The Prague Post - Zimbabwe: de petits groupes de manifestants anti Mnangagwa bravent les autorités

EUR -
AED 4.151807
AFN 80.819272
ALL 97.886721
AMD 440.028691
ANG 2.037245
AOA 1034.284024
ARS 1294.273662
AUD 1.754762
AWG 2.037483
AZN 1.917796
BAM 1.944985
BBD 2.282261
BDT 137.335491
BGN 1.954118
BHD 0.426077
BIF 3315.925361
BMD 1.130365
BND 1.459395
BOB 7.811155
BRL 6.493983
BSD 1.13039
BTN 95.753936
BWP 15.326931
BYN 3.69921
BYR 22155.15155
BZD 2.270526
CAD 1.564815
CDF 3249.798559
CHF 0.932439
CLF 0.027881
CLP 1069.924002
CNY 8.167282
CNH 8.17598
COP 4859.325561
CRC 572.057168
CUC 1.130365
CUP 29.954669
CVE 110.098598
CZK 24.87712
DJF 200.888322
DKK 7.460736
DOP 66.575368
DZD 150.159419
EGP 57.245404
ERN 16.955473
ETB 149.942415
FJD 2.556323
FKP 0.846998
GBP 0.848819
GEL 3.114173
GGP 0.846998
GHS 15.090221
GIP 0.846998
GMD 80.821506
GNF 9783.87018
GTQ 8.696644
GYD 236.482876
HKD 8.785314
HNL 29.276641
HRK 7.534903
HTG 147.738339
HUF 404.333606
IDR 18625.361155
ILS 4.051284
IMP 0.846998
INR 95.811931
IQD 1480.777986
IRR 47602.490068
ISK 146.517978
JEP 0.846998
JMD 179.382586
JOD 0.801653
JPY 162.653849
KES 146.099986
KGS 98.850337
KHR 4525.179098
KMF 490.016424
KPW 1017.301508
KRW 1575.434793
KWD 0.346593
KYD 0.941933
KZT 581.584824
LAK 24443.923486
LBP 101279.376021
LKR 338.420746
LRD 226.069991
LSL 20.67345
LTL 3.337674
LVL 0.683747
LYD 6.170689
MAD 10.417874
MDL 19.323012
MGA 5024.471508
MKD 61.506493
MMK 2373.279072
MNT 4039.999099
MOP 9.035659
MRU 44.781006
MUR 51.465188
MVR 17.419294
MWK 1960.049003
MXN 22.116838
MYR 4.823828
MZN 72.234319
NAD 20.674814
NGN 1817.875478
NIO 41.59699
NOK 11.712366
NPR 153.206298
NZD 1.897095
OMR 0.435206
PAB 1.1304
PEN 4.130806
PGK 4.555932
PHP 62.817206
PKR 318.049464
PLN 4.271253
PYG 9033.769871
QAR 4.120688
RON 5.11614
RSD 116.579522
RUB 91.134528
RWF 1623.793387
SAR 4.239837
SBD 9.439506
SCR 16.298701
SDG 678.779519
SEK 10.918364
SGD 1.465343
SHP 0.888289
SLE 25.692979
SLL 23703.167891
SOS 645.951201
SRD 41.618903
STD 23396.270714
SVC 9.890009
SYP 14696.866085
SZL 20.662482
THB 37.107053
TJS 11.727375
TMT 3.967581
TND 3.370188
TOP 2.647426
TRY 43.67133
TTD 7.670857
TWD 34.240979
TZS 3049.724382
UAH 46.841051
UGX 4136.002741
USD 1.130365
UYU 47.32685
UZS 14609.966357
VES 102.974222
VND 29357.271351
VUV 136.368667
WST 2.995124
XAF 652.378661
XAG 0.034632
XAU 0.000337
XCD 3.054867
XDR 0.812336
XOF 651.089766
XPF 119.331742
YER 276.374281
ZAR 20.611825
ZMK 10174.641995
ZMW 30.208305
ZWL 363.977029
  • AEX

    8.5100

    904.5

    +0.95%

  • BEL20

    -51.6500

    4362.89

    -1.17%

  • PX1

    36.6100

    7663.5

    +0.48%

  • ISEQ

    21.6000

    10823.07

    +0.2%

  • OSEBX

    -0.6100

    1512.27

    -0.04%

  • PSI20

    27.3800

    7048.94

    +0.39%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -94.5700

    2779.85

    -3.29%

  • N150

    6.9200

    3468.67

    +0.2%

Zimbabwe: de petits groupes de manifestants anti Mnangagwa bravent les autorités
Zimbabwe: de petits groupes de manifestants anti Mnangagwa bravent les autorités / Photo: Zinyange Auntony - AFP/Archives

Zimbabwe: de petits groupes de manifestants anti Mnangagwa bravent les autorités

Quelques petits groupes de manifestants ont bravé les avertissements des autorités zimbabwéennes et se sont brièvement rassemblés lundi dans la capitale Harare sous tension pour réclamer le départ du président Mnangagwa.

Taille du texte:

Ils répondaient à l'appel lancé par un ancien combattant de la guerre d'indépendance et ancien cadre du parti au pouvoir, la Zanu-PF, révélateur des tensions nourries par l'hypothèse d'un maintien d'Emmerson Mnangagwa au pouvoir après la fin de son mandat en 2028.

Le chef de l'Etat de 82 ans, surnommé "le crocodile" pour son caractère impitoyable et sa ruse politique, est confronté à une contestation d'un niveau inédit depuis son arrivée au pouvoir il y a huit ans, dans un contexte de colère populaire croissante face aux graves difficultés économiques.

La police était déployée en force lundi à Harare et dans la seconde ville du pays, Bulawayo, où les entreprises et les administrations étaient fermées, dans un pays où le souvenir du coup d'État de 2017, au cours duquel M. Mnangagwa, a pris le pouvoir à Robert Mugabe, reste vif.

Dans la capitale, un petit groupe de manifestants a tenté de se rassembler sur la place du président Robert Mugabe, également appelée place de la Liberté, mais a été dispersé par les forces de l'ordre, avec des gaz lacrymogènes notamment, selon des vidéos postées sur les réseaux sociaux.

"C'était annoncé comme une marche pacifique mais la police commence déjà à frapper les gens", a déclaré une manifestante au média en ligne CITE. Mais "on ne s'en ira pas... Je reste ici, et si je dois mourir, cela sera pour le bien de mes enfants", a-t-elle ajouté.

Plus tard dans la journée, des dizaines de jeunes ont lancé des pierres sur une route habituellement très fréquentée à proximité et scandé "Nous ne voulons pas de 2030", avant d'être dispersés par la police, a déclaré un témoin à l'AFP.

Les soupçons que M. Mnangagwa manœuvre pour rester en poste jusqu'en 2030, voire au-delà, nourrissent la colère de certains au Zimbabwe, au moment où le pays est englué dans une grave crise économique imputée à la corruption et à la mauvaise gestion du gouvernement.

- Craintes de mutinerie -

Le visage public de la dissidence est un vétéran de guerre d'indépendance, Blessed Geza, ancien cadre de la Zanu-PF dont il a été exclu en mars, et qui vit aujourd'hui caché.

Dans une vidéo postée la semaine dernière sur les réseaux sociaux, Blessed Geza, en treillis, a appelé la population à manifester dans la rue ce lundi pour réclamer le départ du président.

En réponse, la police a annoncé des déploiement supplémentaires dans tout le pays et indiqué qu'elle prendrait des mesures contre toute personne "incitant à la violence", dans ce pays d'Afrique australe où les manifestations sont rares et très contrôlées par les autorités.

Un journaliste qui a interviewé Blessed Geza en février a été arrêté après que les autorités ont affirmé que cet entretien pourrait inciter à la violence. Blessed Mhlanga est toujours derrière les barreaux, renforçant les accusations de répression croissante et d'étouffement de l'opposition politique par le pouvoir.

Tôt lundi, le centre de Harare était désert et les magasins, entreprises, services de transport et écoles sont restés fermés en prévision des manifestations.

"Les gens ont peur à cause des rumeurs qui circulent" concernant les manifestations, a confié un homme à l'AFP sous couvert d'anonymat.

A Bulawayo, les principaux commerces et bureaux étaient également fermés, seules quelques personnes circulaient et la police patrouillait en véhicules et à cheval, a constaté un journaliste de l'AFP.

La semaine dernière, le président Mnangagwa a démis de ses fonctions le chef de l'armée Anselem Nhamo Sanyatwe, et l'a nommé au poste considérablement moins stratégique de ministre des Sports, des Arts et de la Culture, une décision vue par certains comme révélatrice de ses craintes d'une possible mutinerie de ses forces armées.

M. Geza et sa faction de vétérans de la guerre qui a conduit à l'indépendance font pression pour remplacer le chef d'Etat par son vice-président, Constantino Chiwenga, un général à la retraite qui avait orchestré le coup d'État contre M. Mugabe en 2017.

V.Nemec--TPP