The Prague Post - Retour au calme après le cessez-le-feu à la frontière entre l'Inde et le Pakistan

EUR -
AED 4.258944
AFN 76.624923
ALL 96.508135
AMD 439.783892
ANG 2.075902
AOA 1062.272678
ARS 1677.860201
AUD 1.773126
AWG 2.087436
AZN 1.945313
BAM 1.954395
BBD 2.327727
BDT 141.228488
BGN 1.954395
BHD 0.435687
BIF 3413.537742
BMD 1.159686
BND 1.500905
BOB 7.98626
BRL 6.212321
BSD 1.155639
BTN 103.367701
BWP 16.534687
BYN 3.363183
BYR 22729.854213
BZD 2.324429
CAD 1.622309
CDF 2552.469942
CHF 0.933197
CLF 0.027336
CLP 1072.39704
CNY 8.205419
CNH 8.200537
COP 4331.394061
CRC 576.185849
CUC 1.159686
CUP 30.731691
CVE 110.185801
CZK 24.182713
DJF 205.796753
DKK 7.469657
DOP 72.397962
DZD 150.458853
EGP 55.132768
ERN 17.395297
ETB 178.353503
FJD 2.633938
FKP 0.876015
GBP 0.87721
GEL 3.127369
GGP 0.876015
GHS 13.094588
GIP 0.876015
GMD 84.079621
GNF 10040.782876
GTQ 8.853636
GYD 241.796201
HKD 9.031806
HNL 30.433125
HRK 7.536791
HTG 151.243679
HUF 381.741526
IDR 19321.071893
ILS 3.788405
IMP 0.876015
INR 103.910801
IQD 1514.011757
IRR 48822.799039
ISK 148.086104
JEP 0.876015
JMD 185.046992
JOD 0.822276
JPY 180.510409
KES 150.120795
KGS 101.414528
KHR 4624.055114
KMF 492.866367
KPW 1043.71517
KRW 1706.270085
KWD 0.356
KYD 0.963108
KZT 593.183631
LAK 25087.967247
LBP 103506.001856
LKR 356.163996
LRD 205.142547
LSL 19.791474
LTL 3.424252
LVL 0.701483
LYD 6.301308
MAD 10.722093
MDL 19.62989
MGA 5190.269333
MKD 61.475812
MMK 2435.180284
MNT 4124.178858
MOP 9.269437
MRU 46.113854
MUR 53.531558
MVR 17.859367
MWK 2004.05952
MXN 21.232328
MYR 4.793007
MZN 74.115292
NAD 19.791474
NGN 1670.910763
NIO 42.529431
NOK 11.744313
NPR 165.388122
NZD 2.024546
OMR 0.44373
PAB 1.155769
PEN 3.889604
PGK 4.96743
PHP 67.961507
PKR 326.511863
PLN 4.237656
PYG 8082.190675
QAR 4.212472
RON 5.091487
RSD 117.235733
RUB 90.154883
RWF 1680.991735
SAR 4.350678
SBD 9.544906
SCR 15.735815
SDG 697.551821
SEK 10.972095
SGD 1.503736
SHP 0.870065
SLE 26.626269
SLL 24318.042635
SOS 659.326089
SRD 44.629359
STD 24003.167899
STN 24.482403
SVC 10.112731
SYP 12824.473632
SZL 19.805252
THB 37.171422
TJS 10.690416
TMT 4.070499
TND 3.410449
TOP 2.792247
TRY 49.29968
TTD 7.834369
TWD 36.451277
TZS 2852.288201
UAH 48.891558
UGX 4200.980415
USD 1.159686
UYU 45.946974
UZS 13756.112368
VES 284.543681
VND 30577.452349
VUV 141.183055
WST 3.252949
XAF 655.485849
XAG 0.020383
XAU 0.000274
XCD 3.134111
XCG 2.082903
XDR 0.815214
XOF 655.468905
XPF 119.331742
YER 276.413695
ZAR 19.885958
ZMK 10438.566472
ZMW 26.494956
ZWL 373.41856
  • AEX

    3.5700

    943.37

    +0.38%

  • BEL20

    -2.5200

    5036.86

    -0.05%

  • PX1

    23.4900

    8122.71

    +0.29%

  • ISEQ

    54.9600

    12836.29

    +0.43%

  • OSEBX

    1.2900

    1609.67

    +0.08%

  • PSI20

    -11.3700

    8110.74

    -0.14%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -56.9900

    4395.28

    -1.28%

  • N150

    8.0900

    3687.33

    +0.22%

Retour au calme après le cessez-le-feu à la frontière entre l'Inde et le Pakistan
Retour au calme après le cessez-le-feu à la frontière entre l'Inde et le Pakistan / Photo: Punit PARANJPE - AFP

Retour au calme après le cessez-le-feu à la frontière entre l'Inde et le Pakistan

Les armes se sont tues dimanche à la frontière entre l'Inde et le Pakistan au lendemain du cessez-le-feu qui a mis fin à leur confrontation militaire la plus meurtrière depuis des décennies, malgré quelques incidents nocturnes signalés par les deux pays.

Taille du texte:

"Aucun incident armée ne nous a été rapporté depuis ce matin", a déclaré sous convert d'anonymat à la presse un officier supérieur pakistanais stationné dans la ville de Muzaffarabad.

Durement touchée par les bombardements pakistanais, la ville indienne de Poonch (nord-ouest) a retrouvé sa quiétude et son marché.

"Je suis très heureux", a confié à l'AFP devant son étal Sohail Anjum, un vendeur de fruits de 15 ans. "J'espère qu'on va pouvoir retravailler et que ça va rester calme", a-t-il ajouté.

Pendant quatre jours, l'Inde et le Pakistan se sont retrouvés aux portes d'une nouvelle guerre ouverte, multipliant les attaques de drones, les tirs d'artillerie et les frappes de missiles.

Tout a démarré mercredi avant l'aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des camps censés abriter le groupe jihadiste que New Delhi soupçonne d'avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans sa partie du Cachemire.

Accusé de soutenir ce mouvement, le Pakistan a fermement démenti toute implication dans l'attaque et a aussitôt riposté, replongeant les deux puissances nucléaires rivales aux pires heures du dernier conflit ouvert qu'elles se sont livré en 1999.

- "Violations répétées" -

Selon leurs décomptes très partiels et invérifiables, ces combats ont causé depuis mercredi la mort d'une soixantaine de civils dans les deux camps.

Alors que les hostilités ne montraient aucun signe de ralentissement, Donald Trump a créé la surprise samedi après-midi en annonçant avoir arraché "un cessez-le-feu total et immédiat".

Les deux capitales ont rapidement confirmé s'être accordées - "directement", a tenu à préciser New Delhi - pour rengainer leurs armes.

Mais à peine quelques heures plus tard, les deux pays se sont accusés de violer la trêve.

Dès la nuit tombée, la principale ville du Cachemire indien, Srinagar, a été secouée d'une série de violentes détonations et son ciel s'est illuminé des éclairs rouges et blancs de la défense antiaérienne, ont constaté des journalistes de l'AFP.

L'Inde a aussitôt accusé le Pakistan de "violations répétées" de l'accord et assuré que ses forces armées y avaient répondu de "façon appropriée".

De l'autre côté de la frontière, des responsables pakistanais ont rapporté à l'AFP des "tirs intermittents" en trois endroits de la "ligne de contrôle", la frontière de facto qui sépare le Cachemire entre les deux rivaux.

- "Trahison" -

Le Pakistan a lui aussi reproché aux Indiens des "violations" de la trêve et réitéré son engagement à "l'appliquer fidèlement".

Logements en ruines, cratères et bétail mort au milieu des champs, le village indien de Kotmeira portait dimanche les marques des obus pakistanais tirés, selon leurs habitants, après le cessez-le-feu.

"C'est une trahison", a lancé à l'AFP Satvir Singh, 31 ans, un militaire à la retraite de Kotmeira. En colère, il a mis cause le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi. "Nous avons baissé notre garde et le Pakistan nous a bombardés".

La même méfiance restait de mise côté pakistanais. "L'Inde est un voisin fourbe, on ne peut pas lui faire confiance", a confié à l'AFP Kala Khan, un habitant du village de Chakhoti, "je suis sûr qu'ils vont à nouveau nous tirer dessus".

Dimanche à l'aube, Donald Trump a une nouvelle fois loué "la force, la puissance inébranlables des dirigeants indiens et pakistanais" et leur "sagesse".

Le président américain s'est engagé par ailleurs à "augmenter de manière importante les échanges commerciaux" de son pays avec eux.

- "Relations hostiles" -

Tout à son euphorie, le locataire de la Maison Blanche a évoqué samedi des discussions en vue d'"une solution au Cachemire". L'Inde et le Pakistan s'en disputent la souveraineté depuis leur indépendance en 1947.

Son chef de la diplomatie Marco Rubio a précisé dans la foulée que les deux pays avaient "accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre".

Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois indiqué samedi qu'aucune décision n'avait été prise de négocier "un quelconque autre sujet" que la fin des opérations militaires.

L'arrêt des combats a été accueilli avec soulagement dans les capitales étrangères.

Londres a salué un cessez-le-feu "extrêmement bienvenu", Paris s'est félicitée du "choix de la responsabilité", le chef de l'ONU Antonio Guterres et l'Iran ont exprimé l'espoir d'une "paix durable".

Plusieurs experts ont toutefois souligné que l'hostilité restait vive entre les deux pays, et la situation sur le terrain fragile.

"Il n'y a eu aucune avancée bilatérale positive depuis 2019", a mis en garde Praveen Donthi, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG). "Les relations vont rester hostiles, les relations vont rester difficiles", a-t-il insisté.

burs-pa/ybl

C.Zeman--TPP