The Prague Post - Fin des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens depuis 2022

EUR -
AED 4.259503
AFN 76.679168
ALL 96.578952
AMD 440.095222
ANG 2.076172
AOA 1062.411179
ARS 1682.054493
AUD 1.771588
AWG 2.087707
AZN 1.95786
BAM 1.955779
BBD 2.329375
BDT 141.328466
BGN 1.955779
BHD 0.435395
BIF 3415.762919
BMD 1.159837
BND 1.501884
BOB 7.991913
BRL 6.189941
BSD 1.156487
BTN 103.440877
BWP 16.54682
BYN 3.365563
BYR 22732.813218
BZD 2.326075
CAD 1.621064
CDF 2552.801739
CHF 0.932016
CLF 0.027439
CLP 1076.410139
CNY 8.206487
CNH 8.19751
COP 4331.952973
CRC 576.593741
CUC 1.159837
CUP 30.735691
CVE 110.263803
CZK 24.17936
DJF 205.947764
DKK 7.468605
DOP 72.449214
DZD 150.565366
EGP 55.030877
ERN 17.397561
ETB 178.479762
FJD 2.634281
FKP 0.87613
GBP 0.876019
GEL 3.129207
GGP 0.87613
GHS 13.103858
GIP 0.87613
GMD 84.0806
GNF 10047.890923
GTQ 8.859904
GYD 241.967373
HKD 9.029392
HNL 30.454669
HRK 7.532451
HTG 151.338357
HUF 381.585307
IDR 19308.799211
ILS 3.77603
IMP 0.87613
INR 103.640171
IQD 1515.083553
IRR 48829.15549
ISK 148.435757
JEP 0.87613
JMD 185.17799
JOD 0.822305
JPY 180.785597
KES 149.768374
KGS 101.428028
KHR 4626.949771
KMF 492.931088
KPW 1043.851042
KRW 1702.200219
KWD 0.356047
KYD 0.96379
KZT 593.603556
LAK 25105.727459
LBP 103579.27557
LKR 356.416131
LRD 205.287771
LSL 19.805485
LTL 3.424698
LVL 0.701574
LYD 6.305932
MAD 10.729684
MDL 19.643787
MGA 5193.943616
MKD 61.524332
MMK 2435.497299
MNT 4124.71575
MOP 9.275999
MRU 46.146499
MUR 53.549433
MVR 17.873006
MWK 2005.478229
MXN 21.216152
MYR 4.793025
MZN 74.12569
NAD 19.805485
NGN 1678.482261
NIO 42.559538
NOK 11.741928
NPR 165.505203
NZD 2.023325
OMR 0.444055
PAB 1.156587
PEN 3.892358
PGK 4.970946
PHP 68.007061
PKR 326.751453
PLN 4.234851
PYG 8087.9122
QAR 4.215454
RON 5.094702
RSD 117.318726
RUB 90.140964
RWF 1682.181739
SAR 4.350345
SBD 9.546149
SCR 15.67283
SDG 697.655699
SEK 10.962603
SGD 1.502912
SHP 0.870178
SLE 26.630031
SLL 24321.208392
SOS 659.792837
SRD 44.635146
STD 24006.292666
STN 24.499734
SVC 10.11989
SYP 12826.14314
SZL 19.819785
THB 37.242676
TJS 10.697984
TMT 4.071029
TND 3.412863
TOP 2.79261
TRY 49.294254
TTD 7.839915
TWD 36.409504
TZS 2856.668989
UAH 48.926169
UGX 4203.954363
USD 1.159837
UYU 45.979501
UZS 13765.850561
VES 284.580722
VND 30579.113291
VUV 141.201434
WST 3.253372
XAF 655.949879
XAG 0.020377
XAU 0.000275
XCD 3.134518
XCG 2.084377
XDR 0.815791
XOF 655.949879
XPF 119.331742
YER 276.388034
ZAR 19.852664
ZMK 10439.928661
ZMW 26.513712
ZWL 373.467173
  • AEX

    3.5700

    943.37

    +0.38%

  • BEL20

    -2.5200

    5036.86

    -0.05%

  • PX1

    23.4900

    8122.71

    +0.29%

  • ISEQ

    54.9600

    12836.29

    +0.43%

  • OSEBX

    1.2900

    1609.67

    +0.08%

  • PSI20

    -11.3700

    8110.74

    -0.14%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -56.9900

    4395.28

    -1.28%

  • N150

    8.0900

    3687.33

    +0.22%

Fin des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens depuis 2022

Fin des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens depuis 2022

Les premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens pour trouver une issue à la guerre se sont terminés vendredi à Istanbul après moins de deux heures de discussions, Kiev accusant Moscou d'avoir formulé des demandes territoriales "inacceptables".

Taille du texte:

En l'absence des présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui a ordonné à son armée d'envahir l'Ukraine le 24 février 2022 et qui n'a pas fait le déplacement en Turquie, les espoirs de progrès substantiels étaient minces.

Les deux délégations, menées par le ministre de la Défense côté ukrainien et par un conseiller de second plan côté russe, s'étaient retrouvées en début d'après-midi, entourées des médiateurs turcs.

Environ 1H40 plus tard, la rencontre au palais de Dolmabahçe était terminée et la teneur des échanges n'a pas été encore dévoilée.

Selon une source diplomatique ukrainienne interrogée par l'AFP, les négociateurs russes ont "présenté des demandes inacceptables qui vont au-delà de ce qui a été discuté avant la réunion", dont le retrait des forces de Kiev de "vastes parties du territoire" ukrainien, avant l'instauration du cessez-le-feu réclamé par l'Ukraine et ses alliés.

Cette source a néanmoins précisé qu'une reprise de ces pourparlers vendredi est encore "possible", mais pas encore "prévue".

Plus tôt, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, avait martelé qu'obtenir de la Russie un "cessez-le-feu inconditionnel" était la "priorité", ainsi que l'organisation d'une rencontre entre les présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine.

Autres requêtes ukrainiennes : le retour des enfants ukrainiens "déportés" en Russie selon Kiev - ce que Moscou dément - et un important échange de prisonniers de guerre.

Le négociateur russe, Vladimir Medinski, avait lui indiqué que Moscou voulait discuter des "causes profondes" du conflit et considérait ces pourparlers comme "la suite" de ceux, avortés, menés en 2022.

- "Premier signal" -

En déplacement en Albanie pour un sommet européen, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés à "une réaction forte" et des "sanctions" contre Moscou en cas d'échec des discussions.

Emmanuel Macron a lui estimé que la Russie n'avait pas "pas envie" de conclure un cessez-le-feu en Ukraine et qu'il allait falloir mettre une "pression accrue" pour l'y contraindre.

De son côté, le chancelier allemand Friedrich Merz s'est félicité de la tenue même des négociations entre Russes et Ukrainiens, estimant qu'il s'agissait d'un "premier signal, tout petit mais positif".

Dans cet intense ballet diplomatique, Donald Trump avait dit la veille être prêt à rencontrer le chef de l'Etat russe "dès qu'il sera possible d'organiser" un sommet, sans quoi "rien ne se passera" concernant le règlement du conflit.

Une telle rencontre est "certainement nécessaire", a acquiescé le Kremlin vendredi.

Jeudi, Russes et Ukrainiens avaient échangé des invectives, M. Zelensky qualifiant l'équipe envoyée par Moscou à Istanbul de "pure façade", la diplomatie russe le traitant en retour de "clown".

Si M. Medinski a assuré jeudi que la Russie était prête à de "possibles compromis", le Kremlin maintient des revendications maximalistes : que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d'armes occidentales.

M. Poutine souhaite, comme l'a souligné son négociateur, que les nouvelles discussions s'inscrivent dans "la suite" de ces pourparlers avortés il y a trois ans, aux cours desquels les Russes avaient campé sur ces positions maximalistes, inacceptables pour Kiev et ses alliés.

- "Le massacre doit cesser" -

"Le massacre doit cesser", a de son côté averti le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, présent à Istanbul.

Avant les discussions russo-ukrainiennes, Turcs, Ukrainiens et Américains avaient échangé ensemble environ une heure, ont affirmé des sources turques, en marge d'entretiens entre responsables ukrainiens et sécuritaires européens, accompagnés de l'émissaire américain Keith Kellogg, d'après une source ukrainienne.

Le week-end dernier, Vladimir Poutine avait surpris en proposant des négociations directes. Mais, mis au défi par Volodymyr Zelensky de se rendre à Istanbul pour négocier avec lui, le président russe n'a pas fait le déplacement.

Les Européens et Kiev avaient réclamé un cessez-le-feu préalable avant toute discussion entre Kiev et Moscou. Une demande rejetée par M. Poutine, au motif qu'une trêve prolongée permettrait à l'armée ukrainienne de se renforcer en recevant des armes occidentales, alors que les soldats russes ont l'avantage sur le front.

"Il est d'une importance cruciale qu'un cessez-le-feu soit mis en œuvre dès que possible", a insisté vendredi le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan

La Russie "ne veut pas la paix", a déploré le même jour la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, tandis que le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, a jugé que Moscou avait fait une "énorme erreur" en envoyant à Istanbul une équipe de "second rang".

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a pour sa part promis d'"accroître la pression" sur la Russie.

La Chine, proche partenaire de la Russie, a de son côté répété vouloir un accord de paix "juste" et "durable".

bur-ant-rbj-pop/thm

P.Svatek--TPP