The Prague Post - Des troubles cardiaques longtemps après le Covid ? Une menace incertaine

EUR -
AED 4.185563
AFN 79.778976
ALL 97.872183
AMD 436.612699
ANG 2.039707
AOA 1045.109951
ARS 1350.865709
AUD 1.748018
AWG 2.05147
AZN 1.947634
BAM 1.951964
BBD 2.301178
BDT 139.286306
BGN 1.953746
BHD 0.42971
BIF 3350.734205
BMD 1.139706
BND 1.464909
BOB 7.875628
BRL 6.336304
BSD 1.139765
BTN 97.694177
BWP 15.207118
BYN 3.729838
BYR 22338.228033
BZD 2.289381
CAD 1.562046
CDF 3278.932603
CHF 0.93804
CLF 0.027805
CLP 1067.015103
CNY 8.183883
CNH 8.188357
COP 4717.879349
CRC 580.953346
CUC 1.139706
CUP 30.202196
CVE 110.408995
CZK 24.790538
DJF 202.548937
DKK 7.459846
DOP 67.641926
DZD 149.982484
EGP 56.568025
ERN 17.095583
ETB 153.286886
FJD 2.560064
FKP 0.842219
GBP 0.841969
GEL 3.1171
GGP 0.842219
GHS 11.68214
GIP 0.842219
GMD 81.491626
GNF 9865.290948
GTQ 8.758789
GYD 239.153218
HKD 8.944677
HNL 29.631883
HRK 7.536418
HTG 149.476938
HUF 402.01973
IDR 18549.846911
ILS 3.977658
IMP 0.842219
INR 97.635551
IQD 1493.014221
IRR 47981.601627
ISK 144.013165
JEP 0.842219
JMD 181.912547
JOD 0.808013
JPY 165.188349
KES 147.600153
KGS 99.667092
KHR 4584.390624
KMF 490.64034
KPW 1025.734961
KRW 1549.452397
KWD 0.348781
KYD 0.949846
KZT 579.855513
LAK 24600.542833
LBP 102117.61393
LKR 340.800337
LRD 226.234886
LSL 20.195804
LTL 3.365254
LVL 0.689396
LYD 6.199765
MAD 10.44541
MDL 19.671605
MGA 5113.858932
MKD 61.539617
MMK 2393.005587
MNT 4080.03899
MOP 9.213417
MRU 45.183618
MUR 52.141757
MVR 17.557111
MWK 1978.529084
MXN 21.72096
MYR 4.825541
MZN 72.883935
NAD 20.196019
NGN 1775.353404
NIO 41.9186
NOK 11.490849
NPR 156.311852
NZD 1.886321
OMR 0.438218
PAB 1.13976
PEN 4.141721
PGK 4.680791
PHP 63.539768
PKR 321.620654
PLN 4.270903
PYG 9095.128338
QAR 4.149382
RON 5.043315
RSD 117.170822
RUB 90.03756
RWF 1618.381827
SAR 4.274521
SBD 9.521515
SCR 16.603585
SDG 684.390415
SEK 10.955015
SGD 1.467217
SHP 0.89563
SLE 25.472384
SLL 23899.054975
SOS 651.375243
SRD 42.422688
STD 23589.60304
SVC 9.972405
SYP 14818.304388
SZL 20.195684
THB 37.295158
TJS 11.294855
TMT 4.000366
TND 3.360707
TOP 2.669308
TRY 44.784274
TTD 7.729743
TWD 34.115914
TZS 3008.822789
UAH 47.355248
UGX 4125.892741
USD 1.139706
UYU 47.346965
UZS 14517.003584
VES 112.794221
VND 29677.93153
VUV 136.229867
WST 3.131886
XAF 654.670591
XAG 0.03119
XAU 0.000344
XCD 3.080111
XDR 0.815339
XOF 652.476625
XPF 119.331742
YER 277.318869
ZAR 20.208518
ZMK 10258.721699
ZMW 28.350665
ZWL 366.98471
  • AEX

    2.1400

    932.11

    +0.23%

  • BEL20

    9.5200

    4540.61

    +0.21%

  • PX1

    -13.2700

    7791.47

    -0.17%

  • ISEQ

    30.2200

    11651.99

    +0.26%

  • OSEBX

    1.5800

    1584.61

    +0.1%

  • PSI20

    -28.3300

    7425.75

    -0.38%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -15.7600

    2656.11

    -0.59%

  • N150

    9.7100

    3606.58

    +0.27%

Des troubles cardiaques longtemps après le Covid ? Une menace incertaine
Des troubles cardiaques longtemps après le Covid ? Une menace incertaine

Des troubles cardiaques longtemps après le Covid ? Une menace incertaine

Infarctus, inflammations cardiaques... Risque-t-on des complications cardiovasculaires des mois après avoir attrapé le Covid ? Certains médecins s'en inquiètent, même s'il est trop tôt pour être certain d'un lien de cause à effet.

Taille du texte:

"Une surveillance cardiovasculaire clinique s'impose chez tous les sujets ayant une infection Covid-19, même bénigne", affirmait en début de semaine l'Académie de médecine, l'instance censée porter le consensus de la discipline en France.

Le Covid et les maladies cardiovasculaires entretiennent des "liaisons dangereuses", estime-t-elle, se basant sur plusieurs études récentes.

On savait déjà que les malades cardiovasculaires présentent des risques plus élevés de développer une forme plus grave de Covid. C'est notamment parce que le virus, le Sars-Cov-2, se fixe sur un "récepteur" --l'enzyme ACE2-- particulièrement présent dans les cellules des vaisseaux sanguins.

Mais qu'en est-il des effets cardiovasculaires chez l'ensemble de la population ? Et, s'ils sont avérés, peuvent-ils intervenir longtemps après l'infection ? La question rejoint les incertitudes plus larges autour du Covid long, un ensemble durable de symptômes encore mal compris et mal définis.

"Jusqu'à présent, les séquelles cardiovasculaires (durables) étaient rapportées uniquement chez des patients hospitalisés, dans de petites séries et avec une durée de suivi brève", note l'Académie.

Mais une vaste étude, menée aux Etats-Unis et publiée en février dans la revue Nature, change, selon elle, la donne. Ses résultats "font présager une augmentation significative des maladies cardiovasculaires dans le monde" à la suite de la pandémie de Covid.

- 150.000 vétérans -

Menée auprès de plus de 150.000 vétérans de l'armée américaine, tous atteints du Covid, cette étude mesure la fréquence de troubles cardiovasculaires dans l'année suivant l'infection. Elle la compare à des groupes de vétérans qui n'ont pas été contaminés.

Résultat: "Au-delà des 30 jours qui suivent l'infection, les individus atteints de Covid-19 ont un risque plus élevé de troubles cardiovasculaires", conclut l'étude, citant des infarctus, des inflammations cardiaques ou des AVC.

Ce risque "existe même chez les individus qui n'ont pas été hospitalisés" à cause du Covid, note-t-elle, même s'il reste nettement moins important chez ces patients-là.

Ce travail a été salué par de multiples chercheurs, notamment parce qu'il a été réalisé auprès d'un très grand nombre de patients et pendant une longue période. Toutefois, des experts se montrent plus sceptiques.

Il est "très difficile de tirer des conclusions pertinentes" de cette étude, estime auprès de l'AFP le statisticien britannique James Doidge, y trouvant trop de biais méthodologiques.

L'un d'eux est évident: les vétérans américains, aussi nombreux soient-ils, sont une population très homogène, car largement composée d'hommes plutôt âgés. Elle n'est donc pas forcément représentative, même si les auteurs de l'étude ont cherché à corriger ces biais statistiques.

Cette correction reste insuffisante pour M. Doidge qui pointe un autre problème: l'étude ne distingue pas bien à quel point les troubles interviennent longtemps après l'infection.

- Comme la grippe? -

Or, selon qu'ils frappent le patient à peine plus d'un mois après celle-ci, ou près d'un an plus tard, le contexte sera différent. Selon James Doidge, l'étude ne permet pas assez de différencier "les complications à long terme de celles associées à la phase aigüe de la maladie".

Pour autant, ce travail "a le mérite d'exister", tempère auprès de l'AFP le cardiologue français Florian Zores.

Lui aussi note plusieurs imperfections, mais il estime que l'étude permet d'appuyer des hypothèses déjà jugées probables par nombre de cardiologues au regard du profil du Sars-Cov-2 qui, comme d'autres virus, peut provoquer une inflammation durable.

Or, "on sait depuis longtemps que l'inflammation est un facteur de risque cardiovasculaire", note M. Zores. "En fait, on retrouve exactement la même chose avec la grippe."

Il rappelle ainsi que dans les années 1920, les pathologies cardiovasculaires ont bondi dans le sillage de la pandémie de grippe espagnole.

Y a-t-il une spécificité qui rendrait le coronavirus encore plus dangereux sur ce plan? Les études actuelles ne permettent pas de le dire, et Florian Zores dit douter "qu'il y ait une grande différence" avec la grippe.

Mais la question ne change pas forcément grand chose en matière de santé publique. A partir du moment où ce risque existe, le cardiologue estime de toute façon dangereux de laisser librement circuler le coronavirus, étant donnée sa forte contagiosité.

U.Ptacek--TPP