The Prague Post - Français détenus en Iran : Paris brandit la menace de sanctions

EUR -
AED 4.317172
AFN 81.101136
ALL 97.497998
AMD 451.886403
ANG 2.103485
AOA 1077.822195
ARS 1439.251804
AUD 1.790072
AWG 2.118621
AZN 2.00888
BAM 1.949413
BBD 2.373524
BDT 144.20753
BGN 1.953075
BHD 0.443036
BIF 3455.61449
BMD 1.175379
BND 1.496796
BOB 8.123385
BRL 6.366673
BSD 1.175549
BTN 100.230612
BWP 15.529122
BYN 3.847096
BYR 23037.429933
BZD 2.361363
CAD 1.59603
CDF 3390.968525
CHF 0.935596
CLF 0.028377
CLP 1089.047714
CNY 8.422061
CNH 8.42621
COP 4687.294226
CRC 593.455647
CUC 1.175379
CUP 31.147546
CVE 110.338699
CZK 24.625328
DJF 209.334154
DKK 7.46154
DOP 70.346533
DZD 152.611698
EGP 58.009427
ERN 17.630686
ETB 159.205241
FJD 2.63073
FKP 0.86285
GBP 0.861253
GEL 3.197233
GGP 0.86285
GHS 12.164864
GIP 0.86285
GMD 84.042508
GNF 10174.081249
GTQ 9.038387
GYD 245.944207
HKD 9.226761
HNL 30.771734
HRK 7.536295
HTG 154.354285
HUF 399.234548
IDR 19067.469559
ILS 3.924097
IMP 0.86285
INR 100.441426
IQD 1539.746592
IRR 49512.844136
ISK 142.420591
JEP 0.86285
JMD 187.804691
JOD 0.833377
JPY 170.511659
KES 152.215209
KGS 102.786773
KHR 4726.19952
KMF 491.308716
KPW 1057.87242
KRW 1603.22884
KWD 0.358949
KYD 0.97969
KZT 610.81876
LAK 25335.296421
LBP 105313.965912
LKR 352.674524
LRD 235.661915
LSL 20.651284
LTL 3.470589
LVL 0.710975
LYD 6.323243
MAD 10.550496
MDL 19.796141
MGA 5212.805794
MKD 61.491268
MMK 2467.363196
MNT 4214.065759
MOP 9.50446
MRU 46.656187
MUR 52.70421
MVR 18.107465
MWK 2041.04342
MXN 21.941918
MYR 4.9636
MZN 75.177106
NAD 20.65172
NGN 1802.514001
NIO 43.195186
NOK 11.837919
NPR 160.368581
NZD 1.939361
OMR 0.451912
PAB 1.175549
PEN 4.179669
PGK 4.930721
PHP 66.313691
PKR 333.748609
PLN 4.241147
PYG 9372.293338
QAR 4.279081
RON 5.059298
RSD 117.193538
RUB 92.939942
RWF 1685.493598
SAR 4.407953
SBD 9.799046
SCR 16.575436
SDG 705.813148
SEK 11.254672
SGD 1.499125
SHP 0.923663
SLE 26.386973
SLL 24647.115888
SOS 671.732821
SRD 43.706526
STD 24327.973839
SVC 10.286299
SYP 15282.020337
SZL 20.651339
THB 38.153396
TJS 11.39696
TMT 4.125581
TND 3.393903
TOP 2.752858
TRY 46.820215
TTD 7.964904
TWD 33.967238
TZS 3093.055842
UAH 49.084882
UGX 4217.183145
USD 1.175379
UYU 47.095699
UZS 14815.65333
VES 128.672858
VND 30794.93185
VUV 139.810289
WST 3.057785
XAF 653.814891
XAG 0.032027
XAU 0.000353
XCD 3.176521
XDR 0.81264
XOF 654.095276
XPF 119.331742
YER 284.617826
ZAR 20.595362
ZMK 10579.825236
ZMW 28.360083
ZWL 378.471584
  • AEX

    4.7300

    915.29

    +0.52%

  • BEL20

    -6.7400

    4486.13

    -0.15%

  • PX1

    16.2500

    7754.55

    +0.21%

  • ISEQ

    -2.2700

    11358.28

    -0.02%

  • OSEBX

    9.8800

    1629.27

    +0.61%

  • PSI20

    122.1200

    7754.57

    +1.6%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -27.3800

    2417.7

    -1.12%

  • N150

    17.0000

    3634.25

    +0.47%

Français détenus en Iran : Paris brandit la menace de sanctions
Français détenus en Iran : Paris brandit la menace de sanctions / Photo: Bertrand GUAY - AFP

Français détenus en Iran : Paris brandit la menace de sanctions

Paris a menacé jeudi de se prononcer pour une reprise des sanctions internationales contre l'Iran si Téhéran ne libère pas les deux ressortissants français détenus depuis trois ans et qui encourent la peine de mort.

Taille du texte:

Arrêtés en mai 2022 au dernier jour d'un voyage touristique, Cécile Kohler et Jacques Paris sont visés par des accusations d'"espionnage pour le Mossad", le service de renseignement extérieur israélien, de "complot pour renverser le régime" et de "corruption sur Terre", a appris mercredi l'AFP auprès d'une source diplomatique occidentale et de l'entourage des détenus.

Jusqu'à présent, l'Iran indiquait seulement que les deux Français étaient accusés d'espionnage, sans jamais préciser pour quel pays. Téhéran n'a pas encore confirmé si de nouvelles accusations ont été portées contre eux.

"Nous n'avons pas été formellement notifiés par les autorités iraniennes des charges qui pèsent sur nos deux compatriotes", a réagi jeudi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. "Si les chefs d'accusation qui ont été évoqués étaient confirmés, nous les considérerions comme totalement injustifiés et infondés".

Face à ces charges lourdes, le ministre a rappelé l'existence d'un levier que Paris pouvait activer. "Nous l'avons toujours dit à nos interlocuteurs du régime iranien: la question de décisions éventuelles sur des sanctions sera conditionnée au règlement de ce problème, de ce différend majeur", a-t-il déclaré.

- "Snapback" -

Face à la politique iranienne d'enrichissement d'uranium, les pays occidentaux menacent Téhéran d'un "snapback", mécanisme qui permet de réimposer des sanctions internationales, allégées dans le cadre d'un accord conclu en 2015.

Cet accord signé à Vienne avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (France, Allemagne, Royaume-Uni, Chine, Russie, Etats-Unis) prévoyait d'encadrer le programme nucléaire iranien, en contrepartie d'un allègement des sanctions internationales.

En 2018, Donald Trump avait retiré unilatéralement les Etats-Unis de l'accord - auquel se conformait Téhéran, selon l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA).

En représailles, Téhéran a considérablement augmenté ses réserves de matières enrichies et porté le seuil à 60%, inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l'arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l'accord de Vienne.

La résolution 2231 du Conseil de sécurité, qui endosse cet accord, prévoit une clause appelée "snapback" permettant de réimposer les sanctions en cas de violation de l'accord. Ce texte expire le 18 octobre 2025.

Selon cette résolution, tout "État participant" à l'accord peut déclencher ce mécanisme en saisissant le Conseil de sécurité d'une plainte sur le "non-respect notable d'engagements d'un autre participant".

Dans les 30 jours suivant cette "notification", le Conseil doit se prononcer par un vote sur un projet de résolution visant à confirmer la levée des sanctions: si l'État plaignant veut au contraire les rétablir, il peut opposer son veto à cette résolution, rendant le "snapback" automatique.

Cette option est évoquée par la France au lendemain de la décision iranienne de suspendre sa coopération avec l'AIEA.

- "Double péril" -

Le sort de Cécile Kohler, professeure de lettres de 40 ans originaire de l'est de la France, et de son compagnon Jacques Paris, 72 ans, inquiète leurs proches.

Ils étaient encore récemment détenus dans la prison d'Evine, touchée le 23 juin par des frappes israéliennes.

La Française a été transférée à la hâte avec d'autres prisonniers, sans pouvoir emmener d'affaires personnelles, à la prison de Qarchak, où elle est restée 24 heures, a indiqué mercredi à l'AFP sa soeur Noémie, en se basant sur le compte-rendu d'une visite consulaire d'un diplomate français mardi au pénitencier de Bozorg, dans le sud de Téhéran.

Puis, "on lui a bandé les yeux et on l'a emmenée dans un autre lieu de détention qu'on ne connaît pas".

"Cécile ne dort plus depuis les bombardements", a poursuivi Noémie Kohler, dont le dernier contact téléphonique avec sa sœur remonte au 28 mai.

Jacques Paris a, lui, été transféré dans un lieu également inconnu, "tout seul dans une cellule". Il n'a pas de meubles. Donc il continue à dormir à même le sol", a ajouté Noémie Kohler.

La jeune femme s'est dite "extrêmement inquiète sur leur état psychique", sur "ce double péril de mort (...) la reprise des bombardements et cette condamnation à mort qui leur pend au-dessus de la tête".

N.Simek--TPP