The Prague Post - Santé: le financement de l'innovation, un casse-tête à résoudre

EUR -
AED 4.113945
AFN 78.40385
ALL 98.50952
AMD 433.395382
ANG 2.004547
AOA 1027.094576
ARS 1274.610444
AUD 1.742605
AWG 2.016107
AZN 1.908142
BAM 1.95724
BBD 2.263167
BDT 136.180219
BGN 1.954437
BHD 0.422198
BIF 3287.374003
BMD 1.120059
BND 1.456837
BOB 7.744803
BRL 6.36541
BSD 1.120875
BTN 95.774759
BWP 15.188856
BYN 3.668263
BYR 21953.161995
BZD 2.251537
CAD 1.562869
CDF 3214.569882
CHF 0.935809
CLF 0.027419
CLP 1052.206054
CNY 8.07225
CNH 8.069859
COP 4703.341751
CRC 568.643867
CUC 1.120059
CUP 29.681571
CVE 110.969859
CZK 24.925778
DJF 199.056873
DKK 7.460045
DOP 66.027443
DZD 149.395774
EGP 56.166272
ERN 16.800889
ETB 148.745237
FJD 2.540463
FKP 0.842757
GBP 0.841971
GEL 3.068752
GGP 0.842757
GHS 13.903892
GIP 0.842757
GMD 80.644302
GNF 9694.672842
GTQ 8.611337
GYD 234.502578
HKD 8.75207
HNL 29.065294
HRK 7.534303
HTG 146.504357
HUF 402.968767
IDR 18435.839821
ILS 3.9761
IMP 0.842757
INR 95.940134
IQD 1467.277664
IRR 47154.49637
ISK 144.700485
JEP 0.842757
JMD 178.67149
JOD 0.794566
JPY 162.718811
KES 144.76711
KGS 97.949493
KHR 4500.398514
KMF 493.388251
KPW 1008.110703
KRW 1563.171523
KWD 0.344193
KYD 0.9341
KZT 572.396796
LAK 24215.68162
LBP 100732.193336
LKR 334.561149
LRD 223.564212
LSL 20.194762
LTL 3.307243
LVL 0.677512
LYD 6.177157
MAD 10.403671
MDL 19.525631
MGA 5079.468377
MKD 61.534686
MMK 2351.536495
MNT 4012.424702
MOP 9.014934
MRU 44.377063
MUR 51.656997
MVR 17.316197
MWK 1944.423214
MXN 21.817186
MYR 4.808389
MZN 71.569677
NAD 20.329032
NGN 1794.749148
NIO 41.17317
NOK 11.632723
NPR 153.239614
NZD 1.895919
OMR 0.431191
PAB 1.12084
PEN 4.126858
PGK 4.5542
PHP 62.31341
PKR 315.404423
PLN 4.241263
PYG 8948.585534
QAR 4.078127
RON 5.105788
RSD 117.348507
RUB 90.359539
RWF 1591.604245
SAR 4.20081
SBD 9.357384
SCR 15.923772
SDG 672.590524
SEK 10.922314
SGD 1.452997
SHP 0.880191
SLE 25.426609
SLL 23487.083426
SOS 640.600034
SRD 40.70464
STD 23182.965818
SVC 9.807699
SYP 14562.937809
SZL 20.328932
THB 37.244193
TJS 11.606442
TMT 3.925808
TND 3.379775
TOP 2.623291
TRY 43.474203
TTD 7.611874
TWD 33.765086
TZS 3024.159795
UAH 46.486193
UGX 4091.010698
USD 1.120059
UYU 46.69645
UZS 14532.769383
VES 105.328174
VND 29029.696561
VUV 134.402117
WST 3.109519
XAF 656.469421
XAG 0.034705
XAU 0.000349
XCD 3.027016
XDR 0.822837
XOF 646.273877
XPF 119.331742
YER 273.402682
ZAR 20.236167
ZMK 10081.87598
ZMW 29.93343
ZWL 360.658633
  • AEX

    3.2500

    932.25

    +0.35%

  • BEL20

    28.6100

    4430.82

    +0.65%

  • PX1

    44.7600

    7897.39

    +0.57%

  • ISEQ

    56.7300

    11180.44

    +0.51%

  • OSEBX

    17.9500

    1565.07

    +1.16%

  • PSI20

    45.3100

    7237.25

    +0.63%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    29.4600

    2525.86

    +1.18%

  • N150

    19.2600

    3585.34

    +0.54%

Santé: le financement de l'innovation, un casse-tête à résoudre
Santé: le financement de l'innovation, un casse-tête à résoudre / Photo: GUILLAUME SOUVANT - AFP/Archives

Santé: le financement de l'innovation, un casse-tête à résoudre

Les innovations se multiplient en santé et la médecine fait des pas de géant. Posant au passage la question du financement de ces découvertes par les pouvoirs publics, alors que le budget de la Sécurité sociale est sous tension.

Taille du texte:

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, très décrié par l'industrie pharmaceutique, s'attelle au sujet. Car la médecine a connu des sauts technologiques -onéreux- depuis une décennie. Et le secteur du diagnostic n'est pas en reste, explique à l'AFP Pascal Pujol, chef du service d'oncogénétique du CHU de Montpellier.

"Prenons l'exemple des maladies rares, que beaucoup de gènes déficients peuvent expliquer. La génomique (ou science du génome, ndlr) permet d'apporter de la précision dans leur diagnostic et leur prise en charge", développe-t-il.

Mais ces promesses pour les patients ont un coût stratosphérique. Ainsi, pour Zolgensma, une thérapie génique pour une maladie rare du laboratoire suisse Novartis, il faut compter quelque 2 millions d'euros par patient.

"La question de la prise en charge des innovations se pose pour tous les pays, car les budgets ne sont pas extensibles, y compris en Europe de l'Ouest", souligne Alexandre Regniault, avocat et responsable du pôle santé et sciences de la vie pour le cabinet Simmons & Simmons.

"Comme chaque fois que l'on a des innovations importantes, les prix sont très élevés", abonde l'économiste de la santé Bruno Ventelou, directeur de recherche au CNRS. Dans 20 ans, les techniques de production s'améliorant, les prix demandés par les laboratoires devraient être plus raisonnables, avance-t-il.

- Remboursement à la performance -

Face à l'explosion des coûts, le PLFSS 2023 propose "un modèle de financement novateur pour les médicaments de thérapies innovantes". Pour la première fois, sont ainsi proposés l'étalement des paiements et le paiement en fonction des résultats en vie réelle.

En résumé, si les résultats ne sont pas là pour les malades, les versements au laboratoire pharmaceutique s'interrompront. Cette mesure s'appliquera en réalité à quelques médicaments seulement pour l'instant, en thérapie génique et cellulaire, qui coûtent plusieurs centaines de milliers d'euros, explique-t-on au ministère de la Santé.

Ce concept a été accueilli avec prudence par le secteur du médicament. "Si l'on conditionne trop le remboursement d'un traitement à la performance, des laboratoires, estimant qu'il y a trop de risques, pourraient délaisser certains secteurs de la recherche", estime l'économiste de la santé Bruno Ventelou. Ces mécanismes de contrats à la performance, "quand ils sont mal conçus", peuvent pousser les laboratoires à s'éloigner de certaines pathologies, rappelle-t-il.

Au-delà de cette seule mesure, l'industrie pharmaceutique se montre très critique envers d'autres aspects du texte, qui prévoit des économies sur le médicament estimées à hauteur de 1,1 milliard d'euros selon le gouvernement, à plus de 3 milliards selon la fédération des entreprises du médicament (Leem).

Des propositions "qui vont fragiliser la production française et l'accès des patients aux innovations", a dénoncé Didier Véron, président du G5 santé, qui regroupe les huit principales entreprises françaises des produits de santé, lors d'une conférence de presse jeudi.

Le secteur de la biologie n'est pas en reste. Pour répondre à l'explosion des dépenses durant la pandémie, pour les tests Covid, le PLFSS propose ainsi que les acteurs du diagnostic travaillent à un accord "présentant des économies significatives". Faute de quoi, le ministère de la Santé pourrait décider d'une baisse des tarifs de biologie "par arrêté".

Face à la fronde, le gouvernement a annoncé jeudi des modulations sur certains des points les plus contestés du PLFSS, comme le recours à des appels d'offres pour certains médicaments (pour les hôpitaux). "Un amendement gouvernemental sera déposé pour transformer cette procédure en simple expérimentation sur une classe de produits bien définie", a déclaré jeudi le ministre délégué à l'Industrie Roland Lescure, à l'occasion des rencontres du G5 santé.

X.Vanek--TPP