The Prague Post - Argentine: Milei entre la colère sociale et le salut du FMI

EUR -
AED 4.269213
AFN 76.713662
ALL 96.647502
AMD 443.068922
ANG 2.080637
AOA 1064.695494
ARS 1686.876988
AUD 1.773685
AWG 2.092196
AZN 1.926419
BAM 1.954272
BBD 2.340171
BDT 141.869096
BGN 1.955851
BHD 0.438204
BIF 3447.474841
BMD 1.162331
BND 1.504724
BOB 8.057701
BRL 6.222656
BSD 1.161892
BTN 104.023681
BWP 15.506878
BYN 3.372364
BYR 22781.694835
BZD 2.336773
CAD 1.625323
CDF 2558.291536
CHF 0.933997
CLF 0.027527
CLP 1079.875053
CNY 8.224134
CNH 8.217857
COP 4396.588144
CRC 572.15273
CUC 1.162331
CUP 30.801781
CVE 111.061064
CZK 24.157923
DJF 206.569813
DKK 7.468613
DOP 73.226705
DZD 151.35649
EGP 55.221901
ERN 17.434971
ETB 178.011089
FJD 2.638141
FKP 0.87802
GBP 0.878746
GEL 3.142751
GGP 0.87802
GHS 13.192373
GIP 0.87802
GMD 84.24032
GNF 10100.659837
GTQ 8.905039
GYD 243.079977
HKD 9.052644
HNL 30.598389
HRK 7.535161
HTG 151.941223
HUF 380.774645
IDR 19298.187721
ILS 3.787067
IMP 0.87802
INR 104.161105
IQD 1522.654094
IRR 48934.150529
ISK 148.336422
JEP 0.87802
JMD 186.374305
JOD 0.824071
JPY 180.594335
KES 150.463801
KGS 101.645888
KHR 4655.136722
KMF 493.99042
KPW 1046.098088
KRW 1707.824898
KWD 0.356696
KYD 0.968243
KZT 593.83578
LAK 25225.489348
LBP 104086.773638
LKR 358.509742
LRD 206.459145
LSL 19.899192
LTL 3.432062
LVL 0.703082
LYD 6.334461
MAD 10.771906
MDL 19.711591
MGA 5224.679303
MKD 61.576269
MMK 2440.684685
MNT 4133.801864
MOP 9.321113
MRU 46.202839
MUR 53.839139
MVR 17.897622
MWK 2018.969847
MXN 21.253514
MYR 4.801577
MZN 74.284362
NAD 19.899286
NGN 1681.603212
NIO 42.744719
NOK 11.76639
NPR 166.43789
NZD 2.025723
OMR 0.446924
PAB 1.161892
PEN 3.909498
PGK 4.931749
PHP 67.972558
PKR 326.045451
PLN 4.23027
PYG 8121.651051
QAR 4.232399
RON 5.087754
RSD 117.358248
RUB 90.332941
RWF 1687.123982
SAR 4.362168
SBD 9.566675
SCR 16.764351
SDG 699.132488
SEK 10.97557
SGD 1.505864
SHP 0.87205
SLE 26.686783
SLL 24373.505482
SOS 664.266658
SRD 44.789862
STD 24057.912603
STN 24.844833
SVC 10.166053
SYP 12853.56719
SZL 19.898783
THB 37.189373
TJS 10.729912
TMT 4.079783
TND 3.420451
TOP 2.798615
TRY 49.305053
TTD 7.875843
TWD 36.500116
TZS 2863.152247
UAH 49.224079
UGX 4182.730229
USD 1.162331
UYU 46.214668
UZS 13884.048338
VES 285.192641
VND 30650.678204
VUV 141.612824
WST 3.260368
XAF 655.444618
XAG 0.019849
XAU 0.000274
XCD 3.141259
XCG 2.093963
XDR 0.817073
XOF 656.717528
XPF 119.331742
YER 276.984576
ZAR 19.845506
ZMK 10462.370199
ZMW 26.636178
ZWL 374.270227
  • AEX

    4.2500

    947.64

    +0.45%

  • BEL20

    -18.6400

    5018.05

    -0.37%

  • PX1

    -25.9900

    8097

    -0.32%

  • ISEQ

    12.8400

    12849.51

    +0.1%

  • OSEBX

    -3.8600

    1605.87

    -0.24%

  • PSI20

    -3.2400

    8107.17

    -0.04%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -57.5800

    4337.84

    -1.31%

  • N150

    -15.1200

    3672.07

    -0.41%

Argentine: Milei entre la colère sociale et le salut du FMI
Argentine: Milei entre la colère sociale et le salut du FMI / Photo: TOMAS CUESTA - AFP

Argentine: Milei entre la colère sociale et le salut du FMI

Plusieurs milliers dans la rue mercredi, une grève générale jeudi : l'Argentine vit 36 heures de mobilisation sociale contre la politique d'austérité du président ultralibéral Javier Milei, qui regarde surtout ailleurs, vers Washington, dans l'attente d'un nouveau prêt salvateur du FMI.

Taille du texte:

A l'appel de la CGT, principale centrale syndicale, la grève de 24 heures devait paralyser à partir de minuit trains, avions, ports, banques, écoles entre autres, un mouvement à l'impact pourtant incertain.

Car les bus par exemple transporteront normalement les millions d'habitants de Buenos Aires, le syndicat du secteur ne s'étant pas joint au mouvement.

C'est la troisième grève générale en 16 mois de présidence Milei contre l'austérité budgétaire façon "tronçonneuse", suggérant une récente dégradation du climat social, dans la foulée des violents heurts (45 blessés) le 12 mars en marge d'une manifestation pour les retraites.

Par contraste mercredi, autour d'un Parlement ultra-sécurisé, quelques milliers de personnes -syndicats, mouvements de gauche- ont défilé sans incident, a constaté l'AFP.

Ambiance grosses caisses, pétards et saucisses grillées aux côtés de ces retraités qui chaque semaine viennent protester contre leur pouvoir d'achat rogné depuis des années, puis assommé par l'austérité de la politique Milei depuis 16 mois.

Pour la CGT d'obédience péroniste (centre gauche), l'objectif de la grève est surtout de dénoncer la "spirale descendante" du pouvoir d'achat. "Le coût pour les secteurs vulnérables est infiniment plus élevé que ce suggère l'indice mensuel de l'inflation", affirme Hector Daer, son co-secrétaire général.

L'inflation, qui était de 211% sur douze mois en 2023, est désormais contenue à 66% sur douze mois.

Et même la pauvreté a reculé au deuxième semestre 2024 (38%), après avoir bondi (52,9%) sous l'effet de la "thérapie de choc" - plus que tout une dévaluation - du début de mandat Milei.

- Paysage social esquinté -

Mais pour les syndicats, ces statistiques macro-économiques masquent la réalité de fins de mois plus dures pour une grande partie de la population, qu'elle soit ou pas sous le seuil de pauvreté (313 dollars par mois).

"Je suis là pour défendre les droits des retraités, j'en ai assez de ce gouvernement !", lançait dans la foule Carlos Salas, fonctionnaire de 63 ans, éminemment méfiant d'un éventuel prêt du FMI. "On a déjà vécu ça. C'est de l'argent pour qu'ils se le prennent !", maugréait-il, en référence à des fuites de capitaux frais qui ont suivi par le passé des aides du Fonds.

"Il n'y a pas d'antécédent d'un gouvernement ayant esquinté si profondément le paysage social en si peu de temps", diagnostique pour l'AFP Artemio Lopez, sociologue et directeur du cabinet-conseil Equis.

Le soutien à Javier Milei s'est effrité depuis deux mois, surtout depuis le "cryptoscandale" qui l'a vu en février brièvement promouvoir un projet de cryptomonnaie, avant de se rétracter, faisant s'effondrer la devise virtuelle.

Mais selon plusieurs récents sondages il reste à des niveaux enviables, autour de 40-45% d'opinions favorables. Loin en tout cas devant une opposition divisée, en vue d'élections législatives de mi-mandat en octobre.

Le porte-parole présidentiel Manuel Adorni a fustigé des grévistes "hors-sujet", des syndicalistes "qui ne comprennent pas, ou au contraire comprennent très bien, que nous faisons les choses comme il faut. Et ça leur fait mal".

Reste que le gouvernement Milei, soucieux de consolider les résultats contre l'inflation, pressé de relancer la croissance (après un repli de 1,8% l'économie en 2024), inquiet de maigres réserves de changes, mise expressément sur l'aide du FMI pour obtenir un peu de solvabilité.

Cruciale, en ce sens, a été l'annonce l'annonce mardi d'un accord "technique", ou préliminaire, désormais conclu avec le Fonds pour un prêt de 20 milliards de dollars, en vue de refinancer une dette argentine chronique. Reste à valider l'accord par le conseil d'administration du Fonds, qui doit se réunir "dans les prochains jours", selon l'institution.

R.Krejci--TPP