The Prague Post - Guinée: sacre sans surprise du putschiste Mamadi Doumbouya, élu président

EUR -
AED 4.313886
AFN 76.941944
ALL 96.548256
AMD 447.963145
ANG 2.10309
AOA 1077.150233
ARS 1704.992174
AUD 1.754041
AWG 2.1173
AZN 2.005465
BAM 1.95291
BBD 2.366327
BDT 143.707305
BGN 1.955553
BHD 0.442834
BIF 3476.953521
BMD 1.174646
BND 1.507424
BOB 8.147871
BRL 6.43436
BSD 1.174926
BTN 105.546886
BWP 15.447006
BYN 3.391879
BYR 23023.070609
BZD 2.362932
CAD 1.608708
CDF 2543.10928
CHF 0.930079
CLF 0.026962
CLP 1057.69912
CNY 8.218296
CNH 8.214892
COP 4395.773728
CRC 583.319275
CUC 1.174646
CUP 31.128131
CVE 110.710409
CZK 24.244818
DJF 208.757897
DKK 7.468742
DOP 74.060874
DZD 152.134343
EGP 56.03552
ERN 17.619697
ETB 181.893997
FJD 2.670323
FKP 0.8705
GBP 0.872409
GEL 3.165666
GGP 0.8705
GHS 12.86202
GIP 0.8705
GMD 86.923605
GNF 10266.410391
GTQ 9.005671
GYD 245.760817
HKD 9.140335
HNL 31.126707
HRK 7.53406
HTG 153.767834
HUF 385.906552
IDR 19647.254149
ILS 3.731834
IMP 0.8705
INR 105.448071
IQD 1538.786862
IRR 49481.982125
ISK 147.206543
JEP 0.8705
JMD 188.58089
JOD 0.832884
JPY 183.653616
KES 151.52927
KGS 102.684891
KHR 4717.380277
KMF 493.351544
KPW 1057.117838
KRW 1690.15166
KWD 0.361436
KYD 0.979142
KZT 589.859401
LAK 25372.363781
LBP 105372.888287
LKR 364.220933
LRD 209.673926
LSL 19.495763
LTL 3.468426
LVL 0.710532
LYD 6.360739
MAD 10.712627
MDL 19.720644
MGA 5379.881374
MKD 61.559793
MMK 2466.653998
MNT 4180.205663
MOP 9.419778
MRU 46.669041
MUR 54.104657
MVR 18.148271
MWK 2039.185873
MXN 21.136178
MYR 4.759718
MZN 75.07172
NAD 19.474759
NGN 1711.953257
NIO 43.150621
NOK 11.809062
NPR 168.87103
NZD 2.028385
OMR 0.451655
PAB 1.174926
PEN 3.950925
PGK 5.001646
PHP 69.17255
PKR 329.018246
PLN 4.223265
PYG 7713.583479
QAR 4.277003
RON 5.089389
RSD 117.293153
RUB 93.381219
RWF 1705.586659
SAR 4.404451
SBD 9.5579
SCR 16.559289
SDG 706.545304
SEK 10.803893
SGD 1.508596
SHP 0.881289
SLE 28.250482
SLL 24631.75324
SOS 671.310187
SRD 44.78516
STD 24312.810113
STN 24.78504
SVC 10.280784
SYP 12988.152125
SZL 19.498833
THB 36.95496
TJS 10.848097
TMT 4.123009
TND 3.38883
TOP 2.828267
TRY 50.464086
TTD 7.978953
TWD 36.735425
TZS 2891.590799
UAH 49.836839
UGX 4253.577734
USD 1.174646
UYU 46.001915
UZS 14139.802973
VES 349.774999
VND 30852.089262
VUV 142.006576
WST 3.252907
XAF 654.982015
XAG 0.015604
XAU 0.000271
XCD 3.17454
XCG 2.117503
XDR 0.813909
XOF 653.68979
XPF 119.331742
YER 280.094392
ZAR 19.507084
ZMK 10573.260297
ZMW 26.112574
ZWL 378.235681
  • AEX

    5.1100

    951.27

    +0.54%

  • BEL20

    23.2500

    5077.71

    +0.46%

  • PX1

    55.9700

    8168.15

    +0.69%

  • ISEQ

    87.3600

    13126.07

    +0.67%

  • OSEBX

    11.5700

    1687.77

    +0.69%

  • PSI20

    77.7700

    8263.79

    +0.95%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -40.8000

    4165.72

    -0.97%

  • N150

    26.0100

    3794.85

    +0.69%

Guinée: sacre sans surprise du putschiste Mamadi Doumbouya, élu président
Guinée: sacre sans surprise du putschiste Mamadi Doumbouya, élu président / Photo: PATRICK MEINHARDT - AFP

Guinée: sacre sans surprise du putschiste Mamadi Doumbouya, élu président

Le chef de la junte en Guinée, le général Mamadi Doumbouya a été largement élu mardi soir à la présidentielle, un sacre sans suspense pour ce scrutin dont ont été écartés les ténors de l'opposition en exil dans un contexte de rétrécissement des libertés.

Taille du texte:

Quelque 6,8 millions de Guinéens étaient appelés à élire dimanche leur prochain président lors d'un scrutin censé parachever le retour à l'ordre constitutionnel quatre ans après la prise de pouvoir par des militaires dirigés par Mamadi Doumbouya.

M. Doumbouya, 41 ans, a obtenu 86,72% des suffrages face à huit opposants peu connus du grand public, selon des résultats provisoires de la Direction Générale des Élections (DGE).

Abdoulaye Yéro Baldé, chef du Front démocratique de Guinée (Frondeg), arrive deuxième avec 6,59% des voix.

La participation était le seul enjeu de cette élection. Selon la présidente de la DGE, Djénabou Touré, elle s'élève à 80,95%, un chiffre en baisse par rapport à celui annoncé dimanche à la fermeture des urnes.

La Cour suprême doit désormais proclamer les résultats définitifs.

Plus tôt mardi, quatre candidats ont reconnu leur défaite et félicité Mamadi Doumbouya pour sa victoire dès le premier tour.

Dans les rues de Conakry, l'annonce de l'élection de M. Doumbouya tard dans la soirée n'a pas suscité de réaction particulière, ont constaté des journalistes de l'AFP.

En dépit de sa promesse de rendre le pouvoir à des civils au terme d'une période de transition, M. Doumbouya s'est présenté à cette élection qu'il a remporté sans avoir fait campagne sur le terrain et sans opposants d'envergure.

- Boycott de l'opposition -

L'opposition avait appelé à boycotter ce scrutin, qualifié de "simulacre d'élection", organisé plus de quatre ans après le coup d'État de septembre 2021 qui a renversé le président Alpha Condé, alors au pouvoir depuis 2010.

M. Condé ainsi que les ex-Premiers ministres Sidya Touré et Dalein Diallo, tous trois en exil, n'ont pas été autorisés à se présenter. M. Diallo a dénoncé "une mascarade électorale" visant à légitimer "la confiscation" du pouvoir.

Toutefois, les observateurs internationaux ont salué une élection qui s'est déroulée dans le calme et sans incidents.

Une mission d'observation de l'Union africaine a salué mardi dans un communiqué un scrutin "crédible" qui s'est déroulé dans le calme et propose d'examiner "la possibilité de lever les sanctions imposées au pays" depuis le coup d'État.

Toutefois, la mission relève la nécessité de "lutter plus efficacement contre le phénomène des enlèvements et disparitions de personnes".

Les nouvelles de disparitions forcées et d'enlèvements de figures de l'opposition se sont multipliées ces dernières années.

- Chape de plomb -

Depuis l'avènement de la junte, une chape de plomb s'est abattue sur la Guinée.

Plusieurs partis politiques ont été suspendus, les manifestations - interdites depuis 2022- sont réprimées, et de nombreux dirigeants de l'opposition et de la société civile ont été arrêtés, condamnés ou poussés à l'exil.

Ce scrutin clôt, avec les élections en Centrafrique organisées dimanche dernier, une année riche en élections sur le continent africain, marquée par une montée de l'autoritarisme et de la répression des oppositions et les victoires de nombreux dirigeants déjà en place (Cameroun, Côte d'Ivoire, Tanzanie notamment) à l'issue de votes dont les principaux opposants ont été exclus.

Fin septembre, les Guinéens ont approuvé une nouvelle Constitution lors d'un référendum que l'opposition avait appelé à boycotter, mais où la participation s'est officiellement élevée à 91%.

La nouvelle Constitution, qui autorise les membres de la junte à se présenter aux élections, a ouvert la voie à une candidature de M. Doumbouya. Elle a également porté de cinq à sept ans la durée du mandat présidentiel, renouvelable une fois.

Contrairement à ses voisins sahéliens du Mali, du Burkina Faso ou du Niger, également des régimes militaires issus de coups d'État, Mamadi Doumbouya est resté en bons termes avec la France, ancienne puissance coloniale, et tous les partenaires internationaux.

Les partisans de M. Doumbouya mettent en avant le lancement de l'exploitation, en novembre, du gisement fer de Simandou (sud-est), l'un des plus importants au monde et qui devrait générer d'importants revenus.

La Guinée est riche en minerais mais plus de la moitié de ses habitants (52%) vivent en dessous du seuil de pauvreté, selon les chiffres de la Banque mondiale pour 2024.

C.Sramek--TPP