The Prague Post - Au Mali, la junte abroge la charte des partis politiques

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Au Mali, la junte abroge la charte des partis politiques
Au Mali, la junte abroge la charte des partis politiques / Photo: ANNIE RISEMBERG - AFP/Archives

Au Mali, la junte abroge la charte des partis politiques

La junte militaire au pouvoir au Mali a promulgué mardi la loi supprimant la charte des partis politiques, renforçant l'inquiétude de ces derniers qui craignent que cela n'ouvre la voie à leur dissolution.

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Cette charte, inscrite dans la loi en août 2005, fixait le cadre moral et juridique des partis, leur fonctionnement, leur formation, leur création et leur mode de financement.

"Toutes (les) dispositions" de la loi portant charte des partis politiques "sont et demeurent abrogées", indique le décret du chef de la junte au Mali, le général Assimi Goïta, publié mardi au Journal officiel, nécessaire pour l'entrée en vigueur du texte.

Le projet de loi d'abrogation avait été adopté mardi par l'organe législatif créé par la junte, le Conseil national de transition (CNT) dont les membres ont été nommés par les militaires.

Fin avril, une concertation nationale organisée par la junte avait préconisé la dissolution des partis et le durcissement de leur création.

Cette rencontre - marquée par la présence des soutiens du régime mais boycottée par la plupart des formations politiques - avait également proposé la proclamation sans élection cette année du général Assimi Goïta comme président pour un mandat de cinq ans renouvelable.

Le multipartisme, ainsi que les libertés d'expression et d'association, ont été consacrés au Mali par la Constitution de 1992, année de la démocratisation.

Par cette abrogation de la charte des partis, la junte "a signé l'acte de décès du pluralisme politique au Mali", a dénoncé dans une tribune publiée lundi l'ancien ministre de la Justice, Mamadou Ismaïla Konaté, après l'adoption du projet de loi par le CNT.

Il y voit une "opération de mise au pas, une tentative de démolition systématique des contre-pouvoirs politiques" au Mali.

La junte a déjà suspendu la semaine dernière les activités des partis politiques et des associations, invoquant une "raison d'ordre public".

- Rare protestation -

Le gouvernement avait annoncé fin avril l'abrogation de la charte des partis, une décision interprétée par des juristes comme une étape vers leur dissolution.

"L'abrogation de cette loi ne met pas en cause l'existence des formations politiques", avait alors expliqué le directeur général de l'administration du territoire, Abdou Salam Diepkile, sur la chaîne publique ORTM. Selon lui, cette décision s'inscrit dans une volonté d'"arrêter la prolifération des partis politiques" dans le pays.

Craignant une dissolution, une coalition d'une centaine de partis s'est récemment formée pour "exiger la fin effective de la transition politico-militaire au plus tard le 31 décembre 2025" et appeler "à la mise en place d'un calendrier de retour rapide à l'ordre constitutionnel".

Dans un acte de protestation rare depuis l'arrivée au pouvoir de la junte, cette nouvelle coalition a réussi à mobiliser plusieurs centaines de personnes lors d'une manifestation début mai à Bamako.

Elle a aussi "catégoriquement" rejetée la décision de la junte de suspendre les activités des partis politiques et des associations.

Les militaires au pouvoir au Mali ont manqué à leur engagement de céder la place à des civils élus en mars 2024.

L'opposition dans le pays a déjà été visée par des mises en cause judiciaires, des dissolutions d'organisations, ainsi que par la pression du discours dominant sur la nécessité de faire corps autour de la junte dans un pays confronté depuis 2012 au jihadisme et à une grave crise économique.

Le Mali comme ses voisins du Niger et du Burkina Faso sont dirigés par des juntes militaires arrivés au pouvoir entre 2020 et 2023, qui se sont associés au sein d'une Alliance des Etats du Sahel (AES).

Des organisations de défense des droits humains accusent les trois régimes de réprimer les voix dissidentes au nom de la guerre contre les jihadistes.

N.Simek--TPP