The Prague Post - Bayrou droit dans ses bottes à cinq jours de sa chute probable, Macron appelle à la "mobilisation"

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Bayrou droit dans ses bottes à cinq jours de sa chute probable, Macron appelle à la "mobilisation"
Bayrou droit dans ses bottes à cinq jours de sa chute probable, Macron appelle à la "mobilisation" / Photo: Alain JOCARD - AFP

Bayrou droit dans ses bottes à cinq jours de sa chute probable, Macron appelle à la "mobilisation"

François Bayrou n'a fait aucune concession aux oppositions mercredi, à cinq jours du vote de confiance à même de se solder par sa chute, Emmanuel Macron appelant le gouvernement à "faire acte de mobilisation" autour du Premier ministre.

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Alors que les ministres ont été informés à la dernière minute de la décision du chef du gouvernement, qui a suscité "colère" et "frustration" chez plusieurs d'entre eux, et qu'ils ne se bousculent pas dans les médias pour la défendre, le président de la République a demandé à "chacun (...) dans nos sensibilités politiques, de faire acte de mobilisation, de pédagogie", a rapporté la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, à l'issue du probable dernier Conseil des ministres de l'équipe Bayrou.

L'avenir du Premier ministre ne semble tenir qu'à un fil alors que l'ensemble des oppositions, Parti socialiste compris, ont déjà annoncé qu'elles ne voteraient pas la confiance qu'il a sollicitée sur l'urgence à résorber la dette du pays.

Le chef de l'Etat a prévenu à cet égard que, "quel que soit le vote (...) la situation de la France ne sera pas résolue", ajoutant que "s'affranchir du réel n'était pas responsable pour la suite", a affirmé Mme Primas.

Tentant de conjurer le sort qui lui est promis, François Bayrou reçoit les forces politiques une à une cette semaine et multiplie les passages dans les médias, comme sur BFMTV et RMC mercredi.

- Aucune concession -

Accusé de faire les choses à l'envers en demandant la confiance avant de négocier avec les forces politiques, il a défendu sa décision en la comparant à "un patient", jugeant "absurde" de "commencer par l'ordonnance avant de faire le diagnostic".

Il a néanmoins semblé se préparer à son départ de la rue de Varenne, concédant que le scénario de sa chute était "peut-être réaliste" mais que lui se refusait à être "défaitiste", jugeant encore "possible" que les députés ne votent pas contre lui.

Il a aussi répété que la dissolution de l'Assemblée nationale était un "risque" car celle de 2024 avait engendré "le contraire" de la "clarification" espérée.

Pour autant le chef du gouvernement n'a fait aucune concession en direction des socialistes, qu'il doit recevoir jeudi matin, pour tenter d'inverser leur décision de faire tomber le gouvernement, notamment sur la suppression de deux jours fériés prévue dans son plan de redressement des finances publiques.

Il a également balayé les propositions budgétaires du PS, qui veut diviser par deux l'année prochaine l'effort voulu par le Premier ministre de 44 milliards d'euros.

- RN "pas dupe" -

M. Macron avait pourtant enjoint, lors d'un déjeuner à l'Elysée mardi, aux chefs de la coalition gouvernementale et François Bayrou, Premier ministre mais aussi président du MoDem, de "travailler avec les socialistes" et d'autres partis à l'exclusion de LFI et du RN pour "élargir" son assise.

Au contraire, le locataire de Matignon a jugé "pas très cohérente", "pas logique" et "risquée" la démarche du PS de "vouloir abattre son gouvernement" tout en réclamant de gouverner ensuite avec "le soutien du bloc central" dont il fait partie.

Des compromis avec les socialistes sur le budget seront pourtant "inévitables" si le gouvernement tombait, a anticipé mercredi dans le Financial Times le ministre de l'Economie Eric Lombard, cité parmi les possibles remplaçants de M. Bayrou.

"Il y a un désaccord sur le rythme (de réduction du déficit budgétaire) et sur les montants pour 2026 (...) mais cela laisse une marge de discussion", a-t-il estimé.

M. Bayrou a semblé faire un pas en direction de l'extrême droite, confirmant des projets de décrets visant à réduire la liste des soins de santé pris en charge par l'Aide médicale d'Etat (AME) pour les étrangers en situation irrégulière, une mesure chère autant au Rassemblement national qu'au ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.

Sans faire changer d'avis le RN de voter contre. Le président du parti, Jordan Bardella, s'est dit sur RMC "pas dupe" de la "mansuétude" du Premier ministre à l'égard de sa formation politique "à quelques jours d'une chute probable".

Malgré cette bataille qui semble perdue d'avance, François Bayrou a assuré que ses "aventures" politiques n'étaient pas "finies", sans dire s'il allait se représenter à la mairie de Pau ou à l'élection présidentielle.

Q.Pilar--TPP