The Prague Post - Le Bureau des embuscades: quand aller à la Maison Blanche devient un test de sang froid

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Le Bureau des embuscades: quand aller à la Maison Blanche devient un test de sang froid
Le Bureau des embuscades: quand aller à la Maison Blanche devient un test de sang froid / Photo: Jim WATSON - AFP

Le Bureau des embuscades: quand aller à la Maison Blanche devient un test de sang froid

Il fut un temps où être invité à se rendre dans le Bureau ovale de la Maison Blanche était très convoité. Sous Donald Trump, c'est devenu un ticket d'entrée pour une possible embuscade politique impitoyable.

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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa est la dernière victime en date d'une série qui a commencé avec une réunion explosive entre Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky en février.

Le président américain a transformé ce qui n'était sous son prédécesseur Joe Biden qu'une simple occasion de photos diplomatiques en difficile épreuve jouée en direct à la télévision.

Le spectacle est devenu familier: un dirigeant perché sur le bord de son fauteuil capitonné, devant la célèbre cheminée du Bureau ovale, attendant nerveusement le sort qui lui sera réservé.

Le républicain de 78 ans jouera-t-il la carte du charme? Montrera-t-il les nouvelles dorures qu'il a fièrement installées dans l'antre de la présidence américaine? Défiera-t-il son invité sur les droits de douane, le commerce ou l'aide militaire américaine?

Ou va-t-il purement et simplement lui rentrer dedans?

Personne ne le sait avant d'arriver. Les dirigeants savent seulement que lorsque les caméras seront autorisées à pénétrer dans la pièce, ils seront sur la corde raide.

La chaleur et l'espace confiné ajoutent à la tension alors que le milliardaire imprévisible tente de mettre son invité dans l'embarras et de prendre le dessus.

Donald Trump a placé la barre haut lorsqu'il a reçu Volodymyr Zelensky le 28 février.

- "Eteignez les lumières" -

Les tensions liées au pivot soudain de Washington vers la Russie ont éclaté au grand jour lorsque le président américain, rouge de colère, a réprimandé vertement le dirigeant ukrainien, l'accusant de manquer de gratitude pour l'aide militaire américaine.

Beaucoup se sont demandé s'il s'agissait d'une embuscade délibérée.

Depuis, l'objectif des capitales étrangères est "d'éviter un Zelensky".

La visite du président sud-africain mercredi est celle qui a ressemblé le plus à une redite, et cette fois, elle était clairement planifiée.

Il est arrivé avec les golfeurs sud-africains Ernie Els et Retief Goosen, dans l'espoir d'adoucir M. Trump, passionné de ce sport. Et contrecarrer ses accusations infondées d'un "génocide" supposé commis contre les fermiers blancs en Afrique du Sud.

Le visage du président sud-africain a trahi sa perplexité quand Donald Trump a demandé soudain qu'on "éteigne les lumières" et qu'on lance une vidéo.

Sur les images, des hommes politiques sud-africains scandaient "Tuez l'agriculteur". M. Ramaphosa, stupéfait, a regardé l'écran, puis M. Trump, et à nouveau l'écran.

Mais à la différence du président ukrainien qui a argumenté face à un Donald Trump de plus en plus en colère, le chef de l'Etat sud-africain a gardé son calme.

On ne lui a pas demandé de quitter la Maison Blanche à la différence du président ukrainien qui a raté le repas.

D'autres dirigeants sont arrivés fin prêts. Certains sont sortis pratiquement indemnes de l'épreuve, voire avec une certaine gloire.

- "Les audiences, c'est de l'or"-

Malgré sa nervosité palpable, le Premier ministre canadien Mark Carney a tenu bon quand Donald Trump a réclamé que son pays devienne le 51e Etat américain, martelant qu'il n'avait "jamais été à vendre".

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a convaincu M. Trump avec une lettre du roi Charles III, tandis que le président français Emmanuel Macron a repris son numéro de camaraderie diplomatique, gestes d'affection à l'appui.

Les alliés idéologiques du moment sont les plus chanceux, comme le Salvadorien Nayib Bukele accueilli chaleureusement après avoir accepté d'accueillir des migrants dans une méga-prison.

Mais certains ont été mis dans l'embarras. Si le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reçu un accueil digne du premier invité étranger du second mandat de Donald Trump, il en a été tout autrement à son retour en avril.

Les caméras n'ont pas manqué sa mine stupéfaite lorsque le président américain a annoncé des négociations directes avec l'Iran.

Une sorte de télé-réalité, pour un président issu du monde des médias. Après la passe d'armes avec Volodymyr Zelensky, il s'était félicité d'un "grand moment de télévision".

L'un de ses conseillers a renchéri après la venue de M. Ramaphosa. "On est littéralement regardés dans le monde entier en ce moment même", a lancé Jason Miller sur X. "Les audiences, c'est de l'or!"

E.Cerny--TPP