The Prague Post - Fin de vie: première étape vers une nouvelle modification de la loi

EUR -
AED 4.2647
AFN 76.943469
ALL 96.721791
AMD 444.694807
ANG 2.079108
AOA 1064.867228
ARS 1660.299575
AUD 1.760379
AWG 2.091704
AZN 1.975631
BAM 1.955777
BBD 2.339901
BDT 141.498348
BGN 1.955094
BHD 0.43784
BIF 3423.209458
BMD 1.161251
BND 1.505072
BOB 8.028319
BRL 6.188888
BSD 1.161801
BTN 103.107249
BWP 15.43469
BYN 3.949565
BYR 22760.528223
BZD 2.336602
CAD 1.620236
CDF 2798.615954
CHF 0.930749
CLF 0.028098
CLP 1102.248736
CNY 8.267531
CNH 8.280199
COP 4517.488739
CRC 584.650378
CUC 1.161251
CUP 30.773163
CVE 110.263712
CZK 24.321601
DJF 206.882441
DKK 7.466743
DOP 73.069147
DZD 151.100845
EGP 55.232136
ERN 17.418772
ETB 170.310545
FJD 2.625577
FKP 0.867232
GBP 0.868256
GEL 3.158256
GGP 0.867232
GHS 14.289787
GIP 0.867232
GMD 83.61046
GNF 10076.882331
GTQ 8.902896
GYD 243.059371
HKD 9.034565
HNL 30.491644
HRK 7.533276
HTG 152.028225
HUF 391.010776
IDR 19229.685157
ILS 3.767158
IMP 0.867232
INR 103.112165
IQD 1522.082226
IRR 48859.654787
ISK 141.777514
JEP 0.867232
JMD 187.017816
JOD 0.823338
JPY 177.416571
KES 150.34729
KGS 101.54807
KHR 4665.604011
KMF 492.370779
KPW 1045.138136
KRW 1647.833193
KWD 0.356318
KYD 0.968118
KZT 628.81663
LAK 25199.861187
LBP 104037.069957
LKR 351.695893
LRD 212.022005
LSL 19.868268
LTL 3.428873
LVL 0.702429
LYD 6.318926
MAD 10.608276
MDL 19.698328
MGA 5199.558693
MKD 61.602531
MMK 2438.005036
MNT 4176.776725
MOP 9.311291
MRU 46.23046
MUR 52.482422
MVR 17.785611
MWK 2014.329036
MXN 21.270561
MYR 4.8958
MZN 74.146133
NAD 19.868268
NGN 1710.53505
NIO 42.759501
NOK 11.626333
NPR 164.971998
NZD 2.010024
OMR 0.446506
PAB 1.161801
PEN 4.002253
PGK 4.877943
PHP 67.563981
PKR 329.097257
PLN 4.25495
PYG 8129.905066
QAR 4.24665
RON 5.094419
RSD 117.129596
RUB 94.322299
RWF 1685.756923
SAR 4.355511
SBD 9.60559
SCR 17.245472
SDG 698.493527
SEK 10.988039
SGD 1.50493
SHP 0.912561
SLE 26.958453
SLL 24350.866325
SOS 663.943648
SRD 44.304642
STD 24035.560249
STN 24.497921
SVC 10.165881
SYP 15098.67874
SZL 19.862314
THB 37.816173
TJS 10.821981
TMT 4.075993
TND 3.41596
TOP 2.719764
TRY 48.453205
TTD 7.883331
TWD 35.419791
TZS 2852.704703
UAH 48.240537
UGX 3990.661297
USD 1.161251
UYU 46.389458
UZS 14025.836219
VES 219.491415
VND 30596.072314
VUV 140.877967
WST 3.229302
XAF 655.901331
XAG 0.023347
XAU 0.000287
XCD 3.13834
XCG 2.093822
XDR 0.814003
XOF 655.94934
XPF 119.331742
YER 277.539586
ZAR 19.855821
ZMK 10452.655872
ZMW 26.575744
ZWL 373.92249
  • AEX

    -0.9600

    959.7

    -0.1%

  • BEL20

    19.7600

    4960.05

    +0.4%

  • PX1

    25.7900

    8085.58

    +0.32%

  • ISEQ

    -43.8400

    11805.12

    -0.37%

  • OSEBX

    4.1300

    1656.49

    +0.25%

  • PSI20

    113.2800

    8262.62

    +1.39%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    64.6500

    3867.82

    +1.7%

  • N150

    26.8600

    3758.11

    +0.72%

Fin de vie: première étape vers une nouvelle modification de la loi
Fin de vie: première étape vers une nouvelle modification de la loi / Photo: FRED TANNEAU - AFP/Archives

Fin de vie: première étape vers une nouvelle modification de la loi

Il est possible de légaliser une aide active à mourir, mais à de "strictes" conditions. Rendu mardi par le Comité d'éthique, cet avis a été immédiatement suivi du lancement, par Emmanuel Macron, de premières démarches en vue d'un éventuel changement de loi.

Taille du texte:

Le président de la République a annoncé le lancement d'une large consultation citoyenne sur la fin de vie, qui rendra en mars ses conclusions en vue d'un éventuel changement de "cadre légal" d'ici à la fin 2023. Le chef de l'État n'exclut ni une issue par la voie parlementaire, ni un référendum.

M. Macron, qui envisage de faire du sujet la grande réforme sociétale de son deuxième quinquennat, avait récemment relancé le sujet et, pour donner le signal de départ, n'attendait plus que l'avis du Comité consultatif national d'éthique (CCNE).

C'est chose faite ce mardi. Le comité, qui s'était saisi de la question l'an dernier, a rendu un avis très nuancé mais qui marque une rupture avec ses précédentes positions en acceptant pour la première fois la possibilité d'une aide "active" à mourir.

Jusqu'alors, l'institution se refusait à voir modifier la loi Claeys-Leonetti qui encadre la fin de vie des malades incurables en France.

Adoptée en 2016, après une première version en 2005, elle interdit l'euthanasie et le suicide assisté, mais permet une "sédation profonde et continue jusqu'au décès" pour des malades en phase terminale et en très grande souffrance, dont le pronostic vital est engagé à court terme.

Désormais, le comité d'éthique accepte l'idée qu'il existe "une voie pour une application éthique d'une aide active à mourir", en particulier pour les patients dont le pronostic n'est engagé qu'à moyen terme mais dont les souffrances sont intolérables.

Toutefois, le comité prévient qu'une telle évolution, dont il renvoie la responsabilité au législateur, ne pourra se faire qu'à de "strictes" conditions.

Ainsi, la demande d'aide active à mourir devrait se faire d'une façon "libre, éclairée et réitérée" par la personne concernée, puis être analysée dans une "procédure collégiale" pour vérifier que les souffrances du patient ne peuvent être apaisées. Et, les soignants impliqués doivent pouvoir faire jouer une clause de conscience pour refuser d'aider le patient à mourir.

Le comité, comme il l'avait fait précédemment, insiste aussi sur l'importance des soins palliatifs, soulignant que les débats sur la fin de vie ne doivent pas se résumer à la question de l'euthanasie ou du suicide assisté.

Enfin, l'institution ne présente pas un visage unanime. Plusieurs de ses membres ont tenu à faire part de leurs doutes, publiés en complément de l'avis de l'institution. Ils y émettent des réserves quant à la mise en place d'une aide active à mourir.

"Cet avis a fait débat au sein du CCNE comme je suppose dans la société française", a admis le rapporteur Alain Claeys, lors d'une conférence de presse.

De fait, la question de la fin de vie fait régulièrement ressurgir des débats en France face à l'exemple d'autres pays européens, tels la Belgique ou les Pays-Bas, où la législation a changé ces dernières années pour autoriser l'euthanasie de manière très encadrée.

- "Enorme majorité" -

Emmanuel Macron a souvent pris des positions prudentes sur le sujet. "Mon opinion personnelle importe peu", a-t-il encore dit lundi, même s'il a par le passé exprimé son intérêt pour le modèle belge.

Lors du précédent quinquennat, l'exécutif avait ainsi décidé que la fin de vie ne figurerait pas dans son projet de loi de bioéthique.

Reste que le Président a récemment décidé de relancer le sujet, dans un contexte où la notion d'euthanasie est de plus en plus largement acceptée par l'opinion publique et une partie du monde politique.

Pour Jean-Luc Romero-Michel, ancien président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) l'exécutif dispose désormais d'une "énorme majorité" pour voter un tel texte.

En avril 2021, l'Assemblée nationale en avait certes déjà débattu après une proposition de loi du député Olivier Falorni. Mais son examen n'avait pas abouti à cause de milliers d'amendements destinés à faire obstruction, notamment issus de quelques députés de la frange la plus conservatrice de la droite.

Si une nouvelle loi sur la fin de vie peut mettre d'accord la gauche et une partie du centre, elle risque de fait de susciter de vives réticences à droite et à l'extrême droite.

Et, parmi des soignants, des mises en garde se sont déjà exprimées.

Une dizaine de sociétés savantes de professions impliquées dans la fin de vie se sont aussi inquiétées des conséquences éthiques et déontologiques sur leurs métiers d'une éventuelle évolution législative.

V.Nemec--TPP