The Prague Post - Deux ans après la collision ferroviaire, la Grèce en colère proteste massivement et dans la violence

EUR -
AED 4.282319
AFN 81.025853
ALL 97.236635
AMD 446.280013
ANG 2.086749
AOA 1069.151179
ARS 1512.143824
AUD 1.812705
AWG 2.098953
AZN 1.979012
BAM 1.958064
BBD 2.348515
BDT 141.673781
BGN 1.95618
BHD 0.439627
BIF 3453.463495
BMD 1.165923
BND 1.499133
BOB 8.057315
BRL 6.377014
BSD 1.166048
BTN 101.463296
BWP 15.677123
BYN 3.919231
BYR 22852.087951
BZD 2.339304
CAD 1.616063
CDF 3376.511992
CHF 0.937874
CLF 0.028698
CLP 1125.756472
CNY 8.374128
CNH 8.372136
COP 4702.924723
CRC 589.281233
CUC 1.165923
CUP 30.896956
CVE 110.763055
CZK 24.484358
DJF 207.64004
DKK 7.465317
DOP 72.14149
DZD 151.429347
EGP 56.64368
ERN 17.488843
ETB 164.307637
FJD 2.649327
FKP 0.864148
GBP 0.865558
GEL 3.142204
GGP 0.864148
GHS 12.712416
GIP 0.864148
GMD 83.946766
GNF 10118.460329
GTQ 8.937332
GYD 243.952019
HKD 9.108527
HNL 30.663245
HRK 7.531749
HTG 152.576385
HUF 394.557032
IDR 19007.224153
ILS 3.980881
IMP 0.864148
INR 101.480763
IQD 1527.35894
IRR 49044.544907
ISK 143.36183
JEP 0.864148
JMD 186.815967
JOD 0.826624
JPY 171.377849
KES 150.981882
KGS 101.95098
KHR 4670.687128
KMF 493.770695
KPW 1049.309581
KRW 1629.703673
KWD 0.356283
KYD 0.971723
KZT 627.905885
LAK 25183.933762
LBP 104408.391117
LKR 351.706587
LRD 234.931417
LSL 20.625076
LTL 3.442667
LVL 0.705255
LYD 6.31921
MAD 10.51604
MDL 19.606666
MGA 5170.867365
MKD 61.611225
MMK 2446.930352
MNT 4198.595946
MOP 9.386251
MRU 46.578408
MUR 53.422724
MVR 17.95817
MWK 2025.20827
MXN 21.904729
MYR 4.927209
MZN 74.513664
NAD 20.624841
NGN 1790.554709
NIO 42.915953
NOK 11.938782
NPR 162.341674
NZD 1.999593
OMR 0.448372
PAB 1.166048
PEN 4.089478
PGK 4.842952
PHP 66.545626
PKR 328.732084
PLN 4.250803
PYG 8425.740501
QAR 4.244833
RON 5.055206
RSD 117.144956
RUB 93.708203
RWF 1683.592602
SAR 4.375528
SBD 9.58432
SCR 16.483358
SDG 700.133857
SEK 11.181118
SGD 1.497476
SHP 0.916232
SLE 27.16574
SLL 24448.816933
SOS 666.326752
SRD 44.093995
STD 24132.249102
STN 24.892453
SVC 10.20262
SYP 15159.19336
SZL 20.624955
THB 37.93738
TJS 10.89089
TMT 4.08073
TND 3.362553
TOP 2.73071
TRY 47.718669
TTD 7.911146
TWD 35.304725
TZS 2920.636682
UAH 48.23984
UGX 4156.805437
USD 1.165923
UYU 46.833338
UZS 14603.183441
VES 159.290718
VND 30768.704133
VUV 139.260942
WST 3.13117
XAF 656.716191
XAG 0.030877
XAU 0.000349
XCD 3.150965
XCG 2.101529
XDR 0.812794
XOF 654.661006
XPF 119.331742
YER 280.057694
ZAR 20.642069
ZMK 10494.701381
ZMW 27.221469
ZWL 375.426683
  • AEX

    6.8500

    908.79

    +0.76%

  • BEL20

    23.0200

    4818.89

    +0.48%

  • PX1

    -6.3800

    7973.03

    -0.08%

  • ISEQ

    -193.4800

    11676.16

    -1.63%

  • OSEBX

    9.3200

    1644.9

    +0.57%

  • PSI20

    23.0900

    7986.11

    +0.29%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    13.1700

    3147.9

    +0.42%

  • N150

    -7.5400

    3761.46

    -0.2%

Deux ans après la collision ferroviaire, la Grèce en colère proteste massivement et dans la violence

Deux ans après la collision ferroviaire, la Grèce en colère proteste massivement et dans la violence

Des centaines de milliers de personnes criant leur colère dans la rue, des heurts violents entre policiers et protestataires: deux ans après la catastrophe, la Grèce a commémoré vendredi la collision ferroviaire de 2023 sur fond de mécontentement grandissant à l'égard du gouvernement Mitsotakis.

Taille du texte:

A Athènes, dans une grande émotion collective, plus de 180.000 personnes, selon la police, se sont retrouvées devant le Parlement avant que le rassemblement ne dégénère.

Des pierres et des cocktails Molotov ont été jetés sur les forces de l'ordre déployées en masse et qui ont répondu en lançant des gaz lacrymogènes.

Treize personnes ont été blessées au cours de ces violences et 27 ont été arrêtées, selon la police.

Sur l'ensemble du territoire, plus de 325.000 personnes se sont rassemblées, selon les décomptes de la police grecque.

De nombreux commentateurs assuraient n'avoir pas vécu une telle mobilisation depuis les protestations massives durant la crise financière.

Elle dépasse en tous cas très largement celle des manifestations qui avaient eu lieu après l'accident ferroviaire le 28 février 2023 dans lequel 57 personnes ont été tuées.

La Grèce est en outre quasiment à l'arrêt en cette journée de grève générale très suivie.

"On veut que la justice soit rendue", a réclamé l'un des manifestants à Athènes, Dimitris Korovesis, 16 ans, alors que les Grecs exigent des réponses sur les causes exactes de la collision frontale entre deux trains.

"La Grèce tue ses enfants" et "encore combien de vies?", lisait-on aussi sur des pancartes brandies à Athènes.

Une minute de silence a été observée en présence de proches de victimes, dont la pédiatre Maria Karystianou qui porte aujourd'hui le combat de ces familles endeuillées réclamant des comptes aux autorités.

"Pour ceux d’entre nous qui avaient leurs enfants et leurs proches dans ce train, une partie de notre âme (...) ne reviendra jamais", a lancé Mme Karystianou.

- "Dissimulation" -

De nombreux protestataires dénoncent une "dissimulation" présumée des responsabilités dans le pire accident ferroviaire en Grèce, une accusation qui occupe presque tout le champ politique et médiatique depuis des semaines.

Dans le centre d'Athènes, la plupart des magasins et cafés ont baissé leur rideau en signe de solidarité dans une Grèce profondément bouleversée par cette catastrophe devenue un "traumatisme collectif", selon le Premier ministre conservateur, Kyriakos Mitsotakis.

Le 28 février 2023, peu avant minuit, un train reliant Athènes à Thessalonique (nord), avec plus de 350 passagers à son bord, avait heurté de plein fouet un convoi de marchandises dans la vallée de Tempé, à environ 350 km au nord de la capitale.

Les deux trains avaient circulé l'un vers l'autre sur la même voie sur plusieurs kilomètres sans qu'aucun système d'alarme ne soit déclenché.

Etrillé par l'opposition qui accuse son gouvernement de vouloir cacher les causes véritables de l'accident, le Premier ministre se retrouve en difficulté politique.

Outre l'erreur humaine imputée au chef de gare local, l'enquête avait immédiatement révélé de graves négligences sur le réseau ferré.

"Des erreurs humaines fatales se sont combinées aux défaillances chroniques de l'État, bouleversant violemment nos certitudes", a reconnu M. Mitsotakis dans un message sur Facebook vendredi.

Plus de 40 personnes ont été poursuivies mais aucune n'a encore été jugée. Aucun haut responsable politique n'a été inquiété, alimentant la rancoeur de la population dans un pays où la défiance à l'égard des politiques est déjà grande.

Le gouvernement ne cesse de rejeter les accusations de l'opposition qui évoque un "plan organisé" de dissimulation pour protéger de hauts responsables.

De telles thèses sont des tentatives de "déstabiliser" le pays, a dénoncé M. Mitsotakis, qui a fustigé "l'instrumentalisation politique de la douleur humaine".

- Cargaison illégale -

Un rapport d'experts financé par les familles des victimes a conclu en janvier que le train de marchandises transportait une cargaison illégale de produits chimiques explosifs, ce qui aurait contribué au nombre élevé de victimes.

Jeudi, un rapport accablant de l'agence grecque de sécurité de l'aviation et des chemins de fer a notamment révélé la destruction de preuves cruciales dans les jours qui ont suivi l'accident.

Ces experts ont également indiqué qu'il y avait une "présence possible" d'un "carburant inconnu" sur le lieu de l'accident.

Les partis d'opposition veulent déposer une motion de censure la semaine prochaine

W.Urban--TPP