The Prague Post - Nancy : les militants antinucléaire poursuivis pour une manif à Bure relaxés en appel

EUR -
AED 4.18346
AFN 79.728517
ALL 97.940242
AMD 436.750093
ANG 2.038394
AOA 1044.436875
ARS 1352.556513
AUD 1.755667
AWG 2.050149
AZN 1.938881
BAM 1.950221
BBD 2.299378
BDT 139.201771
BGN 1.953422
BHD 0.429359
BIF 3390.899293
BMD 1.138972
BND 1.464727
BOB 7.868968
BRL 6.397032
BSD 1.138822
BTN 97.507217
BWP 15.235471
BYN 3.726818
BYR 22323.843801
BZD 2.287514
CAD 1.558552
CDF 3281.377265
CHF 0.937898
CLF 0.027685
CLP 1062.398684
CNY 8.173227
CNH 8.19252
COP 4688.74753
CRC 580.527092
CUC 1.138972
CUP 30.182748
CVE 109.950453
CZK 24.762098
DJF 202.790685
DKK 7.459028
DOP 67.237646
DZD 149.73259
EGP 56.505864
ERN 17.084574
ETB 155.501604
FJD 2.564738
FKP 0.838589
GBP 0.841917
GEL 3.108922
GGP 0.838589
GHS 11.672353
GIP 0.838589
GMD 80.295573
GNF 9872.755955
GTQ 8.752959
GYD 238.61129
HKD 8.937454
HNL 29.703025
HRK 7.533385
HTG 149.33394
HUF 402.997798
IDR 18584.37217
ILS 3.985661
IMP 0.838589
INR 97.671405
IQD 1492.131301
IRR 47950.704885
ISK 144.02251
JEP 0.838589
JMD 181.909592
JOD 0.807529
JPY 165.12412
KES 147.223335
KGS 99.602939
KHR 4569.046301
KMF 490.332047
KPW 1025.045706
KRW 1550.345471
KWD 0.348536
KYD 0.949002
KZT 580.918106
LAK 24585.915518
LBP 102036.18524
LKR 340.743702
LRD 227.186182
LSL 20.223644
LTL 3.363087
LVL 0.688953
LYD 6.202257
MAD 10.423979
MDL 19.62706
MGA 5137.310841
MKD 61.532381
MMK 2391.29307
MNT 4076.0828
MOP 9.203393
MRU 45.230604
MUR 51.948066
MVR 17.545878
MWK 1974.669432
MXN 21.829553
MYR 4.818413
MZN 72.83747
NAD 20.223644
NGN 1776.39712
NIO 41.920075
NOK 11.517464
NPR 156.042278
NZD 1.894056
OMR 0.43793
PAB 1.138822
PEN 4.129486
PGK 4.681607
PHP 63.666215
PKR 321.258232
PLN 4.285668
PYG 9092.986724
QAR 4.153916
RON 5.040971
RSD 117.191057
RUB 90.230687
RWF 1611.877386
SAR 4.271445
SBD 9.499512
SCR 16.192369
SDG 683.383582
SEK 10.981856
SGD 1.469205
SHP 0.895053
SLE 25.797975
SLL 23883.665682
SOS 650.940642
SRD 42.075884
STD 23574.413012
SVC 9.966488
SYP 14808.713926
SZL 20.217163
THB 37.300755
TJS 11.258417
TMT 3.99779
TND 3.378136
TOP 2.667581
TRY 44.672443
TTD 7.706465
TWD 34.13327
TZS 2995.495499
UAH 47.169557
UGX 4123.186261
USD 1.138972
UYU 47.334585
UZS 14553.365636
VES 111.959914
VND 29674.766653
VUV 137.329642
WST 3.132502
XAF 653.959831
XAG 0.031675
XAU 0.000342
XCD 3.078127
XDR 0.8164
XOF 654.085787
XPF 119.331742
YER 277.108897
ZAR 20.238689
ZMK 10252.111574
ZMW 28.213836
ZWL 366.748398
  • AEX

    4.4400

    929.93

    +0.48%

  • BEL20

    13.1000

    4531.08

    +0.29%

  • PX1

    14.8000

    7804.87

    +0.19%

  • ISEQ

    17.4100

    11622.21

    +0.15%

  • OSEBX

    1.5800

    1584.61

    +0.1%

  • PSI20

    32.6500

    7454.01

    +0.44%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    26.1900

    2671.78

    +0.99%

  • N150

    7.1800

    3596.84

    +0.2%

Nancy : les militants antinucléaire poursuivis pour une manif à Bure relaxés en appel
Nancy : les militants antinucléaire poursuivis pour une manif à Bure relaxés en appel / Photo: FRANCOIS NASCIMBENI - AFP/Archives

Nancy : les militants antinucléaire poursuivis pour une manif à Bure relaxés en appel

La cour d'appel de Nancy a infirmé jeudi le jugement qui avait condamné trois militants antinucléaires pour "attroupement" lors d'une manifestation en 2017 contre le projet de stockage souterrain de déchets radioactifs à Bure (Meuse).

Taille du texte:

"Les pièces et les débats ne permettent pas" d'apporter à la cour la preuve que les sommations de dispersion des gendarmes ont été cumulativement annoncées, entendues ou vues par les prévenus, et que ces derniers ont pris part à l'"attroupement" le 15 août 2017, a déclaré le président de la cour.

Ces trois éléments doivent être démontrés pour que des prévenus soient déclarés coupables d'"attroupement". Or, "aucune pièce ne précise les modalités de sommation" des gendarmes, leur contenu ou "leur portée", a-t-il poursuivi.

La cour a aussi estimé qu'il apparaît que des vidéos, mentionnées dans l'ordonnance de renvoi des prévenus devant le tribunal correctionnel "n'ont pas été exploitées".

Il était reproché à trois militants de s'être maintenus, le 15 août 2017, malgré les sommations de dispersion de la gendarmerie, dans une manifestation organisée à proximité du site du projet Cigéo, où l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) souhaite enfouir 83.000 mètres cubes des déchets les plus dangereux du parc nucléaire français pour des millénaires.

L'avocate générale Béatrice Bossard avait requis quatre mois de prison avec sursis à l'encontre de chacun des trois militants, estimant qu'ils poursuivaient, en ce jour d'été 2017, "un objectif clair d'affrontement" avec la gendarmerie et qu'ils avaient "largement dépassé les limites de la liberté d'expression".

Elle a rappelé à l'audience, le 24 avril, que l'un des militants était vêtu "de noir" et "encapuchonné", et avait relaté des échanges téléphoniques qui témoignaient "de toute évidence d'une volonté de sabotage".

A l'audience, où la salle était remplie, avec une quarantaine de personnes debout pour suivre les débats, les avocats de la défense avaient plaidé la relaxe des trois prévenus, après une longue procédure et des moyens d'enquête dont ils ont déploré la "disproportion".

Pour eux, il manquait dans ce dossier des éléments pouvant prouver que les sommations avaient été prononcées dans les règles par les gendarmes ou encore que les prévenus étaient bien présents dans le cortège au moment des sommations ou qu'ils voulaient s'y maintenir par la suite.

- Moyens conséquents -

Les prévenus avaient tour à tour dénoncé une procédure très lourde, ouverte depuis près de huit ans et qui a mobilisé des moyens d'enquête très conséquents, réservés d'ordinaire aux affaires de criminalité organisée, dont des IMSI-catchers - qui permettent d'intercepter en masse les données de connexion des téléphones portables.

L'un des prévenus, Joël Domenjoud, avait évoqué des "mesures de surveillance extrêmement intrusives" imposées à l'encontre de "centaines de personnes", quand une autre, Angélique Huguin, avait déclaré au nom du collectif : "Nous nous accrochons à la justice, quand bien même nous ne sommes pas dupes de son possible dévoiement par une machine policière et judiciaire qui s'emballe lorsque la puissance de l'Etat nucléocrate s'en empare pour écraser une lutte".

Ils ont ensuite fait usage de leur droit au silence, refusant de répondre aux questions de la cour.

A l'origine de ce dossier se trouve une information judiciaire menée pendant 3 ans et 4 mois par un juge de Bar-le-Duc (Meuse), qui avait abouti à la mise en examen de 10 personnes, dont l'avocat Etienne Ambroselli.

Sept militants avaient finalement été renvoyés en procès à l'issue de l'enquête, poursuivis notamment pour "association de malfaiteurs", les autres bénéficiant d'un non-lieu.

Six avaient été condamnés en première instance (mais aucun pour association de malfaiteurs), puis seulement trois en appel et sur des faits mineurs, les quatre autres étant relaxés de toutes les charges initialement retenues.

En septembre 2024, la Cour de cassation avait ordonné la tenue d'un nouveau procès, au motif que la cour d'appel n'avait "pas justifié sa décision", ne s'étant pas prononcée sur la possible "atteinte disproportionnée à la liberté d'expression des prévenus".

V.Nemec--TPP