The Prague Post - Bourget: le décollage tardif du drone européen

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Bourget: le décollage tardif du drone européen
Bourget: le décollage tardif du drone européen / Photo: Bertrand GUAY - AFP

Bourget: le décollage tardif du drone européen

A la traîne sur le front des drones et face à l’évolution fulgurante des technologies en Ukraine, l'Europe a apporté quelques réponses pour accélérer leur industrialisation au Bourget devenu cette année le salon du drone.

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Le plus grand rendez-vous mondial de l’aérospatial, qui s’achève dimanche, a été marqué par une vague de partenariats entre grands groupes européens et PME.

Objectif: trouver un équilibre nécessaire pour industrialiser cette arme qui bouleverse les règles du jeu des conflits modernes et nécessite de rester à la pointe.

Le groupe italien Leonardo s'est allié à l'entreprise turque Baykar afin d'"accélérer de manière sans précédent la technologie des drones au niveau européen", a souligné le patron de Leonardo, Roberto Cingolani. Intégrer de l'électronique sophistiquée italienne sur une plateforme turque robuste aidera à la certification et à la distribution du drone en Europe.

Le drone du groupe turc, Bayraktar TB2, a montré une efficacité notable au début de la guerre en Ukraine en ciblant les colonnes russes et en guidant des frappes d'artillerie, mais il est vite devenu inopérant à cause du brouillage russe.

Depuis les capacités des drones et de la lutte anti-drones évoluent sans cesse, aussi bien en Ukraine qu'en Russie.

"La technologie numérique est devenue de manière inattendue aussi importante que le matériel militaire", a observé Roberto Cingolani.

- Made in France ou transatlantique -

Le groupe Thales a de son côté scellé une alliance 100 % française en s'associant avec Turgis Gaillard pour développer une solution nationale de drone MALE (moyenne altitude, longue endurance) de reconnaissance. Thales équipera l’Aarok – un drone entièrement autofinancé par Turgis Gaillard – de son radar dernière génération AirMaster S.

"Le drone a été conçu pour répondre à des missions militaires comme (l'américain) Reaper. Il peut intégrer différents types d'armement comme des radars ou capteurs électroniques", a expliqué Fanny Turgis, cofondatrice de l'entreprise Turgis Gaillard.

L'autre alliance de Thales, conclue avec la PME française Boreal, spécialiste de drones civils, vise à développer des munitions téléopérées de longue portée.

La start-up de défense américaine Anduril, qui combine procédés industriels et intelligence artificielle (IA), a été choisie par le géant allemand Rheinmetall pour développer la version européenne de son drone de combat.

Une décision mal vécue par les entreprises européennes.

- Protéger le pilote au sol -

De son côté, Helsing, qui avait fourni à l'Ukraine un logiciel d'IA pour équiper plusieurs milliers de drones d'attaque afin de les rendre insensibles au brouillage russe, est une start-up européenne qui mise sur le développement simultané de drones et de l'IA.

"L'Ukraine a montré ce jeu du chat et de la souris avec des innovations extrêmement rapides pour proposer des solutions aux contre-mesures ennemies", a indiqué à l'AFP Antoine de Braquilanges, directeur France de Helsing, qui est également présent en Allemagne, au Royaume-Uni, en Estonie et en Ukraine.

Dans ce contexte, l'IA à bord est "nécessaire puisque ça permet à un drone de continuer à naviguer, à se repérer alors qu'il n'a pas de GPS".

L'architecture du drone doit être pensée en même temps que le développement de l'IA et le choix des capteurs à intégrer. Il faut aller vite et "être près de l'utilisateur", a souligné Antoine de Braquilanges.

En Ukraine, "il faut quelques semaines pour qu'un des belligérants parvienne à identifier la parade à l'innovation qui a été développée par son adversaire", a expliqué le général Vincent Breton, directeur du centre interarmées.

Pour Bastian Mancini, dont le groupe Delair a fourni en Ukraine des drones d'observation et munitions téléopérées, le principal besoin sur le terrain est "de protéger l'opérateur".

La solution d'essaim de drones guidé par un seul opérateur, dont Thales a fait la démonstration à Brétigny-sur-Orge, près de Paris fin mai, va dans ce sens en réduisant le nombre d'humains impliqués. S'il n'y a pas de pilote à bord d'un drone, il y en a un au sol.

"Nous avons mis une vraie autonomie à l'intérieur de la machine pour qu'elle puisse mener sa mission sans être pilotée du tout" avec "une couche qui interdit aux drones" de faire des choses non autorisée par le commandement et la doctrine, a précisé à l'AFP Eric Lenseigne, responsable des activités drones de Thales.

I.Horak--TPP