The Prague Post - L'UE avance au pas de charge pour durcir sa politique migratoire

EUR -
AED 4.272881
AFN 77.164529
ALL 96.633688
AMD 444.548892
ANG 2.082695
AOA 1066.912477
ARS 1675.398908
AUD 1.750469
AWG 2.095721
AZN 1.981854
BAM 1.956896
BBD 2.346404
BDT 142.369709
BGN 1.955329
BHD 0.438578
BIF 3442.37226
BMD 1.163481
BND 1.51049
BOB 8.067517
BRL 6.315492
BSD 1.165047
BTN 104.758201
BWP 15.527627
BYN 3.368071
BYR 22804.235547
BZD 2.343102
CAD 1.611009
CDF 2594.563299
CHF 0.936953
CLF 0.027414
CLP 1075.498961
CNY 8.218363
CNH 8.21625
COP 4470.921632
CRC 569.628713
CUC 1.163481
CUP 30.832257
CVE 110.326769
CZK 24.250734
DJF 207.455258
DKK 7.469062
DOP 75.023293
DZD 151.458562
EGP 55.384159
ERN 17.452221
ETB 180.940527
FJD 2.643196
FKP 0.873666
GBP 0.873949
GEL 3.129478
GGP 0.873666
GHS 13.316456
GIP 0.873666
GMD 85.506594
GNF 10127.800885
GTQ 8.923996
GYD 243.69644
HKD 9.053578
HNL 30.684047
HRK 7.535054
HTG 152.55968
HUF 383.870327
IDR 19410.360287
ILS 3.756387
IMP 0.873666
INR 104.653815
IQD 1526.154457
IRR 48982.567744
ISK 148.622375
JEP 0.873666
JMD 186.413567
JOD 0.82488
JPY 182.314018
KES 150.322437
KGS 101.746599
KHR 4665.13074
KMF 493.31587
KPW 1047.129409
KRW 1709.6431
KWD 0.357294
KYD 0.970839
KZT 600.803794
LAK 25266.037271
LBP 104326.661668
LKR 359.579775
LRD 205.62424
LSL 19.864036
LTL 3.435458
LVL 0.703778
LYD 6.33652
MAD 10.781736
MDL 19.78199
MGA 5197.887836
MKD 61.55592
MMK 2443.948495
MNT 4129.609618
MOP 9.337828
MRU 46.262697
MUR 53.811177
MVR 17.914165
MWK 2020.122337
MXN 21.167624
MYR 4.791171
MZN 74.358051
NAD 19.864036
NGN 1692.248703
NIO 42.86958
NOK 11.796532
NPR 167.613122
NZD 2.011223
OMR 0.447367
PAB 1.165052
PEN 3.917393
PGK 4.943853
PHP 68.96425
PKR 326.581342
PLN 4.225412
PYG 8146.526036
QAR 4.246277
RON 5.088838
RSD 117.432516
RUB 90.632862
RWF 1695.642063
SAR 4.366268
SBD 9.576141
SCR 15.941828
SDG 699.83788
SEK 10.855328
SGD 1.50793
SHP 0.872912
SLE 27.991883
SLL 24397.621167
SOS 664.669276
SRD 44.93424
STD 24081.716033
STN 24.514146
SVC 10.193707
SYP 12864.426259
SZL 19.861034
THB 37.033034
TJS 10.735611
TMT 4.08382
TND 3.424417
TOP 2.801384
TRY 49.563263
TTD 7.890384
TWD 36.29806
TZS 2856.770356
UAH 49.180924
UGX 4127.310783
USD 1.163481
UYU 45.525489
UZS 13983.829212
VES 299.720123
VND 30665.879403
VUV 141.8525
WST 3.243564
XAF 656.321638
XAG 0.019058
XAU 0.000277
XCD 3.144366
XCG 2.099676
XDR 0.816253
XOF 656.321638
XPF 119.331742
YER 277.519409
ZAR 19.771446
ZMK 10472.761496
ZMW 26.940968
ZWL 374.640538
  • AEX

    -0.6600

    946.39

    -0.07%

  • BEL20

    -8.5000

    4993.26

    -0.17%

  • PX1

    -20.1300

    8032.72

    -0.25%

  • ISEQ

    -12.7500

    12732.49

    -0.1%

  • OSEBX

    -5.4100

    1632.79

    -0.33%

  • PSI20

    -26.7000

    8064.1

    -0.33%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -33.0700

    4318.51

    -0.76%

  • N150

    -8.1100

    3677.81

    -0.22%

L'UE avance au pas de charge pour durcir sa politique migratoire
L'UE avance au pas de charge pour durcir sa politique migratoire / Photo: Sameer Al-DOUMY - AFP/Archives

L'UE avance au pas de charge pour durcir sa politique migratoire

Sous pression de la droite et de l'extrême droite, les 27 pays de l'Union européenne devraient entériner lundi un net durcissement de la politique migratoire du continent et valider le concept de "hubs de retour" pour migrants.

Taille du texte:

Réunis à Bruxelles, les ministres de l'Intérieur des Etats membres de l'Union se prononceront pour la première fois sur trois textes présentés cette année par la Commission européenne afin d'encadrer plus strictement les arrivées et les renvois de migrants.

Ils permettraient notamment:

- D'ouvrir des centres en dehors des frontières de l'UE pour y envoyer les migrants dont la demande d'asile aurait été rejetée, les fameux "hubs de retours".

- De sanctionner plus durement les migrants qui refusent de quitter le territoire européen, via des périodes de détention plus longues.

- De renvoyer des migrants vers des pays dont ils ne sont pas originaires mais que l'Europe considère comme "sûrs".

La baisse des arrivées -- environ 20% d'entrées irrégulières en moins par rapport à l'an dernier -- n'a pas fait retomber la pression sur les responsables politiques du Vieux continent. Bien au contraire.

"Il faut que nous avancions afin de donner aux citoyens le sentiment que nous maîtrisons la situation", a martelé jeudi le commissaire européen Magnus Brunner, architecte de ce tour de vis migratoire.

- La France et l'Espagne sceptiques -

Ses idées font bondir la gauche et les associations de protection de migrants -- elles dénoncent des mesures violant les droits humains.

"Au lieu d'investir dans la sécurité, la protection et l'inclusion, l'UE choisit des politiques qui plongeront davantage de personnes dans le danger et l'insécurité juridique", alerte Silvia Carta de PICUM, une ONG de protection des sans-papiers.

Sous l'impulsion du Danemark, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne et défend de longue date ce durcissement migratoire, les Etats membres avancent au pas de charge dans leur examen des mesures.

"Nous progressons très vite", assure un diplomate européen, estimant qu'il existe une "volonté politique largement partagée" parmi les Vingt-Sept pour valider ces propositions.

Parmi les rares sceptiques: la France, qui s'interroge sur la légalité et l'efficacité de certaines de ces mesures, et l'Espagne, pas convaincue par les "hubs de retour", déjà expérimentés par plusieurs pays mais sans réel succès.

Ces mesures bénéficient aussi du net soutien de la droite et de l'extrême droite qui se sont alliées au Parlement européen la semaine dernière pour leur accorder de premiers feux verts.

Là encore, l'idée est d'avancer vite, de nombreux eurodéputés et dirigeants plaidant pour leur adoption finale en début d'année prochaine.

- Qui accueillera les demandeurs d'asile ? -

Des discussions extrêmement périlleuses sont par ailleurs prévues lundi sur un nouveau système de répartition des demandeurs d'asile en Europe.

Afin de soulager les pays se situant le long des routes migratoires, comme la Grèce et l'Italie, l'UE exigera bientôt que les autres Etats membres relocalisent des demandeurs d'asile sur leur sol. Ou versent, à défaut, une contribution financière de 20.000 euros par demandeur d'asile aux pays sous pression.

Les pays de l'UE négocient depuis plusieurs semaines sur comment mettre en place ce système.

Mais les tractations ont déjà connu de nombreux remous: dans le contexte politique actuel, quels pays seraient prêts à accepter les demandeurs d'asile d'un autre?

Plusieurs pays, dont la Belgique, la Suède ou l'Autriche sont déjà sortis du bois en annonçant qu'ils n'accepteront pas les demandeurs d'asile d'autres Etats membres.

"Il y a peu de ministres de l'Intérieur qui vont vouloir venir devant la presse et dire +ok j'en ai pris 3.000+", prédit un responsable européen, s'exprimant sous couvert d'anonymat.

Une décision finale sur la répartition de plusieurs milliers de demandeurs d'asile est malgré tout requise d'ici la fin de l'année.

H.Vesely--TPP