The Prague Post - Boulangers, fleuristes... Le Sénat veut autoriser le travail de leurs salariés le 1er-Mai

EUR -
AED 4.331468
AFN 82.441959
ALL 97.863803
AMD 452.240306
ANG 2.110453
AOA 1081.392608
ARS 1449.387625
AUD 1.792671
AWG 2.122691
AZN 2.004211
BAM 1.954678
BBD 2.374636
BDT 143.837403
BGN 1.954061
BHD 0.444554
BIF 3503.458467
BMD 1.179273
BND 1.498127
BOB 8.126334
BRL 6.408881
BSD 1.176125
BTN 100.757141
BWP 15.608037
BYN 3.84879
BYR 23113.747175
BZD 2.362343
CAD 1.602614
CDF 3402.202123
CHF 0.934061
CLF 0.028465
CLP 1092.313036
CNY 8.449962
CNH 8.442462
COP 4710.628845
CRC 594.158811
CUC 1.179273
CUP 31.25073
CVE 110.201718
CZK 24.67511
DJF 209.429737
DKK 7.4612
DOP 69.889866
DZD 152.506192
EGP 58.190981
ERN 17.689092
ETB 162.240635
FJD 2.635321
FKP 0.865709
GBP 0.862998
GEL 3.207334
GGP 0.865709
GHS 12.17201
GIP 0.865709
GMD 84.318804
GNF 10195.059143
GTQ 9.042807
GYD 246.048709
HKD 9.257156
HNL 30.737349
HRK 7.53119
HTG 154.360051
HUF 399.80057
IDR 19104.750277
ILS 3.964208
IMP 0.865709
INR 100.642085
IQD 1540.615318
IRR 49676.867331
ISK 142.774681
JEP 0.865709
JMD 188.012036
JOD 0.83616
JPY 169.634266
KES 152.420923
KGS 103.127795
KHR 4720.24942
KMF 492.935986
KPW 1061.376887
KRW 1604.683568
KWD 0.359797
KYD 0.980137
KZT 609.899772
LAK 25346.445072
LBP 105376.288782
LKR 352.737444
LRD 235.804592
LSL 20.776269
LTL 3.482086
LVL 0.71333
LYD 6.333363
MAD 10.572029
MDL 19.763651
MGA 5177.027147
MKD 61.456877
MMK 2475.536953
MNT 4228.025905
MOP 9.509439
MRU 46.719172
MUR 52.913559
MVR 18.200696
MWK 2039.42888
MXN 22.13988
MYR 4.978304
MZN 75.426587
NAD 20.776269
NGN 1802.588928
NIO 43.274783
NOK 11.886132
NPR 161.211426
NZD 1.940564
OMR 0.453429
PAB 1.176025
PEN 4.188595
PGK 4.854171
PHP 66.39069
PKR 335.475257
PLN 4.264047
PYG 9380.613282
QAR 4.287838
RON 5.060736
RSD 117.171396
RUB 93.190072
RWF 1689.429863
SAR 4.422716
SBD 9.831508
SCR 17.02886
SDG 708.178858
SEK 11.257362
SGD 1.501286
SHP 0.926723
SLE 26.474744
SLL 24728.765617
SOS 672.114046
SRD 44.039941
STD 24408.56633
SVC 10.29109
SYP 15332.645848
SZL 20.772072
THB 38.150663
TJS 11.501995
TMT 4.139248
TND 3.423834
TOP 2.761972
TRY 47.049096
TTD 7.97542
TWD 34.080749
TZS 3109.198802
UAH 49.107001
UGX 4218.577527
USD 1.179273
UYU 46.533279
UZS 14908.438987
VES 129.09912
VND 30891.051391
VUV 140.273445
WST 3.067915
XAF 655.58054
XAG 0.031839
XAU 0.000352
XCD 3.187044
XDR 0.815332
XOF 655.58054
XPF 119.331742
YER 285.560466
ZAR 20.647486
ZMK 10614.870995
ZMW 28.257773
ZWL 379.725365
  • AEX

    -1.0900

    909.4

    -0.12%

  • BEL20

    -2.7000

    4490.09

    -0.06%

  • PX1

    -6.1900

    7732.08

    -0.08%

  • ISEQ

    -4.5400

    11356.23

    -0.04%

  • OSEBX

    8.2600

    1627.65

    +0.51%

  • PSI20

    116.7800

    7749.7

    +1.53%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -29.7000

    2445.03

    -1.2%

  • N150

    14.8300

    3632.04

    +0.41%

Boulangers, fleuristes... Le Sénat veut autoriser le travail de leurs salariés le 1er-Mai
Boulangers, fleuristes... Le Sénat veut autoriser le travail de leurs salariés le 1er-Mai / Photo: FRED TANNEAU - AFP

Boulangers, fleuristes... Le Sénat veut autoriser le travail de leurs salariés le 1er-Mai

Du muguet et du pain pour la Fête du Travail: le Sénat examine jeudi matin un texte pour permettre aux boulangers et aux fleuristes, notamment, de faire travailler leurs salariés le 1er-Mai, une initiative vilipendée par les syndicats et la gauche.

Taille du texte:

Loi de bon sens ou attaque en règle contre les droits des travailleurs ? Les débats s'annoncent passionnés à partir de 10H30 dans l'hémicycle du palais du Luxembourg.

Le point de départ de la discussion remonte à la fin du mois d'avril, lorsque certains boulangers étaient montés au créneau, dénonçant les contrôles inédits menés ces dernières années par l'Inspection du travail auprès de plusieurs artisans.

Car si eux sont autorisés à travailler, ils ont été épinglés pour avoir fait travailler leurs salariés durant cette journée fériée et chômée en France.

Ces chefs d'entreprise s'indignent d'une législation très floue, qui permet certes des exceptions, mais seulement dans les établissements qui "ne peuvent interrompre le travail", comme les transports, la sécurité ou les hôpitaux...

C'est pour clarifier cette disposition que les sénateurs centristes, soutenus par le gouvernement, ont souhaité déposer une proposition de loi au printemps. Portée par le patron de l'UDI (centre) Hervé Marseille et sa collègue Annick Billon, elle est examinée en première lecture.

"Pour stabiliser les choses et mettre fin au zèle de ces inspecteurs du travail, on n'a pas d'autre solution que de légiférer", explique le rapporteur Olivier Henno (UDI). "Si on ne faisait rien, on pourrait aboutir à l'aberration de voir des vendeurs de muguet à la sauvette exercer, alors que les fleuristes devront rester fermés dans cette journée très importante pour leur activité", décrit-il à l'AFP.

- "Une brèche" -

Le texte centriste visait initialement à permettre aux établissements déjà autorisés à ouvrir le dimanche de pouvoir le faire le 1er-Mai. Mais en commission, il a été largement modifié ces derniers jours pour définir précisément le périmètre des commerces bénéficiant d'une dérogation uniquement pour la Fête du Travail.

Parmi eux figurent les "commerces de bouche de proximité" (boulangeries, pâtisseries, boucheries... ), les activités répondant à un "usage traditionnel propre au 1er-Mai", comme les fleuristes, ou encore les établissements exerçant "une activité culturelle" comme les cinémas et les théâtres.

Ces derniers pourraient donc faire travailler leurs salariés, à condition qu'ils soient volontaires. Ils seraient alors payés double, comme les autres métiers concernés par ces dérogations.

La mesure offusque l'ensemble des groupes de gauche au Sénat: tous tenteront de faire rejeter le texte dans sa globalité, les communistes ayant même déposé une motion de rejet préalable.

"C'est une nouvelle brèche ouverte dans le droit du travail et dans la protection des salariés", s'indigne auprès de l'AFP la socialiste Monique Lubin, en colère face aux "coups de canif à répétition" portés selon elle aux avancées sociales.

Si le patronat soutient cette modification juridique, les syndicats opposent eux une fin de non-recevoir en bloc: dans un communiqué intersyndical publié mardi, ils ont appelé les sénateurs à s'opposer au texte.

"Remettre en cause le principe de cette journée, c'est remettre en cause 100 ans d'histoire de lutte sociale", écrivent ainsi CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et la FSU.

C.Sramek--TPP