The Prague Post - Salvador: "Je me fiche d'être taxé de dictateur", dit le président Bukele

EUR -
AED 4.171961
AFN 79.122198
ALL 98.0054
AMD 436.725149
ANG 2.03286
AOA 1042.173812
ARS 1345.272044
AUD 1.760099
AWG 2.046003
AZN 1.925379
BAM 1.951899
BBD 2.29674
BDT 139.002162
BGN 1.953122
BHD 0.428187
BIF 3386.116903
BMD 1.13588
BND 1.465664
BOB 7.860289
BRL 6.404315
BSD 1.137541
BTN 97.455776
BWP 15.269681
BYN 3.722643
BYR 22263.240097
BZD 2.284923
CAD 1.559369
CDF 3254.295311
CHF 0.936536
CLF 0.027827
CLP 1067.851829
CNY 8.183219
CNH 8.17066
COP 4666.534147
CRC 579.047694
CUC 1.13588
CUP 30.100809
CVE 110.044558
CZK 24.887801
DJF 202.567781
DKK 7.457733
DOP 67.166339
DZD 149.723675
EGP 56.460484
ERN 17.038194
ETB 155.317019
FJD 2.561868
FKP 0.840142
GBP 0.841079
GEL 3.112407
GGP 0.840142
GHS 11.636689
GIP 0.840142
GMD 81.783526
GNF 9859.466437
GTQ 8.736499
GYD 237.98327
HKD 8.912469
HNL 29.63802
HRK 7.530085
HTG 148.911699
HUF 403.859151
IDR 18534.43135
ILS 4.003402
IMP 0.840142
INR 97.674966
IQD 1490.11499
IRR 47848.927731
ISK 144.601162
JEP 0.840142
JMD 181.448916
JOD 0.805389
JPY 163.909131
KES 146.752775
KGS 99.332688
KHR 4561.861642
KMF 493.53615
KPW 1022.252415
KRW 1559.846607
KWD 0.348363
KYD 0.947901
KZT 582.602925
LAK 24568.783613
LBP 101920.831363
LKR 340.517872
LRD 226.935401
LSL 20.373488
LTL 3.353957
LVL 0.687082
LYD 6.192704
MAD 10.460392
MDL 19.564808
MGA 5169.734971
MKD 61.490603
MMK 2384.838862
MNT 4061.482756
MOP 9.192286
MRU 44.965519
MUR 52.057471
MVR 17.560567
MWK 1972.47477
MXN 21.854834
MYR 4.833734
MZN 72.594138
NAD 20.373488
NGN 1799.948587
NIO 41.857073
NOK 11.546909
NPR 155.931696
NZD 1.894857
OMR 0.436754
PAB 1.137526
PEN 4.118468
PGK 4.673679
PHP 63.467843
PKR 321.977581
PLN 4.2749
PYG 9088.952969
QAR 4.147691
RON 5.057056
RSD 117.20706
RUB 89.721925
RWF 1609.497097
SAR 4.260379
SBD 9.485466
SCR 16.411188
SDG 682.097674
SEK 10.931018
SGD 1.467335
SHP 0.892623
SLE 25.806714
SLL 23818.827447
SOS 650.106287
SRD 42.195082
STD 23510.414321
SVC 9.953062
SYP 14768.545432
SZL 20.364564
THB 37.211671
TJS 11.261341
TMT 3.981258
TND 3.386017
TOP 2.660339
TRY 44.461127
TTD 7.718538
TWD 34.096812
TZS 3050.636391
UAH 47.247278
UGX 4142.701307
USD 1.13588
UYU 47.424998
UZS 14599.817793
VES 107.734233
VND 29606.70169
VUV 136.963532
WST 3.123112
XAF 654.654236
XAG 0.033004
XAU 0.000339
XCD 3.069772
XDR 0.814183
XOF 654.657112
XPF 119.331742
YER 276.984376
ZAR 20.307822
ZMK 10224.286233
ZMW 30.541818
ZWL 365.752767
  • AEX

    3.9600

    924.3

    +0.43%

  • BEL20

    5.4000

    4508.15

    +0.12%

  • PX1

    48.1300

    7811.79

    +0.62%

  • ISEQ

    -2.2900

    11447.36

    -0.02%

  • OSEBX

    11.6100

    1581.07

    +0.74%

  • PSI20

    -11.1800

    7444.76

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    19.9100

    2639.43

    +0.76%

  • N150

    21.4200

    3591.43

    +0.6%

Salvador: "Je me fiche d'être taxé de dictateur", dit le président Bukele
Salvador: "Je me fiche d'être taxé de dictateur", dit le président Bukele / Photo: Marvin RECINOS - AFP

Salvador: "Je me fiche d'être taxé de dictateur", dit le président Bukele

Le président Nayib Bukele a déclaré qu'il préférait être qualifié de "dictateur" plutôt que de permettre aux criminels de circuler librement, défiant ainsi ses détracteurs dans un discours dimanche marquant le premier anniversaire de sa réélection.

Taille du texte:

"Je me fiche d'être taxé de dictateur. Je préfère être traité de dictateur que de voir des Salvadoriens se faire tuer dans les rues", a déclaré le président salvadorien au pouvoir depuis 2019.

M. Bukele a justifié de récentes arrestations de militants des droits humains au nom de la lutte anticorruption menée par son gouvernement, et nié qu'elles étaient le reflet de persécutions politiques.

"On dit que nous emprisonnons des défenseurs des droits humains, des dissidents, des opposants au régime (...) Comment pouvons-nous lutter contre la corruption si toute l'opposition bénéficie d'une impunité garantie ?", a déclaré le chef de l'Etat, se gardant de nommer les personnes à qui il faisait référence.

"Nous restons concentrés sur les résultats", a-t-il encore déclaré. "Contrairement aux mensonges qu'ils propagent jour et nuit, nous avons obtenu plus de résultats que n'importe quel autre gouvernement dans toute notre histoire."

La guerre menée par M. Bukele contre les gangs est largement reconnue pour avoir fait chuter le taux d'homicides au plus bas niveau depuis trente ans mais le dirigeant du pays latino-américain fait face à une vague de critiques depuis l'arrestation, le 18 mai, de Ruth Lopez, une avocate et militante reconnue.

Agée de 47 ans, cette dirigeante d'une ONG de défense des droits humains, critique de la politique sécuritaire du président salvadorien, est venue en aide aux familles de 252 migrants vénézuéliens emprisonnés au Salvador après leur expulsion des Etats-Unis.

Le président salvadorien est devenu un partenaire clé de son homologue américain Donald Trump dans sa politique de lutte contre l'immigration illégale.

Lorsque Ruth Lopez travaillait comme conseillère de l'ancien président du Tribunal suprême électoral, Eugenio Chicas, elle "a collaboré au détournement de fonds des caisses de l'Etat", a soutenu le parquet salvadorien en mai, peu après son arrestation.

- "Escalade autoritaire" -

Treize organisations internationales de défense des droits humains, dont Amnesty International et l'association WOLA, basée à Washington, ont immédiatement condamné son arrestation et exigé sa "libération immédiate", et appelé "le gouvernement salvadorien à garantir son intégrité physique et son droit à une procédure régulière".

Deux militants qui avaient soutenu une manifestation de paysans ont également été arrêtés en mai. Tout comme, en février, le dirigeant de l'Unité de défense des droits humains et communautaires (UNIDEHC), Fidel Zavala, accusé de liens avec des gangs.

Le mois dernier, des alliés de M. Bukele au Parlement ont imposé une loi sur les agents étrangers, prévoyant une taxe de 30% sur les organisations recevant des financements de l'étranger et les obligeant à s'inscrire dans un registre spécial.

Le commissaire aux droits de l'Homme de M. Bukele, Andres Guzman, qui a défendu le président contre des accusations de violations des droits humains, a déclaré à l'AFP à la fin du mois de mai qu'il avait démissionné.

"Il y a une escalade autoritaire", depuis le début du second mandat de M. Bukele, a déclaré à l'AFP Ingrid Escobar, directrice de l'ONG Humanitarian Legal Aid. "C'est la consolidation de la dictature", a-t-elle ajouté.

S.Janousek--TPP