The Prague Post - "Partygate": test de confiance pour Boris Johnson au Parlement

EUR -
AED 4.261576
AFN 81.366302
ALL 97.993721
AMD 442.70133
ANG 2.076683
AOA 1064.089619
ARS 1359.405934
AUD 1.787132
AWG 2.091626
AZN 1.969937
BAM 1.956681
BBD 2.315433
BDT 140.25318
BGN 1.956857
BHD 0.437848
BIF 3415.123688
BMD 1.160403
BND 1.483162
BOB 7.952617
BRL 6.377228
BSD 1.146812
BTN 99.472381
BWP 15.507919
BYN 3.752842
BYR 22743.893394
BZD 2.303528
CAD 1.592096
CDF 3338.478806
CHF 0.942079
CLF 0.028678
CLP 1100.514617
CNY 8.331116
CNH 8.325814
COP 4739.084726
CRC 579.358486
CUC 1.160403
CUP 30.750672
CVE 110.315169
CZK 24.817883
DJF 204.211111
DKK 7.459707
DOP 68.110388
DZD 151.008771
EGP 58.800045
ERN 17.406041
ETB 154.440305
FJD 2.611835
FKP 0.86158
GBP 0.855751
GEL 3.15614
GGP 0.86158
GHS 11.811372
GIP 0.86158
GMD 82.957489
GNF 9935.432783
GTQ 8.823013
GYD 239.91911
HKD 9.109098
HNL 29.950363
HRK 7.534843
HTG 150.50872
HUF 402.845612
IDR 19003.045112
ILS 4.02611
IMP 0.86158
INR 99.955756
IQD 1502.270252
IRR 48881.965111
ISK 142.416091
JEP 0.86158
JMD 182.801559
JOD 0.822737
JPY 168.773577
KES 150.272318
KGS 101.434977
KHR 4596.793412
KMF 496.074564
KPW 1044.361993
KRW 1585.348032
KWD 0.354817
KYD 0.955626
KZT 598.967235
LAK 24739.037546
LBP 102748.95692
LKR 345.063953
LRD 229.352328
LSL 20.783073
LTL 3.426367
LVL 0.701916
LYD 6.244786
MAD 10.505077
MDL 19.70179
MGA 5098.274641
MKD 61.561405
MMK 2436.570069
MNT 4157.8323
MOP 9.272637
MRU 45.335227
MUR 53.100631
MVR 17.875971
MWK 1988.487182
MXN 22.120058
MYR 4.937566
MZN 74.219632
NAD 20.783073
NGN 1797.487311
NIO 42.198827
NOK 11.662343
NPR 159.156009
NZD 1.930672
OMR 0.446181
PAB 1.146722
PEN 4.129478
PGK 4.725108
PHP 66.032135
PKR 325.393577
PLN 4.273882
PYG 9153.083731
QAR 4.193607
RON 5.048802
RSD 117.252911
RUB 91.09669
RWF 1655.938812
SAR 4.354005
SBD 9.678256
SCR 16.56449
SDG 696.824819
SEK 11.110975
SGD 1.487723
SHP 0.911894
SLE 26.050531
SLL 24333.069177
SOS 655.392409
SRD 45.071168
STD 24017.993547
SVC 10.034477
SYP 15087.415911
SZL 20.77727
THB 38.013591
TJS 11.324252
TMT 4.06141
TND 3.400747
TOP 2.71778
TRY 46.034684
TTD 7.793477
TWD 34.290477
TZS 3127.285654
UAH 48.057941
UGX 4137.881813
USD 1.160403
UYU 46.880512
UZS 14331.517641
VES 120.225636
VND 30373.541306
VUV 139.140207
WST 3.201098
XAF 656.249792
XAG 0.032056
XAU 0.000346
XCD 3.136046
XDR 0.816164
XOF 656.249792
XPF 119.331742
YER 281.571546
ZAR 20.661315
ZMK 10445.010328
ZMW 26.644888
ZWL 373.649204
  • AEX

    8.2700

    916.79

    +0.91%

  • BEL20

    2.6600

    4441.98

    +0.06%

  • PX1

    -52.3700

    7537.57

    -0.69%

  • ISEQ

    -98.4000

    11083.38

    -0.88%

  • OSEBX

    -10.6800

    1633.13

    -0.65%

  • PSI20

    -34.9900

    7409.73

    -0.47%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -27.6200

    2438.24

    -1.12%

  • N150

    -18.8800

    3543.64

    -0.53%

"Partygate": test de confiance pour Boris Johnson au Parlement
"Partygate": test de confiance pour Boris Johnson au Parlement / Photo: Ben Stansall - POOL/AFP

"Partygate": test de confiance pour Boris Johnson au Parlement

Boris Johnson s'enlise dans la crise: les députés britanniques débattent jeudi du "partygate", ces fêtes organisées à Downing Street pendant les confinements, avant un vote ayant valeur de test de confiance pour le Premier ministre.

Taille du texte:

Le dirigeant conservateur a-t-il sciemment trompé le Parlement en assurant qu'aucune restriction n'avait été violée, avant d'écoper d'une amende? Vu sa majorité, il semble peu probable que la chambre des Communes approuve le lancement d'une procédure parlementaire pouvant le pousser à la démission.

Mais ce vote attendu en fin d'après-midi empêche Boris Johnson, déterminé à rester au pouvoir, de tourner la page de ce scandale et donnera surtout une idée du niveau de soutien de ses troupes.

Signe de la nervosité de la majorité, le gouvernement a renoncé à une manoeuvre permettant de repousser le vote ainsi qu'à toute consigne de vote, quelques minutes avant l'ouverture du débat.

La motion discutée, qui vise à transférer l'affaire au Comité des Privilèges, une commission parlementaire en charge de ce genre de questions, "cherche à défendre le principe simple d'honnêteté, d'intégrité et de dire la vérité" dans la vie politique britannique, a déclaré le chef de l'opposition travailliste, Keir Starmer.

"Nous savons que le Premier ministre lui-même a enfreint la loi", a-t-il ajouté, soulignant que le dirigeant n'était pas à l'abri de nouvelles amendes pour sa participation à d'autres événements festifs.

L'affaire, passée un temps au second plan en raison de la guerre en Ukraine, a été relancée la semaine dernière lorsqu'il a reçu une amende pour manquements aux restrictions anti-Covid en participant à un pot surprise pour ses 56 ans en juin 2020, devenant ainsi le premier chef de gouvernement britannique en exercice sanctionné pour avoir enfreint la loi.

- Elections en vue -

En route pour une visite en Inde, il a répété vouloir rester en poste jusqu'aux prochaines législatives prévues en 2024 et se concentrer sur "les choses qui comptent" pour les électeurs, selon des propos rapportés par des médias britanniques présents avec lui dans l'avion.

Mardi, Boris Johnson avait répété ses excuses "sans réserves" aux députés et aux Britanniques, affirmant qu'il ne lui "était pas venu à l'esprit" que ce rassemblement, d'une dizaine de minutes tout au plus selon lui, "puisse constituer une violation des règles" alors en vigueur.

Pas de quoi convaincre l'opposition, qui a déposé une motion de débat à la chambre des Communes pour savoir si le Premier ministre a sciemment trompé le Parlement en répétant maintes fois au palais de Westminster qu'il avait respecté toutes les règles.

Si les députés le saisissent, le Comité des Privilèges peut enquêter et, le cas échéant, recommander des sanctions, dont l'étendue et la portée ne sont pas claires. Mais le code ministériel dispose qu'un ministre ayant trompé sciemment le Parlement doit démissionner.

De nombreux députés qui avaient un temps demandé le départ de Boris Johnson jugent cependant qu'il est désormais peu opportun de le chasser de Downing Street dans le contexte de la guerre en Ukraine... et faute de successeur évident, l'étoile du ministre des Finances Rishi Sunak s'étant terni ces dernières semaines en raison de la crise du pouvoir d'achat.

Le débat permettra cependant à d'éventuels frondeurs de se déclarer. Et l'attitude des élus conservateurs, partagés entre loyauté à leur chef et colère des électeurs, sera scrutée à l'approche d'élections locales le 5 mai.

Alors que Keir Starmer avait qualifié mardi Boris Johnson d'"homme sans honte", appelant les députés de la majorité à se débarrasser de leur chef, Boris Johnson a aussi essuyé des critiques acerbes au sein de son propre camp, le député conservateur Mark Harper estimant qu'il n'était plus "digne" d'être Premier ministre.

Il devra aussi faire face, à une date encore inconnue, aux conclusions de la haute fonctionnaire Sue Gray, qui a déjà étrillé dans un pré-rapport des "erreurs de leadership et de jugement".

C.Sramek--TPP