The Prague Post - Blocages en Bolivie: Evo Morales visé par une plainte pour "terrorisme"

EUR -
AED 4.186468
AFN 79.785191
ALL 97.86218
AMD 437.061435
ANG 2.039845
AOA 1045.180918
ARS 1350.64824
AUD 1.754484
AWG 2.045103
AZN 1.942155
BAM 1.951609
BBD 2.301015
BDT 139.300867
BGN 1.956955
BHD 0.429712
BIF 3352.100163
BMD 1.139782
BND 1.465769
BOB 7.87457
BRL 6.366488
BSD 1.139633
BTN 97.576631
BWP 15.246317
BYN 3.729472
BYR 22339.735867
BZD 2.289142
CAD 1.560824
CDF 3282.573846
CHF 0.936907
CLF 0.027755
CLP 1065.070154
CNY 8.194409
CNH 8.196598
COP 4700.462792
CRC 580.940362
CUC 1.139782
CUP 30.204235
CVE 110.701416
CZK 24.783476
DJF 202.562584
DKK 7.458627
DOP 67.532557
DZD 149.841545
EGP 56.55088
ERN 17.096737
ETB 152.816377
FJD 2.564857
FKP 0.839186
GBP 0.84243
GEL 3.112051
GGP 0.839186
GHS 11.630176
GIP 0.839186
GMD 80.924959
GNF 9864.817442
GTQ 8.759191
GYD 238.781154
HKD 8.944095
HNL 29.646184
HRK 7.537614
HTG 149.440249
HUF 403.42543
IDR 18591.390339
ILS 3.991832
IMP 0.839186
INR 97.789121
IQD 1493.114999
IRR 47999.092447
ISK 144.011951
JEP 0.839186
JMD 182.039091
JOD 0.808151
JPY 165.090083
KES 147.606159
KGS 99.674413
KHR 4581.925817
KMF 491.820448
KPW 1025.775423
KRW 1551.677458
KWD 0.348785
KYD 0.949677
KZT 581.331654
LAK 24593.659954
LBP 102618.484074
LKR 340.986274
LRD 227.276918
LSL 20.277164
LTL 3.365482
LVL 0.689443
LYD 6.228956
MAD 10.44896
MDL 19.641032
MGA 5111.924648
MKD 61.578353
MMK 2392.995402
MNT 4078.984513
MOP 9.209945
MRU 45.186719
MUR 52.082403
MVR 17.558393
MWK 1979.236469
MXN 21.801941
MYR 4.818435
MZN 72.900915
NAD 20.277159
NGN 1776.374161
NIO 41.948236
NOK 11.527589
NPR 156.153363
NZD 1.893344
OMR 0.438244
PAB 1.139633
PEN 4.16139
PGK 4.681942
PHP 63.684248
PKR 321.650824
PLN 4.287954
PYG 9099.459908
QAR 4.149663
RON 5.04092
RSD 117.178797
RUB 89.863194
RWF 1619.63085
SAR 4.27481
SBD 9.514209
SCR 16.709361
SDG 684.443546
SEK 10.991048
SGD 1.46947
SHP 0.89569
SLE 25.702517
SLL 23900.668165
SOS 651.38984
SRD 42.105886
STD 23591.195342
SVC 9.973583
SYP 14819.256065
SZL 20.265753
THB 37.342127
TJS 11.266432
TMT 3.989239
TND 3.355235
TOP 2.669489
TRY 44.70079
TTD 7.711951
TWD 34.167035
TZS 2997.628205
UAH 47.203136
UGX 4126.121506
USD 1.139782
UYU 47.368282
UZS 14577.817817
VES 112.143298
VND 29695.891749
VUV 137.427405
WST 3.134732
XAF 654.425377
XAG 0.031643
XAU 0.000343
XCD 3.080319
XDR 0.816981
XOF 652.529546
XPF 119.331742
YER 277.366471
ZAR 20.283459
ZMK 10259.413807
ZMW 28.233921
ZWL 367.009481
  • AEX

    4.4400

    929.93

    +0.48%

  • BEL20

    13.1000

    4531.08

    +0.29%

  • PX1

    14.8000

    7804.87

    +0.19%

  • ISEQ

    17.4100

    11622.21

    +0.15%

  • OSEBX

    1.5800

    1584.61

    +0.1%

  • PSI20

    32.6500

    7454.01

    +0.44%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    26.1900

    2671.78

    +0.99%

  • N150

    7.1800

    3596.84

    +0.2%

Blocages en Bolivie: Evo Morales visé par une plainte pour "terrorisme"
Blocages en Bolivie: Evo Morales visé par une plainte pour "terrorisme" / Photo: JORGE BERNAL - AFP

Blocages en Bolivie: Evo Morales visé par une plainte pour "terrorisme"

Le conflit qui oppose le gouvernement bolivien à l'ancien président Evo Morales, qui ambitionne de revenir au pouvoir, a franchi un nouveau cap jeudi, avec le dépôt d'une plainte à son encontre pour "terrorisme" et sept autres infractions pénales.

Taille du texte:

Ce dépôt de plainte intervient après la diffusion d'un enregistrement audio présumé dans lequel une voix, attribuée à l'ex-chef d'Etat, appelle à bloquer les principales routes menant à La Paz, la capitale administrative du pays.

L'enregistrement a été transmis mercredi aux médias par un ancien dirigeant proche de l'ex-président de gauche.

"Parmi les principales infractions dénoncées figurent le terrorisme, l'incitation publique à commettre des infractions et les atteintes à la sécurité des services publics", a déclaré le ministre de la Justice, César Siles, auprès de la presse.

Depuis lundi, les partisans d'Evo Morales bloquent les principales routes du centre du pays, notamment dans le département de Cochabamba, son fief politique.

Ils réclament la démission du président Luis Arce, qu'ils accusent d'être responsable de la profonde crise économique que traverse le pays et d'avoir manipulé le pouvoir judiciaire et le corps électoral pour exclure M. Morales de la présidentielle du 17 août.

Pour le gouvernement, ces barrages visent à empêcher l'élection présidentielle et forcer une candidature de M. Morales, qui a gouverné à trois reprises entre 2006 et 2019 et que la justice a déclaré inéligible pour avoir dépassé le nombre autorisé de réélections.

- "Aucun chantage" -

"Nous n'accepterons aucun chantage", a assuré le ministre Siles.

La loi bolivienne prévoit une peine de 15 à 20 ans de prison pour terrorisme.

Le nombre de barrages ne cesse d'augmenter depuis lundi, lorsque le gouvernement en a recensé une vingtaine. "Il y a plus de 40 points de blocage" dans le pays, a assuré jeudi la vice-ministre de la Communication, Gabriela Alcon.

Selon elle, 30 policiers ont été blessés dans des affrontements avec des manifestants depuis le début de la semaine. Les partisans du premier chef d'Etat bolivien d'origine indigène évoquent aussi des blessés, sans en préciser cependant le nombre.

Le ministre de l'Economie, Marcelo Montenegro, a indiqué de son côté que les blocages causaient chaque jour des pertes de 100 à 150 millions de dollars.

La Bolivie est plongée dans une profonde crise économique, en raison notamment d'une pénurie de carburant provoquée par un manque de devises étrangères.

Evo Morales vit retranché sous la protection de ses partisans dans son fief du centre du pays, dont il n'a pu sortir depuis sept mois, étant visé par un mandat d'arrêt pour une affaire de traite de mineure qu'il nie.

Selon le parquet, il aurait entretenu en 2015, alors qu'il dirigeait le pays, une relation avec une adolescente de 15 ans avec le consentement des parents de cette dernière, en échange d'avantages.

En novembre 2019, le gouvernement de droite de l'époque avait déjà porté plainte contre Evo Morales pour "terrorisme", après la diffusion d'un enregistrement audio dans lequel une voix, attribuée à Morales, ordonnait le blocage des routes du pays, en pleine crise sociale après sa démission.

L'ancien chef de l'Etat avait nié les faits. L'affaire n'a pas été instruite après l'arrivée au pouvoir de Luis Arce, son ancien ministre de l'Economie.

B.Barton--TPP