The Prague Post - Après dix mois d'errance, des réfugiés à Tulkarem attendent de rentrer chez eux

EUR -
AED 4.254908
AFN 76.834733
ALL 96.711449
AMD 441.688505
ANG 2.073934
AOA 1062.424411
ARS 1680.827151
AUD 1.774443
AWG 2.088353
AZN 1.96999
BAM 1.956184
BBD 2.334048
BDT 141.607764
BGN 1.954999
BHD 0.436756
BIF 3422.541495
BMD 1.158587
BND 1.504182
BOB 8.007605
BRL 6.206433
BSD 1.158737
BTN 103.493738
BWP 16.577963
BYN 3.958759
BYR 22708.308272
BZD 2.330647
CAD 1.626135
CDF 2548.891316
CHF 0.932182
CLF 0.027389
CLP 1074.450821
CNY 8.203257
CNH 8.195591
COP 4339.638812
CRC 577.710775
CUC 1.158587
CUP 30.70256
CVE 110.287099
CZK 24.161294
DJF 206.359569
DKK 7.468717
DOP 72.59392
DZD 151.097137
EGP 55.181421
ERN 17.378807
ETB 178.836091
FJD 2.635612
FKP 0.876006
GBP 0.875579
GEL 3.133031
GGP 0.876006
GHS 13.008607
GIP 0.876006
GMD 84.576621
GNF 10067.930505
GTQ 8.876779
GYD 242.448582
HKD 9.017313
HNL 30.50985
HRK 7.533712
HTG 151.698433
HUF 381.621205
IDR 19323.611752
ILS 3.779902
IMP 0.876006
INR 103.644309
IQD 1518.091091
IRR 48791.007223
ISK 147.592563
JEP 0.876006
JMD 185.545578
JOD 0.82143
JPY 181.182169
KES 150.266898
KGS 101.318885
KHR 4636.869099
KMF 492.94356
KPW 1042.727216
KRW 1702.045748
KWD 0.355722
KYD 0.965685
KZT 598.174699
LAK 25155.823578
LBP 103786.200792
LKR 356.92844
LRD 205.701218
LSL 19.892014
LTL 3.421006
LVL 0.700817
LYD 6.315211
MAD 10.73215
MDL 19.665771
MGA 5195.951466
MKD 61.542332
MMK 2432.984424
MNT 4128.409006
MOP 9.28304
MRU 46.225864
MUR 53.49184
MVR 17.853393
MWK 2009.485315
MXN 21.282896
MYR 4.785544
MZN 74.015102
NAD 19.892014
NGN 1673.440207
NIO 42.647994
NOK 11.777536
NPR 165.588751
NZD 2.025593
OMR 0.445485
PAB 1.158932
PEN 3.903448
PGK 4.979955
PHP 67.330147
PKR 327.408259
PLN 4.230292
PYG 8086.55058
QAR 4.223546
RON 5.090366
RSD 117.305792
RUB 90.326087
RWF 1685.523196
SAR 4.348307
SBD 9.543713
SCR 17.243414
SDG 696.89139
SEK 10.99034
SGD 1.501703
SHP 0.86924
SLE 26.589226
SLL 24294.991227
SOS 661.12677
SRD 44.610292
STD 23980.414966
STN 24.504699
SVC 10.139944
SYP 12810.382831
SZL 19.884354
THB 37.270561
TJS 10.736851
TMT 4.055055
TND 3.417685
TOP 2.7896
TRY 49.275285
TTD 7.875544
TWD 36.304912
TZS 2853.020274
UAH 48.872671
UGX 4200.841761
USD 1.158587
UYU 46.069231
UZS 13792.763782
VES 281.847447
VND 30557.736258
VUV 142.104303
WST 3.272874
XAF 656.082803
XAG 0.02144
XAU 0.000277
XCD 3.13114
XCG 2.0885
XDR 0.815897
XOF 656.034663
XPF 119.331742
YER 276.149012
ZAR 19.882838
ZMK 10428.67367
ZMW 26.653111
ZWL 373.064592
  • AEX

    0.0000

    939.85

    0%

  • BEL20

    -12.6000

    5027.01

    -0.25%

  • PX1

    -4.8600

    8094.58

    -0.06%

  • ISEQ

    -11.5000

    12769.72

    -0.09%

  • OSEBX

    -0.3200

    1608.09

    -0.02%

  • PSI20

    -41.4200

    8081.01

    -0.51%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -24.1700

    4452.18

    -0.54%

  • N150

    -7.7300

    3671.56

    -0.21%

Après dix mois d'errance, des réfugiés à Tulkarem attendent de rentrer chez eux
Après dix mois d'errance, des réfugiés à Tulkarem attendent de rentrer chez eux / Photo: Zain JAAFAR - AFP

Après dix mois d'errance, des réfugiés à Tulkarem attendent de rentrer chez eux

Plusieurs mois après avoir été forcé de quitter un camp de réfugiés de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le Palestinien Hakam Irhil ignore s'il pourra un jour y retourner, une opération militaire lancée en janvier par l'armée israélienne étant toujours en cours.

Taille du texte:

Hakam Irhil, 41 ans, affirme que sa maison a été démolie pendant l'opération "Iron Wall" ("mur de fer"), menée par Israël et étendue à plusieurs camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie pour, d'après les autorités israéliennes, lutter contre des groupes armés palestiniens.

Avant cette intervention, "notre vie était meilleure", confie ce père de quatre enfants à l'AFP, qui habitait dans le principal camp de Tulkarem, ville du nord de la Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

Au fil des décennies passées dans le camp, les tentes ont progressivement laissé place à des bâtiments plus solides, grandissant étage après étage au rythme des nouvelles générations.

"Même si notre maison était dans un camp de réfugiés, chaque enfant avait sa chambre", ajoute M. Irhil, qui vit désormais dans une école voisine et dit craindre que ce refuge ne devienne permanent.

- "Crime de guerre" -

En début d'année, les autorités israéliennes "ont chassé 32.000 Palestiniens de leurs foyers situés dans des camps de réfugiés en Cisjordanie", d'après un rapport publié jeudi par Human Rights Watch (HRW).

En dix mois, l'armée a détruit plus de 850 habitations et autres structures dans trois camps, selon le rapport de HRW, ouvrant de larges artères au milieu du dédale de ruelles pour permettre le passage des véhicules militaires.

"Le déplacement forcé" de ces populations constitue "des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité", estime l'ONG, accusant Israël d'"actes de nettoyage ethnique".

D'après l'armée israélienne, "des terroristes opèrent depuis des quartiers de civils" dans les camps de Tulkarem et de Jénine, aussi dans le nord.

Elle a affirmé auprès de l'AFP que son intervention avait entraîné "une diminution significative des activités terroristes dans la région", sans préciser quand l'opération prendrait fin.

Pendant ce temps, Hakam Irhil, dit vivre dans "une salle de classe, avec cinq autres personnes" où "il n'y a aucune intimité".

Dans les couloirs, lui et 19 autres familles ont progressivement aménagé l'espace: des jardinières ont été installées, un évier a été placé dans une salle pour la vaisselle, et des cordes à linge tendues entre les colonnes de l'auvent.

- Droit au retour -

Oum Mohamed al-Jammal, a, elle, dû quitter en février Nour Chams, un autre camp de Tulkarem.

"Nous sommes innocents, alors pourquoi nous ont-ils expulsés du camp? C'est une punition collective", déplore-t-elle, aux côtés d'autres Palestiniens déplacés venus manifester lundi pour réclamer leur droit au retour.

Quelque 150 personnes ont franchi la barrière récemment installée sur la route menant au camp, avant de s'arrêter et de scander des slogans à l'entrée. L'air était chargé de l'odeur du cavadre d'un chien en décomposition que personne n'avait osé enlever par crainte de l'armée.

Des coups de feu ont retenti à l'intérieur du camp, où sont stationnés des soldats israéliens, et un journaliste d'Al Jazeera a été atteint à la jambe, entraînant la fuite de la foule.

L'armée a indiqué que les manifestants avaient pénétré dans une "zone militaire fermée" et que ses soldats avaient tiré sur "un perturbateur" après qu'il a "refusé" de cesser d'avancer.

Des centaines de milliers de Palestiniens ont fui leurs foyers lors de la création d'Israël en 1948 après la première guerre israélo-arabe, un exode qu'ils appellent la Nakba ("la catastrophe"). Des camps de réfugiés ont été créés en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et dans des territoires limitrophes.

Ce traumatisme demeure vif, et les habitants des camps craignent maintenant qu'il ne se répète.

Les Israéliens "disent +en janvier vous pourrez revenir+", lâche M. Irhil, répétant des rumeurs circulant parmi les réfugiés.

"Alors nous nous préparons pour janvier", poursuit-il, redoutant toutefois qu'une autre décision ne reporte encore leur retour "à février, mars, avril..."

X.Vanek--TPP