The Prague Post - Poutine reçoit au Kremlin l'émissaire de Trump Steve Witkoff

EUR -
AED 4.270744
AFN 76.837162
ALL 96.775448
AMD 441.002024
ANG 2.081652
AOA 1065.21532
ARS 1686.434604
AUD 1.774578
AWG 2.093217
AZN 1.975256
BAM 1.959809
BBD 2.334174
BDT 141.619668
BGN 1.956287
BHD 0.438382
BIF 3422.992704
BMD 1.162899
BND 1.505063
BOB 8.00838
BRL 6.199683
BSD 1.15884
BTN 103.654014
BWP 16.580486
BYN 3.372498
BYR 22792.812336
BZD 2.330868
CAD 1.624779
CDF 2559.539544
CHF 0.933107
CLF 0.027427
CLP 1075.843581
CNY 8.228147
CNH 8.219809
COP 4343.391341
CRC 577.781793
CUC 1.162899
CUP 30.816813
CVE 110.490998
CZK 24.175324
DJF 206.366778
DKK 7.468343
DOP 72.598493
DZD 151.318045
EGP 55.259196
ERN 17.443479
ETB 178.847514
FJD 2.639427
FKP 0.878448
GBP 0.878372
GEL 3.135953
GGP 0.878448
GHS 13.130858
GIP 0.878448
GMD 84.311511
GNF 10068.594266
GTQ 8.878159
GYD 242.465939
HKD 9.057527
HNL 30.51742
HRK 7.532675
HTG 151.6626
HUF 380.587626
IDR 19333.712339
ILS 3.796067
IMP 0.878448
INR 104.113322
IQD 1518.205332
IRR 48958.030528
ISK 148.397357
JEP 0.878448
JMD 185.559543
JOD 0.82453
JPY 180.370808
KES 150.304244
KGS 101.695793
KHR 4636.863019
KMF 494.231732
KPW 1046.608585
KRW 1706.536194
KWD 0.356917
KYD 0.965775
KZT 594.826656
LAK 25157.456971
LBP 103792.697207
LKR 357.150514
LRD 205.71076
LSL 19.846294
LTL 3.433737
LVL 0.703426
LYD 6.318761
MAD 10.751792
MDL 19.684262
MGA 5204.645563
MKD 61.711189
MMK 2441.875743
MNT 4135.819165
MOP 9.295112
MRU 46.241582
MUR 53.679149
MVR 17.909135
MWK 2009.61045
MXN 21.256245
MYR 4.803914
MZN 74.32056
NAD 19.846294
NGN 1678.293407
NIO 42.64723
NOK 11.776273
NPR 165.846221
NZD 2.026969
OMR 0.447142
PAB 1.158971
PEN 3.900378
PGK 4.981189
PHP 68.047594
PKR 327.416249
PLN 4.228421
PYG 8104.577073
QAR 4.22414
RON 5.090238
RSD 117.372512
RUB 90.382461
RWF 1685.647818
SAR 4.364145
SBD 9.571344
SCR 17.303252
SDG 699.468945
SEK 10.96586
SGD 1.505762
SHP 0.872475
SLE 26.700156
SLL 24385.399789
SOS 661.152319
SRD 44.753019
STD 24069.6529
STN 24.550215
SVC 10.140742
SYP 12859.83975
SZL 19.860109
THB 37.160432
TJS 10.720027
TMT 4.081774
TND 3.419895
TOP 2.799981
TRY 49.379585
TTD 7.856069
TWD 36.506884
TZS 2864.549462
UAH 49.02698
UGX 4212.61647
USD 1.162899
UYU 46.07424
UZS 13794.214637
VES 285.331826
VND 30665.63578
VUV 141.681932
WST 3.261959
XAF 657.301442
XAG 0.020224
XAU 0.000273
XCD 3.142791
XCG 2.088672
XDR 0.817472
XOF 657.284451
XPF 119.331742
YER 277.114987
ZAR 19.865216
ZMK 10467.481202
ZMW 26.568343
ZWL 374.452871
  • AEX

    3.5800

    946.96

    +0.38%

  • BEL20

    -37.7800

    4999.1

    -0.75%

  • PX1

    -29.2400

    8093.61

    -0.36%

  • ISEQ

    43.6500

    12880.41

    +0.34%

  • OSEBX

    -3.8600

    1605.87

    -0.24%

  • PSI20

    -9.7300

    8101.07

    -0.12%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -56.9900

    4395.28

    -1.28%

  • N150

    -15.1200

    3672.05

    -0.41%

Poutine reçoit au Kremlin l'émissaire de Trump Steve Witkoff
Poutine reçoit au Kremlin l'émissaire de Trump Steve Witkoff / Photo: KRISTINA KORMILITSYNA - POOL/AFP

Poutine reçoit au Kremlin l'émissaire de Trump Steve Witkoff

Vladimir Poutine reçoit vendredi au Kremlin l'émissaire américain Steve Witkoff, leur quatrième rencontre en Russie pour trouver une issue au conflit en Ukraine, sur fond de tractations diplomatiques à propos d'un plan de paix américain qui impliquerait pour Kiev de lourdes concessions, dont la Crimée.

Taille du texte:

Dans ce contexte, Donald Trump a assuré mardi dans un entretien avec le magazine Time diffusé vendredi que la Russie conserverait cette péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014 et mentionnée, selon des médias, dans la proposition de règlement du conflit faite par les Etats-Unis.

"La Russie gardera la Crimée. Et Zelensky comprend ça", a dit le président américain dans cette interview. Il y répète par ailleurs que l'Ukraine est selon lui responsable du conflit déclenché par l'invasion russe en février 2022 : "ce qui a fait commencer la guerre, c'est quand ils (les Ukrainiens, ndlr) ont commencé à parler de rejoindre l'Otan".

Ces derniers jours, Donald Trump a à plusieurs reprises vivement critiqué son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, auquel il impute les blocages dans les négociations.

Jeudi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a de son côté assuré que son pays était prêt à un accord pour mettre fin aux hostilités, après un avertissement du président américain à Vladimir Poutine à la suite de frappes meurtrières sur Kiev.

- Tout sourire -

"Comment allez-vous, Monsieur le Président ?", a demandé M. Witkoff, tout sourire, en serrant la main de M. Poutine à son entrée vendredi dans une salle somptueuse du Kremlin, d'après une vidéo diffusée par la présidence russe.

"Très bien, merci !", lui a répondu en anglais le chef de l'Etat russe, avant qu'ils ne s'assoient pour entamer des discussions, aux côtés notamment de l'émissaire russe pour les questions économiques à l'international Kirill Dmitriev.

Steve Witkoff est l'interlocuteur privilégié de Vladimir Poutine au sein de l'administration américaine.

Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés trois fois auparavant, depuis la relance inattendue des relations entre Moscou et Washington mi-février à l'initiative de Donald Trump.

Les discussions se focalisent actuellement notamment sur la question de la Crimée, le président américain ayant reproché à M. Zelensky de bloquer les pourparlers en refusant de reconnaître comme étant russe ce territoire. Ce que prévoit la proposition américaine, selon des médias.

- Trump "pas content" des frappes -

Sur le terrain, en Ukraine, l'armée russe, à l'assaut contre des troupes moins nombreuses et moins bien équipées, poursuit ses bombardements meurtriers, sans discontinuer, en dépit des tractations diplomatiques.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des frappes russes ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés à Kiev, un des bilans les plus lourds depuis des mois dans la capitale ukrainienne.

Cette ville est soumise, comme de nombreuses régions ukrainiennes, à des attaques aériennes russes quasi-quotidiennes depuis 2022.

Les derniers bombardements meurtriers russes ont conduit Donald Trump à sortir du ton très conciliant adopté ces derniers temps envers Vladimir Poutine.

Il a aussi assuré que les Etats-Unis mettaient "une forte pression" sur Moscou en vue de mettre fin au conflit et a même jugé que la Russie ferait "une assez grosse concession" en acceptant de ne pas s'emparer de toute l'Ukraine.

- Exigences maximalistes -

Après sa précédente rencontre avec M. Poutine, début avril, son émissaire Steve Witkoff avait estimé que le chef de l'Etat russe voulait une "paix durable" en Ukraine.

Le président ukrainien lui avait ensuite reproché d'avoir "adopté la stratégie russe" et de "diffuser des récits russes".

L'Ukraine et ses alliés européens accusent la Russie de prolonger à dessein les négociations en présentant toujours publiquement des exigences maximalistes : le contrôle des cinq régions ukrainiennes dont elle revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à rejoindre l'Otan et sa démilitarisation.

Plus largement, Vladimir Poutine aimerait parvenir avec les Américains à un accord sur une refonte de l'architecture sécuritaire en Europe, lui qui dénonce l'expansion de l'Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l'URSS en 1991.

Kiev veut, de son côté, des garanties de sécurité militaires solides de la part de ses alliés occidentaux pour dissuader Moscou d'attaquer à nouveau après la conclusion d'un éventuel cessez-le-feu.

Volodymyr Zelensky, qui a écourté jeudi une visite en Afrique du Sud pour rentrer en Ukraine après les nouvelles frappes sur la capitale, a déploré un manque de "pression" sur Moscou.

De Pretoria, il a également réitéré sa position sur la Crimée : "Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire (...) à la Constitution" ukrainienne sur l'intégrité territoriale du pays, Crimée comprise.

Le sujet de possibles concessions territoriales est très clivant en Ukraine, après plus de trois ans d'un conflit armé ayant entraîné de gigantesques destructions, pertes et sacrifices, en particulier sur le front. La Russie contrôle aujourd'hui environ 20% du territoire ukrainien.

"Un des scénarios (...) serait d'abandonner des territoires. C'est injuste, mais pour la paix, une paix temporaire, peut-être que c'est une solution, temporaire", a à cet égard confié le maire de Kiev, Vitali Klitschko, dans un entretien avec la BBC diffusé vendredi.

A.Novak--TPP