The Prague Post - France: l'Insee dévoile les chiffres d'une croissance attendue plutôt résiliente

EUR -
AED 4.269904
AFN 75.574082
ALL 96.415586
AMD 444.860622
ANG 2.081157
AOA 1066.167921
ARS 1671.337499
AUD 1.763718
AWG 2.092805
AZN 1.97349
BAM 1.953548
BBD 2.34163
BDT 142.126134
BGN 1.956232
BHD 0.438271
BIF 3447.315021
BMD 1.162669
BND 1.505484
BOB 8.033668
BRL 6.229812
BSD 1.162674
BTN 102.492153
BWP 15.475158
BYN 3.962383
BYR 22788.321892
BZD 2.338304
CAD 1.62047
CDF 2588.102102
CHF 0.928386
CLF 0.027871
CLP 1093.385833
CNY 8.253849
CNH 8.258877
COP 4508.250925
CRC 582.935417
CUC 1.162669
CUP 30.810741
CVE 110.366378
CZK 24.368565
DJF 206.629946
DKK 7.467907
DOP 74.581235
DZD 151.109627
EGP 55.02671
ERN 17.440042
ETB 178.905788
FJD 2.628849
FKP 0.878014
GBP 0.880095
GEL 3.168262
GGP 0.878014
GHS 12.644008
GIP 0.878014
GMD 84.293609
GNF 10089.645702
GTQ 8.905847
GYD 243.243733
HKD 9.034517
HNL 30.543619
HRK 7.535495
HTG 152.126566
HUF 388.771042
IDR 19342.169541
ILS 3.783396
IMP 0.878014
INR 102.884974
IQD 1523.097024
IRR 48904.788329
ISK 143.996891
JEP 0.878014
JMD 185.795784
JOD 0.824291
JPY 177.855841
KES 150.218825
KGS 101.675604
KHR 4673.9311
KMF 491.809003
KPW 1046.42063
KRW 1657.466466
KWD 0.356335
KYD 0.968883
KZT 614.559364
LAK 25229.928075
LBP 104210.175093
LKR 353.971883
LRD 213.291825
LSL 19.893859
LTL 3.433061
LVL 0.703287
LYD 6.319138
MAD 10.715746
MDL 19.759218
MGA 5249.452313
MKD 61.625043
MMK 2440.738345
MNT 4189.888201
MOP 9.305871
MRU 46.605655
MUR 52.982484
MVR 17.800633
MWK 2018.975189
MXN 21.464873
MYR 4.882632
MZN 74.306275
NAD 19.893254
NGN 1690.230907
NIO 42.728374
NOK 11.634682
NPR 163.987045
NZD 2.010971
OMR 0.447063
PAB 1.162679
PEN 3.942027
PGK 4.924196
PHP 68.485918
PKR 326.651529
PLN 4.241476
PYG 8258.513749
QAR 4.233239
RON 5.085048
RSD 117.228472
RUB 93.011959
RWF 1686.452087
SAR 4.360292
SBD 9.569458
SCR 17.274387
SDG 699.342548
SEK 10.915958
SGD 1.507907
SHP 0.872303
SLE 26.916174
SLL 24380.597203
SOS 699.337042
SRD 44.930195
STD 24064.910904
STN 24.822993
SVC 10.173271
SYP 12855.381661
SZL 19.892948
THB 37.737342
TJS 10.707938
TMT 4.08097
TND 3.413562
TOP 2.723091
TRY 48.7722
TTD 7.875022
TWD 35.718716
TZS 2860.002982
UAH 48.891919
UGX 4030.405087
USD 1.162669
UYU 46.336576
UZS 13957.847217
VES 255.033121
VND 30606.111504
VUV 141.447405
WST 3.244071
XAF 655.21002
XAG 0.024381
XAU 0.000293
XCD 3.142172
XCG 2.095411
XDR 0.814388
XOF 655.15629
XPF 119.331742
YER 277.471564
ZAR 19.97472
ZMK 10465.420133
ZMW 25.548982
ZWL 374.3791
  • AEX

    0.7800

    975.35

    +0.08%

  • BEL20

    23.7500

    4972.19

    +0.48%

  • PX1

    -15.6100

    8200.88

    -0.19%

  • ISEQ

    42.4600

    11836.47

    +0.36%

  • OSEBX

    1.6400

    1639.8

    +0.1%

  • PSI20

    36.7300

    8385.55

    +0.44%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    29.0300

    4006.08

    +0.73%

  • N150

    8.9900

    3753.14

    +0.24%

France: l'Insee dévoile les chiffres d'une croissance attendue plutôt résiliente
France: l'Insee dévoile les chiffres d'une croissance attendue plutôt résiliente / Photo: Aurore MESENGE - AFP

France: l'Insee dévoile les chiffres d'une croissance attendue plutôt résiliente

L'Institut national de la statistique dévoile jeudi le niveau de croissance atteint au troisième trimestre par l'économie française, relativement résiliente malgré la forte incertitude politique et la hausse des droits de douane américains.

Taille du texte:

L'Insee anticipe une hausse de 0,3% du produit intérieur brut (PIB) entre juillet et septembre par rapport aux trois mois précédents, similaire à celle du deuxième trimestre.

Cela place la deuxième économie de la zone euro en bonne voie pour atteindre la croissance de 0,7% attendue par le gouvernement en 2025, mieux que l'Allemagne (0,2%) dont les chiffres trimestriels sont également attendus jeudi avec ceux de l'Italie.

L'Espagne a, elle, fait état mercredi d'une croissance de 0,6% au troisième trimestre, visant 2,7% sur l'année.

Avant le début de débats budgétaires houleux, l'économie française a bénéficié durant l'été d'une poursuite du rebond de l'aéronautique, qui avait été pénalisé depuis le Covid par des problèmes d'approvisionnement, explique à l'AFP Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas.

Airbus a augmenté en septembre le rythme de ses livraisons, une hausse de production perçue comme "un phénomène durable" pouvant se traduire, "en année pleine, par 0,3 ou 0,4 point de croissance", détaille-t-il.

"Un deuxième moteur, c'est la montée en charge des efforts de défense", la France comme l'Europe souhaitant se réarmer face à la menace russe.

- Investissements convalescents -

Par ailleurs, la baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) face au reflux de l'inflation se traduit par une amélioration de l'investissement des ménages, dans le logement notamment, tandis que celui des entreprises est convalescent.

L'institution de Francfort devrait décider jeudi de laisser ses taux inchangés, pour la troisième fois d'affilée.

Dans sa dernière note de conjoncture publiée en septembre, l'Insee jugeait toutefois les moteurs de l'économie française fragiles dans un contexte marqué par un regain d'instabilité politique affectant la confiance des ménages et la consommation, un pilier traditionnel de la croissance.

Le gouvernement de François Bayrou a chuté début septembre, quelques semaines seulement après la présentation des orientations budgétaires de son gouvernement mi-juillet.

Sébastien Lecornu lui a succédé le 9 septembre, désormais en première ligne pour défendre un budget âprement débattu dans une Assemblée nationale sans majorité, où plane toujours la menace d'une censure du gouvernement.

Les échanges se cristallisent notamment sur la taxation des plus riches, réclamée par le PS comme prix de son soutien après avoir obtenu la suspension de la réforme des retraites.

Le gouvernement ambitionnait initialement un effort global d'une trentaine de milliards d'euros pour 2026, entre nouveaux prélèvements (14 milliards) et économies de dépenses (17 milliards) afin de ramener le déficit public à 4,7% du PIB en 2026, après 5,4% en 2025. Il accepterait d'assouplir l'objectif jusqu'à un niveau se situant "sous 5%" pour permettre des compromis.

- Croissance inéquitable -

"Ce ne serait pas le budget le plus optimal dont on puisse rêver, mais en avoir un, c'est déjà quelque chose. Cela permettrait d'avoir l'augmentation de l'effort de défense (qui est) un élément de la croissance" et de maintenir le cap sur l'objectif d'un déficit sous 3% en 2029, note Stéphane Colliac.

Chaque dixième de point de pourcentage de déficit supplémentaire correspond à presque 3 milliards d'euros de dépenses supplémentaires.

L'incertitude politique et la situation dégradée de ses finances publiques a déjà valu à la France de voir sa note souveraine abaissée par les agences de notation S&P et Fitch, tandis que Moody's l'a placée sous perspective négative.

Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau y voit un risque "d'étouffement progressif" pour le pays.

A cette situation instable s'ajoute pour les ménages des craintes concernant le chômage, bien qu'elles se soient un peu atténuées, en raison notamment de la vulnérabilité de secteurs comme l'automobile ou la chimie, affectés par la hausse des droits de douane américains et la concurrence étrangère.

"On est dans une économie avec une croissance inéquitablement répartie, où il y a des gagnants et des perdants", souligne l'économiste de BNP Paribas.

H.Dolezal--TPP