The Prague Post - Après deux ans sans nouvelles, les adieux d'un père à son fils otage enterré en Israël

EUR -
AED 4.293357
AFN 76.562894
ALL 96.726977
AMD 447.083428
ANG 2.09232
AOA 1071.886298
ARS 1642.932306
AUD 1.804577
AWG 2.10403
AZN 1.986902
BAM 1.962492
BBD 2.355542
BDT 142.446323
BGN 1.95683
BHD 0.440617
BIF 3448.271912
BMD 1.168906
BND 1.515361
BOB 8.081452
BRL 6.373339
BSD 1.169493
BTN 102.749355
BWP 15.620126
BYN 3.983466
BYR 22910.552364
BZD 2.351656
CAD 1.641968
CDF 2472.235488
CHF 0.927264
CLF 0.028458
CLP 1116.3867
CNY 8.327309
CNH 8.327875
COP 4513.145035
CRC 588.007502
CUC 1.168906
CUP 30.976002
CVE 110.754075
CZK 24.30137
DJF 207.737453
DKK 7.468939
DOP 74.020953
DZD 151.763675
EGP 55.641668
ERN 17.533586
ETB 173.361901
FJD 2.659085
FKP 0.872768
GBP 0.870022
GEL 3.161861
GGP 0.872768
GHS 12.966242
GIP 0.872768
GMD 84.16092
GNF 10144.346733
GTQ 8.957582
GYD 244.675923
HKD 9.083158
HNL 30.624539
HRK 7.534649
HTG 153.032464
HUF 389.747058
IDR 19385.132674
ILS 3.854001
IMP 0.872768
INR 102.884218
IQD 1531.26651
IRR 49181.708492
ISK 141.612467
JEP 0.872768
JMD 187.950875
JOD 0.828723
JPY 175.696462
KES 151.081231
KGS 102.220615
KHR 4704.84538
KMF 493.278441
KPW 1052.060411
KRW 1656.748975
KWD 0.357299
KYD 0.974552
KZT 627.961221
LAK 25359.410101
LBP 104675.508266
LKR 354.355248
LRD 214.157924
LSL 20.268725
LTL 3.451475
LVL 0.70706
LYD 6.346937
MAD 10.727631
MDL 19.728837
MGA 5277.609098
MKD 61.640068
MMK 2453.973438
MNT 4202.820799
MOP 9.363065
MRU 46.839513
MUR 52.837307
MVR 17.895656
MWK 2029.809663
MXN 21.538754
MYR 4.941553
MZN 74.669614
NAD 20.269458
NGN 1713.69791
NIO 42.793406
NOK 11.777426
NPR 164.39786
NZD 2.040886
OMR 0.44946
PAB 1.169257
PEN 3.957886
PGK 4.921111
PHP 67.847997
PKR 328.582737
PLN 4.24823
PYG 8269.125308
QAR 4.256278
RON 5.08673
RSD 117.170982
RUB 94.093666
RWF 1692.575501
SAR 4.384153
SBD 9.628711
SCR 17.543414
SDG 703.088296
SEK 11.013243
SGD 1.512395
SHP 0.876982
SLE 27.02494
SLL 24511.368215
SOS 668.02063
SRD 45.869612
STD 24193.988659
STN 24.98536
SVC 10.232848
SYP 15198.869439
SZL 20.269381
THB 37.978328
TJS 10.759311
TMT 4.09117
TND 3.416734
TOP 2.737698
TRY 48.911573
TTD 7.937931
TWD 35.827895
TZS 2865.642595
UAH 48.691018
UGX 4055.846969
USD 1.168906
UYU 46.959923
UZS 14243.115876
VES 235.204464
VND 30783.132475
VUV 143.303217
WST 3.283485
XAF 658.175909
XAG 0.021663
XAU 0.000272
XCD 3.159026
XCG 2.107769
XDR 0.818897
XOF 656.925436
XPF 119.331742
YER 279.254571
ZAR 20.25661
ZMK 10521.560214
ZMW 26.455001
ZWL 376.387169
  • AEX

    3.8200

    959

    +0.4%

  • BEL20

    31.8700

    5010.85

    +0.64%

  • PX1

    111.4600

    8188.59

    +1.38%

  • ISEQ

    69.4900

    11651.7

    +0.6%

  • OSEBX

    0.6600

    1643.87

    +0.04%

  • PSI20

    89.1200

    8340.83

    +1.08%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    42.1000

    4013.92

    +1.06%

  • N150

    19.8700

    3700.43

    +0.54%

Après deux ans sans nouvelles, les adieux d'un père à son fils otage enterré en Israël
Après deux ans sans nouvelles, les adieux d'un père à son fils otage enterré en Israël / Photo: Jack GUEZ - AFP

Après deux ans sans nouvelles, les adieux d'un père à son fils otage enterré en Israël

Tamir Nimrodi avait 18 ans. Enlevé le 7 octobre 2023 par le Hamas, ce soldat était l'un des rares pour qui aucun signe de vie n'avait été donné depuis ce jour-là. Après deux ans de silence et d'angoisse, ses parents l'ont enterré jeudi en Israël.

Taille du texte:

Des soldats marchant au pas précèdent son cercueil dans un carré du cimetière militaire de Kfar Saba (centre), accompagné par un aumônier militaire récitant des psaumes et de milliers de personnes, visages tristes.

La dépouille de Tamir Nimrodi a été rapatriée en Israël mardi soir à la faveur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas en vigueur depuis le 10 octobre.

"Combien de fois ai-je parlé de toi, combien de fois ai-je raconté ton histoire, combien de fois ai-je crié. (...) Et maintenant je ne trouve pas les mots", dit son père à la voix brisée par les sanglots devant la terre ocre qui recouvre le cercueil de son fils au pied de cyprès.

Autour, des rangées d'uniformes kakis et de bérets verts de jeunes soldats, émus, dont certains appartiennent à l'unité du Cogat, organisme du ministère de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens dans laquelle servait Tamir Nimrodi.

"Tamir, mon chéri, je ne me suis pas opposé à ce que tu t'engages. Désolé mon aîné. Tu prenais des cachets contre l'angoisse avant de partir", dit encore son père appuyé avec douleur sur un pupitre, et après que "les monstres t'ont enlevé", "le bâtiment où tu étais a été bombardé (...) J'ai dit à maman +c'est bien qu'il ait été enlevé et pas tué+, je me suis tellement trompé !"

Et de lancer en pleurs à l'adresse du gouvernement, avant de lever et boire un verre en hommage à son fils: "Vous avez la responsabilité de tout faire jusqu'à ce que le dernier otage revienne!"

Israël a accusé le mouvement islamiste palestinien de violer l'accord de cessez-le-feu aux termes duquel il devait remettre tous les otages retenus à Gaza, les vivants et les morts, dans les 72 heures suivant son entrée en vigueur, soit au plus tard lundi à 09H00 GMT.

Le Hamas a bien libéré dans les temps les 20 otages vivants, mais il n'a remis depuis lundi que neuf dépouilles d'otages sur les 28 qu'il retient.

- Preuve de vie -

Le 7 octobre 2023 lors de l'attaque sans précédent du Hamas qui a déclenché la guerre, Tamir Nimrodi, aîné d'une fratrie de trois enfants, a été capturé dans une base en lisière de Gaza. Il "était en pyjama et sans arme", avait décrit à l'AFP sa mère Herout Nimrodi.

Le jeune homme, qu'elle a qualifié de "joyeux, curieux, altruiste, créatif", avait eu le temps de lui envoyer un message évoquant les tirs de roquettes. Vingt minutes après, il était enlevé avec deux autres soldats.

Pendant des mois elle s'est mobilisée pour faire pression sur le gouvernement, rongée par l'angoisse et la crainte quotidienne que les otages ne soient touchés dans les bombardements israéliens sur Gaza. En mars sa mère déplorait auprès de l'AFP que "la question des otages [ne soit] plus la priorité en Israël".

Depuis deux ans, son portrait était affiché avec ceux des 250 autres otages dans le pays, notamment sur des dizaines de pancartes plantées le long de la petite route qui mène à son village Nirit, près de la ligne verte délimitée en 1949 entre Israël et la Cisjordanie occupée depuis 1967.

Tamir Nimrodi figurait parmi la vingtaine d'otages présumés vivants encore à Gaza.

Au fil des mois, le Hamas a diffusé des vidéos de certains d'entre eux, qui apparaissaient l'air parfois terrifié ou lisant sous la contraintes des messages de pression au gouvernement israélien. Mais aucune de Tamir Nimrodi.

J.Marek--TPP