The Prague Post - Trump repart à la charge contre le président ukrainien

EUR -
AED 4.273929
AFN 79.563008
ALL 96.99956
AMD 446.699302
ANG 2.082887
AOA 1067.172475
ARS 1513.495974
AUD 1.811984
AWG 2.095068
AZN 1.980282
BAM 1.953014
BBD 2.342988
BDT 141.538113
BGN 1.953548
BHD 0.438761
BIF 3470.03368
BMD 1.163765
BND 1.497287
BOB 8.039189
BRL 6.393747
BSD 1.163286
BTN 101.457565
BWP 15.652951
BYN 3.917732
BYR 22809.794581
BZD 2.333961
CAD 1.616231
CDF 3343.496888
CHF 0.93904
CLF 0.028631
CLP 1123.196525
CNY 8.351411
CNH 8.357165
COP 4682.6879
CRC 587.010619
CUC 1.163765
CUP 30.839773
CVE 110.109834
CZK 24.527105
DJF 207.16142
DKK 7.464471
DOP 72.226667
DZD 151.212643
EGP 56.475771
ERN 17.456475
ETB 164.46973
FJD 2.645005
FKP 0.865247
GBP 0.865015
GEL 3.136416
GGP 0.865247
GHS 12.796792
GIP 0.865247
GMD 83.791319
GNF 10084.788579
GTQ 8.920238
GYD 243.392698
HKD 9.093224
HNL 30.430594
HRK 7.530958
HTG 152.212234
HUF 395.625373
IDR 18989.153988
ILS 3.979477
IMP 0.865247
INR 101.556595
IQD 1523.620194
IRR 48936.319813
ISK 143.399073
JEP 0.865247
JMD 186.953334
JOD 0.825084
JPY 172.080701
KES 150.300222
KGS 101.76892
KHR 4663.728462
KMF 491.70293
KPW 1047.397848
KRW 1627.932877
KWD 0.355798
KYD 0.969496
KZT 625.32909
LAK 25217.089376
LBP 104686.123573
LKR 351.187741
LRD 233.256329
LSL 20.592139
LTL 3.436295
LVL 0.70395
LYD 6.311997
MAD 10.494032
MDL 19.585662
MGA 5128.103994
MKD 61.4534
MMK 2442.664639
MNT 4184.984793
MOP 9.36261
MRU 46.438559
MUR 53.311782
MVR 17.921883
MWK 2017.287258
MXN 21.839212
MYR 4.916326
MZN 74.375976
NAD 20.592493
NGN 1787.007942
NIO 42.808938
NOK 11.851085
NPR 162.331705
NZD 1.998999
OMR 0.447468
PAB 1.163336
PEN 4.05941
PGK 4.916987
PHP 66.442257
PKR 330.074533
PLN 4.252011
PYG 8406.118035
QAR 4.239907
RON 5.054459
RSD 117.181879
RUB 93.77162
RWF 1683.935532
SAR 4.367349
SBD 9.566582
SCR 17.172541
SDG 698.842715
SEK 11.16307
SGD 1.49826
SHP 0.914537
SLE 27.112333
SLL 24403.568427
SOS 664.905869
SRD 44.012444
STD 24087.586481
STN 24.466888
SVC 10.178656
SYP 15131.221706
SZL 20.599299
THB 37.996961
TJS 10.935594
TMT 4.073178
TND 3.405343
TOP 2.725656
TRY 47.644305
TTD 7.883399
TWD 35.514597
TZS 2898.804816
UAH 47.924765
UGX 4147.155854
USD 1.163765
UYU 46.774086
UZS 14501.564486
VES 160.549411
VND 30761.219146
VUV 139.547262
WST 3.150773
XAF 655.076088
XAG 0.030753
XAU 0.000348
XCD 3.145133
XCG 2.09668
XDR 0.814104
XOF 655.03393
XPF 119.331742
YER 279.537305
ZAR 20.602767
ZMK 10475.282277
ZMW 26.902822
ZWL 374.731865
  • AEX

    -2.5400

    906.25

    -0.28%

  • BEL20

    -7.7100

    4811.06

    -0.16%

  • PX1

    -51.8200

    7921.22

    -0.65%

  • ISEQ

    -59.5500

    11616.04

    -0.51%

  • OSEBX

    8.7200

    1653.67

    +0.53%

  • PSI20

    -24.7600

    7961.64

    -0.31%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    13.1700

    3147.9

    +0.42%

  • N150

    -9.0300

    3752.39

    -0.24%

Trump repart à la charge contre le président ukrainien
Trump repart à la charge contre le président ukrainien / Photo: Jim WATSON - AFP

Trump repart à la charge contre le président ukrainien

Donald Trump est reparti à la charge vendredi contre le président ukrainien, jugeant que sa présence n'était "pas importante" à des négociations avec la Russie dans lesquelles il n'avait "aucune carte en main", au lendemain d'entretiens à Kiev entre Volodymyr Zelensky et l'envoyé spécial du président américain qui avaient semblé apaiser les tensions.

Taille du texte:

"J'ai eu de très bonnes discussions avec (le président russe Vladimir) Poutine, et j'ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l'Ukraine. Ils n'ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur", a déclaré Donald Trump. "Nous n'allons pas laisser cela continuer", a-t-il ajouté.

Quant à Volodymyr Zelensky, "cela fait trois ans qu'il est en réunion et rien n'a été fait", a déclaré le président américain, dans un entretien avec Fox Radio. "Je ne pense donc pas qu'il soit très important pour participer à des réunions".

Ces déclarations, après de premières invectives virulentes de Donald Trump qui avaient suscité une vive réaction de Kiev et la stupéfaction de ses alliés européens, interviennent au moment où la visite de l'émissaire du président américain en Ukraine, Keith Kellogg, semblait avoir apaisé la situation.

M. Zelensky avait dit avoir eu avec M. Kellog des échanges "productifs" notamment sur les garanties de sécurité pour l'Ukraine.

L'émissaire américain avait confirmé vendredi avoir eu une discussion "positive" avec Volodymyr Zelensky, "le dirigeant courageux et assiégé d'une nation en guerre".

Le gouvernement allemand, après un entretien entre M. Zelensky et le chancelier Olaf Scholz, a de son côté à nouveau souligné vendredi que Kiev et Berlin s'entendaient sur le fait que "l'Ukraine devait être à la table des discussions et que les questions de sécurité en Europe devaient être discutées conjointement avec les Européens".

L'Afrique du Sud, qui vient d'accueillir une réunion du G20 boudée par les Etats-Unis, a également souligné vendredi que les négociations sur l'Ukraine devaient impliquer "toutes les parties".

- Trump "très frustré" -

La nouvelle charge de Donald Trump contre le président ukrainien intervient aussi au moment où la pression redouble pour amener Kiev à coopérer avec les Etats-Unis, notamment sur l'exploitation des minerais stratégiques ukrainiens.

Début février, le président américain avait annoncé vouloir négocier un accord avec l'Ukraine pour obtenir un accès à 50% de ses minerais stratégiques en échange de l'aide américaine déjà livrée.

Une première proposition d'accord, qualifiée de "colonisation" par certains médias occidentaux, a été rejetée par Volodymyr Zelensky, qui a souligné que son pays n'était "pas à vendre", et a répété sa proposition de négocier des "investissements" américains en échange de "garanties de sécurité" face à la Russie.

Mais vendredi le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz, s'est montré très pressant à ce sujet.

"Le président Zelensky va signer cet accord, et vous le verrez à très court terme, et c'est bon pour l'Ukraine", a-t-il insisté lors d'un rassemblement de conservateurs près de Washington.

C'est après le rejet par l'Ukraine de la proposition de Washington concernant ses ressources naturelles que les tensions entre Kiev et Washington s'étaient accrues, Donald Trump accusant M. Zelensky d'être un "dictateur" tout en amorçant un brusque rapprochement avec le Kremlin. Un tournant très dangereux pour l'Ukraine, dont les Etats-Unis étaient un pourvoyeur clé d'aide militaire et financière.

M. Waltz avait estimé jeudi que Donald Trump était "très frustré" par la réaction du président Zelensky.

Un haut responsable ukrainien a indiqué vendredi à l'AFP que l'Ukraine et Washington continuaient les négociations sur un accord concernant l'exploitation des minerais stratégiques ukrainiens.

A l'issue d'un entretien téléphonique avec le président polonais Andrzej Duda, M. Zelensky avait lui aussi souligné vendredi que le dialogue avec Washington se maintenait. "Une paix solide et durable ne peut être obtenue que par l'unité", a-t-il écrit sur X.

Le président polonais, proche de l'opposition nationaliste du parti Droit et Justice (PiS) en dépit de sa cohabitation avec un gouvernement centriste, a de son côté suggéré à son homologue ukrainien de "coopérer" avec Donald Trump.

- Avancées russes -

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui réaffirmé vendredi que le président Vladimir Poutine était "ouvert" à des pourparlers de paix.

La Russie exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l'Ukraine n'adhère jamais à l'Otan.

Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui demandent à ses alliés des garanties de sécurités solides pour dissuader la Russie de l'envahir à nouveau.

M. Trump et ses collaborateurs ont jugé "irréaliste" une adhésion de l'Ukraine à l'Otan et son ambition de reprendre ses territoires perdus à la Russie.

A quelques jours du troisième anniversaire de l'invasion, lancée le 24 février 2022, la situation reste difficile pour les troupes ukrainiennes.

Vendredi, l'armée russe a encore revendiqué la prise de deux localités situées dans la région orientale de Donetsk, non loin de la démarcation avec celle de Dnipropetrovsk, où les troupes du Kremlin n'ont pas pénétré jusqu'à présent.

Face à ces périls, l'Union européenne et plusieurs dirigeants européens tentent de se mobiliser pour soutenir Kiev. Certains d'entre eux sont attendus à Kiev pour l'anniversaire de l'invasion lundi.

Le président français Emmanuel Macron doit se rendre lundi à Washington lundi, où il a assuré vouloir dire à Donald Trump qu'il ne peut "pas être faible" face à Vladimir Poutine.

I.Horak--TPP