The Prague Post - Ukraine : Trump appelle Moscou à "se bouger", son émissaire rencontre Poutine

EUR -
AED 4.228602
AFN 81.275934
ALL 98.168857
AMD 442.668825
ANG 2.060686
AOA 1054.740796
ARS 1321.593203
AUD 1.76645
AWG 2.072635
AZN 1.970993
BAM 1.958111
BBD 2.323914
BDT 140.756141
BGN 1.956735
BHD 0.434324
BIF 3427.345452
BMD 1.151464
BND 1.478946
BOB 7.970339
BRL 6.316949
BSD 1.150994
BTN 99.469432
BWP 15.532806
BYN 3.76666
BYR 22568.696861
BZD 2.311999
CAD 1.576072
CDF 3312.762008
CHF 0.941552
CLF 0.028338
CLP 1087.54677
CNY 8.273252
CNH 8.280933
COP 4710.57065
CRC 580.985764
CUC 1.151464
CUP 30.513799
CVE 110.394345
CZK 24.808304
DJF 204.958151
DKK 7.459175
DOP 67.960217
DZD 149.971277
EGP 58.170929
ERN 17.271962
ETB 157.932215
FJD 2.584113
FKP 0.85212
GBP 0.85567
GEL 3.131558
GGP 0.85212
GHS 11.85489
GIP 0.85212
GMD 82.333901
GNF 9971.770135
GTQ 8.839357
GYD 240.712033
HKD 9.038826
HNL 30.051471
HRK 7.539552
HTG 150.948171
HUF 403.185736
IDR 18828.741381
ILS 3.995523
IMP 0.85212
INR 99.502103
IQD 1507.679583
IRR 48505.425888
ISK 143.403707
JEP 0.85212
JMD 183.00601
JOD 0.816432
JPY 166.65198
KES 148.676894
KGS 100.695335
KHR 4609.440733
KMF 493.978545
KPW 1036.275809
KRW 1579.186951
KWD 0.352636
KYD 0.959232
KZT 597.965806
LAK 24829.061579
LBP 103127.160347
LKR 345.791156
LRD 230.198711
LSL 20.829319
LTL 3.399974
LVL 0.696509
LYD 6.258578
MAD 10.524731
MDL 19.710865
MGA 5202.140323
MKD 61.558099
MMK 2417.323878
MNT 4124.997328
MOP 9.304382
MRU 45.737987
MUR 52.33404
MVR 17.738293
MWK 1995.755681
MXN 21.891635
MYR 4.894296
MZN 73.636467
NAD 20.828685
NGN 1779.599688
NIO 42.349988
NOK 11.475699
NPR 159.145847
NZD 1.905345
OMR 0.442709
PAB 1.150969
PEN 4.157808
PGK 4.738593
PHP 65.66972
PKR 326.235687
PLN 4.275426
PYG 9186.12202
QAR 4.197318
RON 5.030399
RSD 117.248993
RUB 90.559479
RWF 1661.961689
SAR 4.320499
SBD 9.619751
SCR 16.312725
SDG 691.455093
SEK 11.055241
SGD 1.478244
SHP 0.90487
SLE 25.879164
SLL 24145.6312
SOS 657.776403
SRD 44.734691
STD 23832.982602
SVC 10.070887
SYP 14970.923062
SZL 20.83022
THB 37.550374
TJS 11.566953
TMT 4.030124
TND 3.409595
TOP 2.696844
TRY 45.510122
TTD 7.803448
TWD 33.990988
TZS 3028.351027
UAH 47.988042
UGX 4144.856366
USD 1.151464
UYU 47.025915
UZS 14580.209686
VES 117.483083
VND 30054.940873
VUV 138.021735
WST 3.027922
XAF 656.732171
XAG 0.031236
XAU 0.00034
XCD 3.11189
XDR 0.816764
XOF 656.752157
XPF 119.331742
YER 279.463337
ZAR 20.699848
ZMK 10364.564029
ZMW 27.59441
ZWL 370.770979
  • AEX

    -3.5000

    917.1

    -0.38%

  • BEL20

    -12.4300

    4425.99

    -0.28%

  • PX1

    -27.6600

    7656.12

    -0.36%

  • ISEQ

    56.7000

    11396.13

    +0.5%

  • OSEBX

    0.8200

    1637.65

    +0.05%

  • PSI20

    -58.8400

    7388.68

    -0.79%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    1.4900

    2479.58

    +0.06%

  • N150

    -11.5000

    3581.34

    -0.32%

Ukraine : Trump appelle Moscou à "se bouger", son émissaire rencontre Poutine
Ukraine : Trump appelle Moscou à "se bouger", son émissaire rencontre Poutine / Photo: Gavriil Grigorov - POOL/AFP

Ukraine : Trump appelle Moscou à "se bouger", son émissaire rencontre Poutine

Donald Trump a réclamé vendredi que Moscou "se bouge" pour trouver une issue au conflit en Ukraine au moment où Vladimir Poutine rencontrait l'émissaire du président américain, Steve Witkoff.

Taille du texte:

"La Russie doit se bouger", a écrit M. Trump sur son réseau Truth Social, déplorant que "trop de gens meurent, des milliers par semaine, dans une guerre terrible et insensée", depuis plus de trois ans.

Le président américain ambitionne en effet de mettre fin aux hostilités déclenchées par le Kremlin et a rompu pour cela, en février, l'isolement diplomatique que les Occidentaux imposaient à son homologue russe.

Son administration organise des pourparlers séparés avec des hauts responsables russes et ukrainiens, qui n'ont cependant pas abouti, pour l'heure, à une cessation globale des hostilités.

Les tractations diplomatiques se prolongent, sans concessions déterminantes du gouvernement russe. Kiev et certaines capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l'armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.

- "Centaines" de combattants chinois -

Sans compter que "plusieurs centaines" de ressortissants chinois combattent "au sein des forces d'occupation russes", a assuré vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, reprochant à la Russie d'ainsi tenter de "prolonger la guerre" en "utilisant des vies chinoises", quelques jours après avoir accusé Moscou d'"entraîner" Pékin dans ce conflit.

Il s'exprimait de sa ville natale de Kryvyï Rig (centre) par lien vidéo au cours d'une réunion à Bruxelles des chefs militaires des principaux pays alliés de l'Ukraine auxquels il a demandé de lui fournir dix systèmes de défense antiaérienne Patriot -de fabrication américaine- supplémentaires.

Plus tôt dans la semaine, le chef de l'Etat ukrainien avait affirmé que la Chine savait que ses citoyens étaient recrutés par l'armée russe, des propos jugés "irresponsables" par Pékin.

Vendredi, Volodymyr Zelensky a par ailleurs exhorté les Occidentaux à "définir des détails clairs concernant la taille, la structure, le déploiement, la logistique, le soutien, l'équipement et l'armement" du contingent militaire dont il souhaite le déploiement sur le sol ukrainien en cas d'arrêt des combats pour dissuader la Russie d'attaquer de nouveau.

Moscou avait refusé cette option début mars, jugeant qu'"aucun compromis" n'était possible quant à l'envoi de troupes européennes de maintien de la paix sur le territoire ukrainien.

- Rencontre Poutine-Witkoff -

De son côté, l'émissaire du président américain, Steve Witkoff, a entamé en fin d'après-midi vendredi sa rencontre avec Vladimir Poutine. Sur son compte Telegram, la présidence russe a diffusé une vidéo montrant les deux hommes se serrant la main.

Il s'agit de leur troisième entretien depuis février.

"Poutine l'écoutera. La conversation se poursuivra sur divers aspects du règlement ukrainien. Il y a beaucoup d'aspects, la thématique est très complexe", a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Selon M. Peskov, le Kremlin ne s'attend toutefois pas à des "percées" diplomatiques au cours de cet échange : "Un processus de normalisation des relations et la recherche d'un terrain pour se diriger vers un règlement (du conflit en Ukraine) sont en cours", a-t-il expliqué, parlant d'un "travail laborieux".

Plus tôt, vendredi, M. Witkoff a rencontré à Saint-Pétersbourg le négociateur sur les questions économiques du Kremlin, Kirill Dmitriev, qui s'était rendu début avril à Washington, pour la première visite d'un haut responsable russe aux Etats-Unis depuis le déclenchement de l'offensive de la Russie en Ukraine en février 2022.

Donald Trump veut rétablir les relations bilatérales avec la Russie, dont les Occidentaux se tiennent pour la plupart à l'écart depuis le déclenchement de l'attaque russe contre l'Ukraine, et cherche à mettre fin au plus vite à ce conflit.

- Frustration américaine -

Cette détermination fait craindre aux Ukrainiens d'être contraints par leur important allié à accepter d'âpres concessions, d'autant que le président américain envoie des signaux contradictoires.

Il a multiplié les piques à l'encontre de Volodymyr Zelensky et critiqué l'aide que son pays a apportée à Kiev. Mais Donald Trump a aussi menacé la Russie de nouvelles sanctions si elle ne consentait pas à la paix.

Signe d'une certaine frustration, il avait dit fin mars être "furieux" contre Vladimir Poutine, après que ce dernier eut évoqué l'idée d'une "administration transitoire" en Ukraine, impliquant le départ du pouvoir de Volodymyr Zelensky.

Steve Witkoff a, quant à lui, fait l'éloge du président russe. Il avait estimé dans une interview le mois dernier que celui-ci n'était pas "un mauvais type".

L'émissaire américain l'a déjà rencontré à deux reprises. En mars, il était allé en Russie pour discuter d'une proposition américaine de cessez-le-feu inconditionnel en Ukraine. Mais Vladimir Poutine n'avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s'est pas concrétisée.

Donald Trump a seulement réussi à obtenir de son homologue russe un moratoire concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, que Kiev comme Moscou s'accusent depuis de violer.

Washington avait aussi annoncé fin mars une trêve limitée en mer Noire, aux contours flous.

W.Urban--TPP