The Prague Post - Fin de vie: les députés approuvent un article-clé créant un droit à l'aide à mourir

EUR -
AED 4.259503
AFN 76.679168
ALL 96.578952
AMD 440.095222
ANG 2.076172
AOA 1062.411179
ARS 1682.054493
AUD 1.771588
AWG 2.087707
AZN 1.95786
BAM 1.955779
BBD 2.329375
BDT 141.328466
BGN 1.955779
BHD 0.435395
BIF 3415.762919
BMD 1.159837
BND 1.501884
BOB 7.991913
BRL 6.189941
BSD 1.156487
BTN 103.440877
BWP 16.54682
BYN 3.365563
BYR 22732.813218
BZD 2.326075
CAD 1.621064
CDF 2552.801739
CHF 0.932016
CLF 0.027439
CLP 1076.410139
CNY 8.206487
CNH 8.19751
COP 4331.952973
CRC 576.593741
CUC 1.159837
CUP 30.735691
CVE 110.263803
CZK 24.17936
DJF 205.947764
DKK 7.468605
DOP 72.449214
DZD 150.565366
EGP 55.030877
ERN 17.397561
ETB 178.479762
FJD 2.634281
FKP 0.87613
GBP 0.876019
GEL 3.129207
GGP 0.87613
GHS 13.103858
GIP 0.87613
GMD 84.0806
GNF 10047.890923
GTQ 8.859904
GYD 241.967373
HKD 9.029392
HNL 30.454669
HRK 7.532451
HTG 151.338357
HUF 381.585307
IDR 19308.799211
ILS 3.77603
IMP 0.87613
INR 103.640171
IQD 1515.083553
IRR 48829.15549
ISK 148.435757
JEP 0.87613
JMD 185.17799
JOD 0.822305
JPY 180.785597
KES 149.768374
KGS 101.428028
KHR 4626.949771
KMF 492.931088
KPW 1043.851042
KRW 1702.200219
KWD 0.356047
KYD 0.96379
KZT 593.603556
LAK 25105.727459
LBP 103579.27557
LKR 356.416131
LRD 205.287771
LSL 19.805485
LTL 3.424698
LVL 0.701574
LYD 6.305932
MAD 10.729684
MDL 19.643787
MGA 5193.943616
MKD 61.524332
MMK 2435.497299
MNT 4124.71575
MOP 9.275999
MRU 46.146499
MUR 53.549433
MVR 17.873006
MWK 2005.478229
MXN 21.216152
MYR 4.793025
MZN 74.12569
NAD 19.805485
NGN 1678.482261
NIO 42.559538
NOK 11.741928
NPR 165.505203
NZD 2.023325
OMR 0.444055
PAB 1.156587
PEN 3.892358
PGK 4.970946
PHP 68.007061
PKR 326.751453
PLN 4.234851
PYG 8087.9122
QAR 4.215454
RON 5.094702
RSD 117.318726
RUB 90.140964
RWF 1682.181739
SAR 4.350345
SBD 9.546149
SCR 15.67283
SDG 697.655699
SEK 10.962603
SGD 1.502912
SHP 0.870178
SLE 26.630031
SLL 24321.208392
SOS 659.792837
SRD 44.635146
STD 24006.292666
STN 24.499734
SVC 10.11989
SYP 12826.14314
SZL 19.819785
THB 37.242676
TJS 10.697984
TMT 4.071029
TND 3.412863
TOP 2.79261
TRY 49.294254
TTD 7.839915
TWD 36.409504
TZS 2856.668989
UAH 48.926169
UGX 4203.954363
USD 1.159837
UYU 45.979501
UZS 13765.850561
VES 284.580722
VND 30579.113291
VUV 141.201434
WST 3.253372
XAF 655.949879
XAG 0.020377
XAU 0.000275
XCD 3.134518
XCG 2.084377
XDR 0.815791
XOF 655.949879
XPF 119.331742
YER 276.388034
ZAR 19.852664
ZMK 10439.928661
ZMW 26.513712
ZWL 373.467173
  • AEX

    3.5700

    943.37

    +0.38%

  • BEL20

    -2.5200

    5036.86

    -0.05%

  • PX1

    23.4900

    8122.71

    +0.29%

  • ISEQ

    54.9600

    12836.29

    +0.43%

  • OSEBX

    1.2900

    1609.67

    +0.08%

  • PSI20

    -11.3700

    8110.74

    -0.14%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -56.9900

    4395.28

    -1.28%

  • N150

    8.0900

    3687.33

    +0.22%

Fin de vie: les députés approuvent un article-clé créant un droit à l'aide à mourir
Fin de vie: les députés approuvent un article-clé créant un droit à l'aide à mourir / Photo: Thomas SAMSON - AFP

Fin de vie: les députés approuvent un article-clé créant un droit à l'aide à mourir

Les députés ont approuvé samedi la création d'un "droit à l'aide à mourir", et rétabli le principe selon lequel les patients devront s'auto-administrer la substance létale, sauf lorsqu'ils ne sont pas en capacité de le faire, lors de l'examen de la proposition de loi d'Olivier Falorni.

Taille du texte:

L'article créant ce droit a été adopté par 75 voix, contre 41. Un vote sur l'ensemble du texte relatif "au droit à l'aide à mourir" est prévu le 27 mai.

L'hémicycle est revenu sur la version adoptée en commission mi-avril, qui accordait à la personne souhaitant recourir à l'aide à mourir la liberté de choisir entre auto-administration du produit létal et administration par un médecin ou un infirmier.

Les députés ont adopté samedi un amendement du gouvernement précisant que celle-ci ne sera possible que lorsque le patient "n'est pas en mesure physiquement d'y procéder", revenant à la version initiale.

"La position du gouvernement, c'est de dire (que) le principe, c'est l'auto-administration, l'exception c'est l'accompagnement", a déclaré dans l'hémicycle la ministre de la Santé Catherine Vautrin.

Pour plusieurs députés, il s'agissait "d'un point de rupture de l'équilibre du texte", selon les mots de la députée Horizons et ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo, qui a plaidé la nécessité d'être "à l'écoute des soignants pour la construction de ce texte".

A l'inverse, l'auteur et rapporteur du texte Olivier Falorni a exprimé son "désaccord" avec la remise en cause du "libre choix", rappelant qu'il s'agissait d'un "des points cruciaux" pour la Convention citoyenne qui avait été mise en place par le président de la République pour réfléchir sur le sujet.

Ce que "je redoute, explique M. Falorni, c'est qu'un "malade qui aurait dit +oui docteur, je le veux, je persiste, je maintiens, je veux une aide à mourir+" ne soit au final "pas en mesure de le faire pour "des raisons diverses", comme "l'angoisse" ou le "stress".

Pour Catherine Vautrin, l'auto-administration traduit en acte jusqu'au dernier moment la "volonté" de mourir du patient.

Mais peut-être "qu'effectivement le cas du patient qui a dit oui, je m'auto-administre, mais qui, au moment de boire le produit, par exemple, ou de se l'injecter n'est pas en capacité, nécessite peut-être à ce moment là un accompagnement", a-t-elle avancé.

"Si on laisse l'appréciation au médecin de déterminer ce qu'est l'incapacité physique à le faire", certains pourraient juger que le stress en est une, et d'autres, non, ce "n'est pas acceptable", s'est inquiété le député PS Stéphane Delautrette.

- "Droit" contre "liberté" -

Un amendement pour permettre à un "proche" d'administrer le produit létal a été rejeté. Comme un autre souhaitant ouvrir la possibilité d'une aide à mourir en tenant compte des directives anticipées.

Dans la soirée, l'hémicycle a commencé à discuter d'un autre article-clé, celui définissant les critères d'éligibilité à l'aide à mourir.

Cinq critères cumulatifs sont prévus dans le texte issu de la commission: être âgé d'au moins 18 ans; français ou résidant en France; atteint d'une "affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale"; cette dernière provoquant une "souffrance physique ou psychologique" réfractaire aux traitements ou insupportable; être apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée.

Peu avant minuit, un amendement souhaitant ouvrir l'accès à l'aide à mourir dès 16 ans, avec le consentement des parents, porté par le député insoumis Hadrien Clouet, a été rejeté.

Plus tôt dans la journée, les députés ont débattu sur la définition de l'aide à mourir et la sémantique, certains opposants tentant, sans succès, de lui substituer les notions de "suicide assisté" et "d'euthanasie".

D'autres ont voulu remettre en cause la notion de "droit" à l'aide à mourir, estimant aller trop loin avec "un droit" et lui préférant la simple "liberté" qui offre une possibilité.

La droite a connu les mêmes revers lorsqu'elle a voulu préciser la notion en aide "active" à mourir.

"L'aide à mourir, cela existe déjà. Et tous les médecins, toutes les infirmières font de l'aide à mourir. Nous aidons à mourir sans provoquer la mort", s'est inquiété Philippe Juvin (Les Républicains).

"Administrer une substance létale, en quoi est-ce que ça peut être une aide ? Ce sera toujours administrer la mort", s'est agacé Christophe Bentz (Rassemblement national).

Dépassant les clivages politiques, la proposition de loi sur l'aide à mourir devrait continuer d'être âprement débattue dans l'hémicycle lundi dès 09H00. Quelque 1.774 amendements doivent encore être étudiés.

D.Dvorak--TPP