The Prague Post - Le gouvernement Barnier déjà empêtré dans ses contradictions

EUR -
AED 4.272085
AFN 77.35243
ALL 96.725801
AMD 445.239397
ANG 2.08271
AOA 1066.712728
ARS 1663.190009
AUD 1.76553
AWG 2.095328
AZN 1.981325
BAM 1.956167
BBD 2.34364
BDT 141.706593
BGN 1.956126
BHD 0.438526
BIF 3431.626727
BMD 1.163263
BND 1.507483
BOB 8.040474
BRL 6.206943
BSD 1.163618
BTN 103.199366
BWP 15.491907
BYN 3.955242
BYR 22799.960628
BZD 2.340239
CAD 1.623067
CDF 2803.46436
CHF 0.932321
CLF 0.028199
CLP 1106.22861
CNY 8.281855
CNH 8.314686
COP 4524.221779
CRC 585.609895
CUC 1.163263
CUP 30.826477
CVE 110.859484
CZK 24.361522
DJF 206.735157
DKK 7.46651
DOP 73.227466
DZD 151.343013
EGP 55.32363
ERN 17.448949
ETB 170.182318
FJD 2.631289
FKP 0.865436
GBP 0.867742
GEL 3.164133
GGP 0.865436
GHS 14.494699
GIP 0.865436
GMD 83.755049
GNF 10092.472736
GTQ 8.915673
GYD 243.444638
HKD 9.05173
HNL 30.477026
HRK 7.533761
HTG 152.258573
HUF 391.519316
IDR 19267.129994
ILS 3.780315
IMP 0.865436
INR 103.266082
IQD 1523.87492
IRR 48944.303568
ISK 141.440965
JEP 0.865436
JMD 186.244951
JOD 0.824702
JPY 177.615171
KES 150.415679
KGS 101.727534
KHR 4676.318649
KMF 493.223364
KPW 1046.937305
KRW 1655.928514
KWD 0.356528
KYD 0.969682
KZT 628.657974
LAK 25207.915791
LBP 104170.228482
LKR 352.106076
LRD 212.877498
LSL 19.949726
LTL 3.434814
LVL 0.703646
LYD 6.322293
MAD 10.604893
MDL 19.751707
MGA 5205.603178
MKD 61.630274
MMK 2441.970899
MNT 4184.631831
MOP 9.32811
MRU 46.391192
MUR 53.219173
MVR 17.800639
MWK 2020.009339
MXN 21.330393
MYR 4.904341
MZN 74.275077
NAD 19.949725
NGN 1712.10297
NIO 42.599017
NOK 11.607332
NPR 165.118986
NZD 2.009767
OMR 0.447284
PAB 1.163613
PEN 4.007432
PGK 4.868837
PHP 67.499467
PKR 327.080606
PLN 4.255694
PYG 8125.524831
QAR 4.235559
RON 5.093
RSD 117.204593
RUB 94.746976
RWF 1683.241991
SAR 4.363125
SBD 9.622231
SCR 16.576877
SDG 699.696802
SEK 10.969864
SGD 1.507118
SHP 0.914142
SLE 27.00513
SLL 24393.053976
SOS 664.798612
SRD 44.381402
STD 24077.201636
STN 24.864753
SVC 10.181911
SYP 15124.53145
SZL 19.949677
THB 37.875433
TJS 10.821484
TMT 4.083054
TND 3.41885
TOP 2.724477
TRY 48.542582
TTD 7.901483
TWD 35.526203
TZS 2854.738894
UAH 48.251855
UGX 3996.750028
USD 1.163263
UYU 46.448717
UZS 14075.485993
VES 219.871682
VND 30663.620518
VUV 141.010043
WST 3.223244
XAF 656.08012
XAG 0.023842
XAU 0.00029
XCD 3.143777
XCG 2.097094
XDR 0.813948
XOF 655.504115
XPF 119.331742
YER 278.020437
ZAR 19.953665
ZMK 10470.761184
ZMW 27.601061
ZWL 374.570307
  • AEX

    -0.1000

    960.62

    -0.01%

  • BEL20

    28.0000

    4940.28

    +0.57%

  • PX1

    85.3300

    8060.13

    +1.07%

  • ISEQ

    106.8500

    11848.91

    +0.91%

  • OSEBX

    2.8000

    1652.36

    +0.17%

  • PSI20

    32.4700

    8149.1

    +0.4%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    64.6500

    3867.82

    +1.7%

  • N150

    18.5600

    3731.13

    +0.5%

Le gouvernement Barnier déjà empêtré dans ses contradictions
Le gouvernement Barnier déjà empêtré dans ses contradictions / Photo: Dimitar DILKOFF - AFP

Le gouvernement Barnier déjà empêtré dans ses contradictions

Recadrage sur le positionnement à l'égard du Rassemblement national, passe d'armes entre l'Intérieur et la Justice... Le gouvernement de Michel Barnier s'est déjà pris les pieds mardi dans les multiples contradictions de cette coalition bancale entre la droite et le centre.

Taille du texte:

C'est le premier couac, trois jours seulement après la nomination de l'exécutif: le ministre macroniste de l'Economie, Antoine Armand, a fait l'objet d'un rappel à l'ordre formel du Premier ministre.

Sur un sujet sensible, la relation au RN, tendant à renforcer la conviction de ceux qui pensent que la survie de ce gouvernement dépend du parti d'extrême droite.

Le jeune titulaire de Bercy a d'abord déclaré sur France Inter qu'il était ouvert à collaborer avec tous les partis "dans l'arc républicain", dont il a exclu le RN. Réaction outrée de la cheffe des députés du parti arrivé en tête du premier tour des législatives, Marine Le Pen, qui en a appelé publiquement à Michel Barnier.

Ce dernier a été nommé par Emmanuel Macron après avoir eu l'assurance que le RN n'additionnerait pas ses voix à la gauche pour le censurer immédiatement. De fait, son sort est en partie entre les mains du parti lepéniste.

Il a donc appelé son ministre "pour lui rappeler les règles", "à savoir le respect des électeurs" et "des responsables politiques représentés à l'Assemblée nationale et au Sénat", selon son entourage.

Et Antoine Armand a été contraint de rectifier le tir en promettant de recevoir "prochainement" tous les partis représentés au Parlement, dont le RN.

- Pas des "clones" -

Le locataire de Matignon a aussi téléphoné à Marine Le Pen pour "rectifier" la position de son ministre, selon Eric Ciotti, allié du RN. Un coup de fil de déminage confirmé par une source interne au RN.

"On a le pouvoir de faire recadrer un ministre qui dit n'importe quoi", s'est félicitée sur BFMTV la députée lepéniste Alexandra Masson.

"Il faut vraiment n'avoir aucune dignité pour accepter de se faire recadrer par l'extrême droite sans réagir", a commenté sur la même chaîne le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard. Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a lui accusé les macronistes de n'avoir "ni convictions ni conscience" et d'être "les passe-plats du RN".

Si le nouveau Premier ministre a donné à ses troupes le mot d'ordre "plus de travail et moins de communication", les fissures éclatent déjà au grand jour.

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau martèle sa volonté de "rétablir l'ordre" et d'appliquer une ligne à droite toute sur l'immigration et la politique pénale, quitte à hérisser une partie de ses nouveaux partenaires du camp présidentiel, en plus de la gauche.

Dès lundi soir, le ténor du parti Les Républicains est allé sur les plates-bandes du ministre de la Justice Didier Migaud en appelant à "changer une politique pénale qui, depuis très longtemps, a laissé s'installer ce droit à l'inexécution des peines".

Réplique immédiate du garde des Sceaux, qui se trouve aussi être la seule prise venue de la gauche d'un gouvernement qui penche à droite: Bruno Retailleau "doit savoir que la justice est indépendante dans notre pays" et "ça n'est pas toujours exact" de prétendre que la justice "ne condamne pas suffisamment".

"On n'est pas un gouvernement de clones. C'est normal qu'il y ait des échanges", a relativisé la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.

Mais mardi matin, c'est aussi la présidente macroniste de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui est montée au créneau pour affirmer qu'incarcérer les personnes condamnées à de courtes peines "dans des maisons d'arrêt surpeuplées", "ça ne marchera pas" pour prévenir la récidive et favoriser la réinsertion.

 

"Il n'y a pas de contournement, il y a la Ve République, il y a différents articles qui renvoient au domaine législatif ou au domaine réglementaire", a répondu M. Retailleau.

Le principe même de revenir sur l'AME est contesté par une partie de la coalition au pouvoir comme par la gauche. Ce "n'est pas un sujet d'attractivité pour l'immigration mais un enjeu de santé publique", a répliqué la députée Agnès Firmin Le Bodo, du parti Horizons d'Edouard Philippe.

Toutes ces questions seront abordées vendredi à un séminaire gouvernemental préalable à la déclaration de politique générale de Michel Barnier le 1er octobre devant le Parlement.

Pour la préparer, le Premier ministre a entamé mardi des rencontres avec les partenaires sociaux.

far-lum-tg-fff/sde/ybl

A.Novak--TPP