The Prague Post - Fin du sommet des alliés de l'Ukraine, Zelensky appelle l'Europe à "prouver" qu'elle "peut se défendre"

EUR -
AED 4.125022
AFN 78.877894
ALL 97.636284
AMD 437.153444
ANG 2.02409
AOA 1027.60546
ARS 1249.38303
AUD 1.755644
AWG 2.024326
AZN 1.911897
BAM 1.943884
BBD 2.265305
BDT 136.3099
BGN 1.956151
BHD 0.423323
BIF 3337.604386
BMD 1.123066
BND 1.454754
BOB 7.752581
BRL 6.35824
BSD 1.121967
BTN 95.995407
BWP 15.202555
BYN 3.671077
BYR 22012.088851
BZD 2.253596
CAD 1.563549
CDF 3228.813776
CHF 0.933666
CLF 0.027554
CLP 1057.377972
CNY 8.114543
CNH 8.130749
COP 4776.005595
CRC 570.227431
CUC 1.123066
CUP 29.761243
CVE 109.597573
CZK 24.915196
DJF 199.591484
DKK 7.460784
DOP 65.958327
DZD 149.523865
EGP 56.852989
ERN 16.845986
ETB 151.224076
FJD 2.551379
FKP 0.841529
GBP 0.848151
GEL 3.094002
GGP 0.841529
GHS 14.809418
GIP 0.841529
GMD 80.295402
GNF 9715.832554
GTQ 8.631513
GYD 234.743452
HKD 8.731578
HNL 29.146504
HRK 7.537795
HTG 146.802733
HUF 405.645177
IDR 18590.107487
ILS 4.022256
IMP 0.841529
INR 96.676477
IQD 1469.749524
IRR 47295.107449
ISK 146.683501
JEP 0.841529
JMD 178.058525
JOD 0.796591
JPY 163.773871
KES 145.010366
KGS 98.212095
KHR 4492.54133
KMF 486.847091
KPW 1010.732476
KRW 1576.53708
KWD 0.344736
KYD 0.935023
KZT 579.426569
LAK 24246.559277
LBP 100522.254683
LKR 335.683798
LRD 224.387522
LSL 20.414362
LTL 3.316121
LVL 0.679331
LYD 6.127684
MAD 10.364284
MDL 19.324458
MGA 5029.416657
MKD 61.552445
MMK 2357.954071
MNT 4013.91157
MOP 8.981743
MRU 44.471593
MUR 50.886394
MVR 17.305779
MWK 1945.581731
MXN 21.932797
MYR 4.817961
MZN 71.783405
NAD 20.414182
NGN 1808.281698
NIO 41.288926
NOK 11.713458
NPR 153.588574
NZD 1.902838
OMR 0.43233
PAB 1.121977
PEN 4.099571
PGK 4.655648
PHP 62.5065
PKR 315.756064
PLN 4.253728
PYG 8962.420679
QAR 4.089695
RON 5.11747
RSD 116.510475
RUB 92.651313
RWF 1605.551112
SAR 4.212491
SBD 9.378552
SCR 15.93072
SDG 674.402811
SEK 10.940182
SGD 1.460272
SHP 0.882553
SLE 25.52765
SLL 23550.10917
SOS 641.200926
SRD 40.718971
STD 23245.193724
SVC 9.817215
SYP 14601.963854
SZL 20.402932
THB 37.083542
TJS 11.585084
TMT 3.941961
TND 3.369481
TOP 2.630331
TRY 43.505999
TTD 7.62066
TWD 34.011039
TZS 3037.892428
UAH 46.623174
UGX 4109.01353
USD 1.123066
UYU 46.862945
UZS 14483.283896
VES 102.309286
VND 29158.7178
VUV 135.488093
WST 2.975783
XAF 651.972109
XAG 0.03458
XAU 0.000338
XCD 3.035141
XDR 0.807091
XOF 651.986534
XPF 119.331742
YER 274.584042
ZAR 20.461258
ZMK 10108.934559
ZMW 29.757985
ZWL 361.626716
  • AEX

    5.9100

    901.9

    +0.66%

  • BEL20

    -55.1800

    4359.02

    -1.25%

  • PX1

    67.8800

    7694.44

    +0.89%

  • ISEQ

    35.6500

    10838.03

    +0.33%

  • OSEBX

    1.2100

    1514.11

    +0.08%

  • PSI20

    2.8100

    7024.31

    +0.04%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -257.6700

    2521.98

    -9.27%

  • N150

    19.7300

    3481.54

    +0.57%

Fin du sommet des alliés de l'Ukraine, Zelensky appelle l'Europe à "prouver" qu'elle "peut se défendre"

Fin du sommet des alliés de l'Ukraine, Zelensky appelle l'Europe à "prouver" qu'elle "peut se défendre"

Une trentaine de pays alliés de l'Ukraine se sont réunis jeudi à Paris pour un sommet destiné à "finaliser" des "garanties de sécurité" pour Kiev, dont un éventuel déploiement militaire européen dans le cadre d'un futur accord de paix avec la Russie, encore très hypothétique.

Taille du texte:

"L'Europe peut se défendre. Nous devons le prouver", a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, au début de la réunion.

Le sommet de la "coalition des volontaires", selon l'expression d'Emmanuel Macron, a duré plus de trois à heures à l'Elysée.

Ses participants étaient rassemblés autour du président français, de son homologue ukrainien et du Premier ministre britannique Keir Starmer, tous trois à la manoeuvre pour faire entendre la voix de l'Ukraine et des Européens face au spectaculaire réchauffement des relations entre les Etats-Unis de Donald Trump et la Russie de Vladimir Poutine.

Parmi les dirigeants des pays de l'Union européenne et/ou de l'Otan qui étaient présents figuraient la cheffe du gouvernement en Italie Giorgia Meloni, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre polonais Donald Tusk mais aussi le vice-président turc Cevdet Yilmaz.

Après une série de rencontres politiques et militaires organisées depuis mi-février par Paris et Londres, l'heure est venue de "tirer des conclusions opérationnelles", avait expliqué la présidence française avant le sommet.

Emmanuel Macron avait quant à lui dit vouloir "finaliser" les "garanties de sécurité que peuvent apporter les armées européennes". Avant la réunion de jeudi, auquel ne participaient pas les Américains, il s'était à nouveau entretenu avec Donald Trump.

Cette initiative franco-britannique se déroule parallèlement au processus de négociations engagé par l'administration Trump avec Kiev, d'une part, et Moscou, d'autre part, pour mettre fin à la guerre trois ans après l'invasion russe de l'Ukraine. Mais malgré l'optimisme affiché par le président américain, son secrétaire d'Etat Marco Rubio a reconnu mercredi que parvenir à un accord de paix ne serait "pas simple" et prendrait "du temps".

- "Promesses creuses" -

"Contrairement au président Zelensky, Poutine a montré qu'il n'était pas un acteur sérieux dans ces pourparlers de paix", a estimé jeudi Keir Starmer, lui reprochant de continuer à infliger "des attaques dévastatrices au peuple ukrainien". "Ses promesses sont creuses", a-t-il dénoncé.

Pour Emmanuel Macron aussi, le Kremlin "a montré sa volonté de guerre", et il est donc "beaucoup trop tôt" pour envisager une levée des sanctions. Il faut "maintenir la pression sur la Russie par le biais de sanctions", a renchéri le président du Conseil européen Antonio Costa, également présent au sommet de l'Elysée.

Mardi, à l'issue de pourparlers en Arabie saoudite par l'intermédiaire de Washington, un accord a été annoncé pour déboucher, sous conditions, à une trêve en mer Noire et à un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques.

Jeudi, un responsable ukrainien a affirmé à l'AFP qu'il n'y avait plus eu de frappes russes ni ukrainiennes contre des sites énergétiques depuis le 25 mars. Mais le ministère russe de la Défense a accusé l'Ukraine d'avoir visé trois installations énergétiques russes mercredi et jeudi.

Le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, qui a renoué le dialogue avec chef de l'Etat russe et repris certains éléments de la rhétorique de Moscou, a rebattu les cartes.

Arrivé mercredi à Washington, le nouvel ambassadeur de Russie aux Etats-Unis Alexandre Dartchiev a salué une "fenêtre d'opportunité", promettant de contribuer à la normalisation des relations entre les deux puissances.

Sans attendre que la médiation américaine parvienne à ses fins, la plupart des pays de l'UE et de l'Otan veulent avancer sur des garanties de sécurité pour l'Ukraine.

- "Réserve stratégique" -

En "première ligne", cela doit passer par un soutien accru à l'armée ukrainienne, a jugé mercredi soir Emmanuel Macron, annonçant une nouvelle aide militaire française de deux milliards d'euros.

En "deuxième ligne", la plus discutée : une "force de réassurance" composée de pays européens volontaires, qui serait déployée sur le sol ukrainien uniquement dans le cadre d'un accord de paix.

Le président français a défendu une "approche pacifiste", "comme une réserve stratégique" pour "dissuader toute nouvelle agression russe". Ces contingents n'iraient "pas sur le front", a-t-il insisté, même s'ils auraient à "répondre" s'ils étaient "attaqués".

Il ne s'agirait ni d'une force d'observation d'un cessez-le-feu, ni d'une force d'interposition, a-t-il encore plaidé, évoquant la possibilité d'une opération distincte "de maintien de la paix", sous "mandat des Nations unies".

Enfin, en "troisième ligne", le soutien que les Américains seraient prêts à offrir aux Européens, nécessaire à beaucoup de pays pour qu'ils sautent le pas mais auquel Donald Trump ne s'est pas encore formellement engagé.

Ces derniers temps, la France et le Royaume-Uni semblent toutefois avoir mis moins l'accent sur un déploiement terrestre, catégoriquement rejeté par Vladimir Poutine.

Côté français, on insiste sur le fait que "la meilleure garantie de sécurité" pour l'Ukraine est l'armée ukrainienne elle-même. Tandis qu'une source du renseignement européen a expliqué à l'AFP que le volet aérien d'une force européenne serait prépondérant.

"Le déploiement de troupes, c’est un élément de notre stratégie" de rapport de force, "même si, à un moment, on devra peut-être constater qu'on ne peut pas aller jusque-là", a dit une source militaire européenne.

Z.Pavlik--TPP