The Prague Post - En Guinée, le chef de la junte officiellement candidat à la présidentielle de décembre

EUR -
AED 4.226172
AFN 80.553491
ALL 97.527176
AMD 440.223676
ANG 2.059843
AOA 1055.248764
ARS 1703.437327
AUD 1.7615
AWG 2.071371
AZN 1.959547
BAM 1.954164
BBD 2.31737
BDT 140.432453
BGN 1.953875
BHD 0.433794
BIF 3383.239616
BMD 1.150762
BND 1.500044
BOB 7.979356
BRL 6.164057
BSD 1.150537
BTN 102.075342
BWP 15.448137
BYN 3.922417
BYR 22554.930772
BZD 2.314063
CAD 1.61846
CDF 2600.721323
CHF 0.930938
CLF 0.027545
CLP 1080.59974
CNY 8.253609
CNH 8.203332
COP 4437.912782
CRC 577.316767
CUC 1.150762
CUP 30.495187
CVE 110.583639
CZK 24.331017
DJF 204.513219
DKK 7.46559
DOP 73.93622
DZD 150.548393
EGP 54.321132
ERN 17.261427
ETB 175.634986
FJD 2.61781
FKP 0.874991
GBP 0.876938
GEL 3.129725
GGP 0.874991
GHS 12.572063
GIP 0.874991
GMD 84.601234
GNF 10000.119877
GTQ 8.817658
GYD 240.718511
HKD 8.943807
HNL 30.323184
HRK 7.528971
HTG 150.643906
HUF 387.277755
IDR 19186.996288
ILS 3.745798
IMP 0.874991
INR 102.099785
IQD 1507.497924
IRR 48461.460337
ISK 145.3869
JEP 0.874991
JMD 184.685412
JOD 0.815956
JPY 177.626407
KES 148.677059
KGS 100.632956
KHR 4620.308651
KMF 490.224611
KPW 1035.685474
KRW 1649.478345
KWD 0.353422
KYD 0.958797
KZT 604.440931
LAK 24902.485111
LBP 103050.716982
LKR 350.286798
LRD 211.107419
LSL 20.310677
LTL 3.3979
LVL 0.696084
LYD 6.277418
MAD 10.713377
MDL 19.582694
MGA 5161.166604
MKD 61.453269
MMK 2416.383607
MNT 4126.845207
MOP 9.212089
MRU 46.076823
MUR 52.878045
MVR 17.7275
MWK 1998.87338
MXN 21.286452
MYR 4.83262
MZN 73.591306
NAD 20.311058
NGN 1659.893989
NIO 42.290459
NOK 11.65854
NPR 163.324292
NZD 2.018969
OMR 0.442465
PAB 1.150737
PEN 3.885547
PGK 4.846981
PHP 67.572855
PKR 324.802715
PLN 4.253664
PYG 8165.165485
QAR 4.189808
RON 5.084984
RSD 117.182329
RUB 93.210854
RWF 1668.029192
SAR 4.315732
SBD 9.471451
SCR 17.28974
SDG 691.041399
SEK 10.92776
SGD 1.502826
SHP 0.863369
SLE 25.949962
SLL 24130.89848
SOS 657.685269
SRD 44.650129
STD 23818.445345
STN 24.741378
SVC 10.067573
SYP 12723.692881
SZL 20.311058
THB 37.422376
TJS 10.61968
TMT 4.039174
TND 3.330017
TOP 2.695204
TRY 48.416121
TTD 7.792477
TWD 35.579365
TZS 2830.430933
UAH 48.385799
UGX 4003.666194
USD 1.150762
UYU 45.861612
UZS 13797.63414
VES 257.404928
VND 30278.8438
VUV 139.965519
WST 3.221645
XAF 655.411247
XAG 0.024015
XAU 0.000288
XCD 3.109991
XCG 2.073664
XDR 0.815603
XOF 655.365696
XPF 119.331742
YER 274.514631
ZAR 19.942903
ZMK 10358.249468
ZMW 25.629658
ZWL 370.544822
  • AEX

    -0.4900

    970.97

    -0.05%

  • BEL20

    4.9000

    4907.05

    +0.1%

  • PX1

    -11.3700

    8109.79

    -0.14%

  • ISEQ

    119.9700

    11997.86

    +1.01%

  • OSEBX

    7.4100

    1619.26

    +0.46%

  • PSI20

    19.3800

    8446.04

    +0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -41.3200

    3969.96

    -1.03%

  • N150

    -4.8400

    3717.34

    -0.13%

En Guinée, le chef de la junte officiellement candidat à la présidentielle de décembre
En Guinée, le chef de la junte officiellement candidat à la présidentielle de décembre / Photo: JOHN WESSELS - AFP/Archives

En Guinée, le chef de la junte officiellement candidat à la présidentielle de décembre

Le chef de la junte en Guinée, le général Mamadi Doumbouya, est officiellement entré dans la course à la présidentielle du 28 décembre après avoir déposé lundi auprès de la Cour suprême son dossier de candidature à ce scrutin qui doit permettre de rétablir l'ordre constitutionnel après un coup d'Etat en 2021.

Taille du texte:

Mamadi Doumbouya, 40 ans, dirige ce pays d'Afrique de l'Ouest d'une main de fer depuis sa prise de pouvoir en 2021. La junte a multiplié depuis les restrictions des libertés.

La candidature du chef de la junte, appelée par ses proches depuis des mois, était attendue, en dépit de sa promesse initiale de rendre le pouvoir aux civils.

Une tendance qui s'est répandue récemment sur le continent africain où l'on a vu des hommes forts, chefs militaires installés par des coups d'Etat ou présidents depuis longtemps en exercice, consolider leur pouvoir, certains par des élections gagnées largement et critiquées, car nombre d'opposants ayant été empêchés de se présenter.

Arrivé et reparti de la Cour suprême en véhicule blindé, entouré de forces spéciales assurant sa sécurité, M. Doumbouya, vêtu d'un boubou blanc, n'a pas fait de déclarations en déposant sa candidature en fin d'après-midi, a constaté un correspondant de l'AFP.

Des milliers de personnes, arrivées dans des dizaines de bus et minibus des différentes communes de la capitale Conakry, étaient présentes lundi depuis plusieurs heures aux abords de la Cour suprême pour apporter leur soutien à sa candidature. Parmi la foule, certains scandaient "Mamadi déjà élu", "Mamadi président", "Mamadi champion".

Quatre ans après la prise du pouvoir par des militaires, les Guinéens doivent voter le 28 décembre pour élire un nouveau président, dans ce pays parmi les plus pauvres du monde, à l'histoire jalonnée de coups d'Etat et marquée par la violence de régimes autoritaires.

Le scrutin présidentiel, espéré depuis des années par la population et la communauté internationale, doit acter la fin de la transition depuis la prise du pouvoir en septembre 2021 par M. Doumbouya, qui a renversé le président civil Alpha Condé, alors au pouvoir depuis plus de 10 ans.

La junte s'était initialement engagée à rendre le pouvoir aux civils avant fin 2024, mais a manqué à cette promesse.

Plusieurs autres candidats ont également déposé lundi leur dossier de candidature, dont le leader du parti centriste Bloc Libéral, Faya Millimono, seule formation encore critique vis-à-vis de la junte, et la présidente du parti Front pour l'Alliance Nationale (FAN) Makalé Camara, ancienne ministre des Affaires étrangères.

- "Tournant funeste" -

Fin septembre, les Guinéens avaient approuvé une nouvelle Constitution, à l'issue d'un référendum clef visant à la fin de la transition militaire.

L'opposition avait appelé au boycott du scrutin, dénonçant "une mascarade" aux "résultats connus d'avance". L'opposition avait accusé le général Doumbouya de vouloir se maintenir à la tête du pays à la faveur de ce référendum.

Cette nouvelle Constitution a en effet remplacé la "Charte de la transition", établie par la junte après le coup d'État et qui interdisait notamment à ses membres de se présenter aux élections.

Cette interdiction ne figure plus dans la nouvelle Constitution adoptée, et a donc permis une candidature de Mamadi Doumbouya.

Dans un communiqué lundi, Les Forces vives de Guinée (FVG) - un collectif regroupant les principaux partis d'opposition et des organisations de la société civile - a fustigé une candidature qui "marque un tournant funeste dans l'histoire de (notre) pays: celui où l'homme qui s'était présenté comme le restaurateur de la démocratie choisit d'en devenir le fossoyeur".

Le collectif estime que M. Doumbouya "foule aux pieds les engagements solennels qu'il avait pris devant Dieu, la Cour suprême, le peuple de Guinée et la communauté internationale".

"Il est indéniable que la gouvernance de Mamadi Doumbouya a été marquée par des violations massives des droits de l'Homme, une instrumentalisation à outrance de la justice, une corruption endémique de l'équipe dirigeante et des restrictions drastiques des libertés publiques", dénoncent les Forces vives de Guinée.

Le collectif appelle à une mobilisation "pour contrecarrer la volonté de Mamadi Doumbouya de détruire (nos) acquis démocratiques obtenus de haute lutte, au prix de lourds sacrifices, par (notre) peuple".

Ces dernières années, une véritable chape de plomb s'est abattue sur la Guinée sous la junte.

Plusieurs partis politiques et médias ont été suspendus, les manifestations - interdites depuis 2022 - sont réprimées, et de nombreux dirigeants de l'opposition et de la société civile ont été arrêtés, condamnés ou poussés à l'exil.

Les disparitions forcées et enlèvements se sont également multipliés.

F.Vit--TPP