The Prague Post - Variole du singe: l'épidémie recule mais n'a pas encore disparu

EUR -
AED 4.244825
AFN 76.967091
ALL 96.756509
AMD 444.798773
ANG 2.069422
AOA 1059.906497
ARS 1643.022003
AUD 1.765155
AWG 2.083405
AZN 1.948508
BAM 1.956234
BBD 2.340691
BDT 141.531429
BGN 1.955898
BHD 0.435778
BIF 3406.843317
BMD 1.155842
BND 1.505541
BOB 8.030749
BRL 6.21068
BSD 1.162218
BTN 103.14292
BWP 15.440097
BYN 3.950863
BYR 22654.496696
BZD 2.33739
CAD 1.620346
CDF 2765.350018
CHF 0.932532
CLF 0.028027
CLP 1099.425245
CNY 8.239417
CNH 8.250131
COP 4491.18462
CRC 584.832399
CUC 1.155842
CUP 30.629804
CVE 110.289491
CZK 24.361706
DJF 205.416017
DKK 7.466714
DOP 73.086546
DZD 150.696047
EGP 54.973366
ERN 17.337625
ETB 170.544692
FJD 2.622839
FKP 0.863191
GBP 0.869395
GEL 3.144206
GGP 0.863191
GHS 14.294174
GIP 0.863191
GMD 83.220648
GNF 10079.194602
GTQ 8.904977
GYD 243.133991
HKD 8.99355
HNL 30.50128
HRK 7.534583
HTG 152.062452
HUF 390.970419
IDR 19184.775593
ILS 3.774684
IMP 0.863191
INR 102.715431
IQD 1522.438075
IRR 48632.038059
ISK 141.590252
JEP 0.863191
JMD 187.071252
JOD 0.8195
JPY 176.880181
KES 150.386181
KGS 101.075006
KHR 4667.177728
KMF 490.076783
KPW 1040.269286
KRW 1646.614893
KWD 0.354578
KYD 0.968407
KZT 629.004236
LAK 25208.033924
LBP 104071.261227
LKR 351.778116
LRD 212.095356
LSL 19.873257
LTL 3.4129
LVL 0.699157
LYD 6.320732
MAD 10.61071
MDL 19.704717
MGA 5201.425045
MKD 61.611891
MMK 2426.647417
MNT 4157.318916
MOP 9.313468
MRU 46.241468
MUR 52.240133
MVR 17.70862
MWK 2015.052068
MXN 21.274468
MYR 4.873018
MZN 73.800782
NAD 19.872741
NGN 1708.560106
NIO 42.770978
NOK 11.649208
NPR 165.029072
NZD 2.012855
OMR 0.444418
PAB 1.162153
PEN 4.003189
PGK 4.879083
PHP 67.559525
PKR 329.191289
PLN 4.257213
PYG 8132.052064
QAR 4.247643
RON 5.097145
RSD 117.165383
RUB 93.8348
RWF 1686.362016
SAR 4.335256
SBD 9.560841
SCR 16.748533
SDG 695.227033
SEK 11.032278
SGD 1.502276
SHP 0.90831
SLE 26.832886
SLL 24237.426097
SOS 664.181967
SRD 44.359471
STD 23923.588896
STN 24.505442
SVC 10.16817
SYP 15028.34048
SZL 19.869444
THB 37.912584
TJS 10.825304
TMT 4.057004
TND 3.416759
TOP 2.707099
TRY 48.221517
TTD 7.885717
TWD 35.367019
TZS 2837.591243
UAH 48.25432
UGX 3991.886445
USD 1.155842
UYU 46.400304
UZS 14029.115329
VES 218.468899
VND 30453.538353
VUV 140.221677
WST 3.214258
XAF 656.136763
XAG 0.023567
XAU 0.000292
XCD 3.12372
XCG 2.094447
XDR 0.816024
XOF 656.156638
XPF 119.331742
YER 276.245751
ZAR 19.919405
ZMK 10403.963979
ZMW 26.584708
ZWL 372.180546
  • AEX

    -2.2100

    958.4

    -0.23%

  • BEL20

    19.2700

    4959.53

    +0.39%

  • PX1

    -18.5400

    8041.36

    -0.23%

  • ISEQ

    -104.2700

    11744.69

    -0.88%

  • OSEBX

    0.8300

    1653.12

    +0.05%

  • PSI20

    80.6800

    8229.95

    +0.99%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    52.6000

    3920.56

    +1.36%

  • N150

    13.0600

    3744.24

    +0.35%

Variole du singe: l'épidémie recule mais n'a pas encore disparu
Variole du singe: l'épidémie recule mais n'a pas encore disparu / Photo: Patrick T. FALLON - AFP/Archives

Variole du singe: l'épidémie recule mais n'a pas encore disparu

L'épidémie de variole du singe est en plein recul, mais attention à ne pas crier victoire trop tôt, avertissent experts et autorités sanitaires: il ne faut pas oublier les nombreux pays africains où elle circulait bien avant cette année.

Taille du texte:

"On s'achemine vers la fin, mais on n'y est pas encore", déclare à l'AFP le virologue Jean-Claude Manuguara. Avec plus de 70.000 cas dans une centaine de pays depuis mai, "une épidémie de +monkeypox+ si importante en si peu de temps, c'est du jamais vu", rappelle ce chef de l'unité Environnement et risques infectieux à l'Institut Pasteur.

Principaux --mais pas seuls-- concernés: des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.

Depuis mi-juillet, la courbe des contaminations a très nettement baissé, notamment en Europe de l'ouest et Amérique du nord. Mais certains pays d'Amérique centrale et latine connaissent encore une hausse.

Et la variole du singe, érigée en urgence de santé publique internationale le 23 juillet par l'OMS, garde encore ce statut, comme le Covid d'ailleurs.

"Une épidémie qui ralentit peut être plus dangereuse, car on peut penser la crise terminée et baisser notre prudence", a prévenu mi-octobre Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS.

- Quatre scénarios -

Or si l'épidémie décline, soulignent plusieurs experts, c'est largement grâce au changement de comportements au sein des communautés à risque, bien que la vaccination ait aussi joué un rôle.

Les comportements ont notamment pu évoluer grâce au rôle "des associations, peut-être plus écoutées que les autorités et plus proches du terrain", suggère Jean-Claude Manuguera.

Des enquêtes indiquent que plus de la moitié des hommes ayant des relations avec des hommes ont ainsi réduit leur nombre de rencontres sexuelles.

Quant à la vaccination, "elle a aidé, mais le nombre de vaccins disponibles reste faible", rappelle à l'AFP Carlos Maluquer de Motes, professeur de virologie à l'Université britannique du Surrey.

Le vaccin reste conseillé en prévention et post-exposition. Son efficacité clinique n'est pas encore étayée par des "données solides", selon l'agence européenne de contrôle des maladies (ECDC), mais elle présente des résultats préliminaires positifs.

En tout état de cause, "des incertitudes importantes demeurent sur l'évolution de l’épidémie", souligne l'agence européenne.

Ses experts dessinent quatre scénarios. Pile: rebond de l'épidémie, lié notamment au retour de comportements à risque, ou circulation réduite du virus avec des flambées sporadiques. Face: recul persistant de l'épidémie, voire élimination de la maladie en Europe.

- Pas de frontière -

L'objectif reste d'empêcher la variole simienne (causée par un virus à ADN, plus gros et moins susceptible de modifications génétiques brutales qu'à ARN) de devenir plus dangereuse, voire de s'installer dans des pays où elle ne l'est pas. A l'heure actuelle, elle est "endémique" dans une dizaine de pays africains.

Certes, le virus de la variole du singe est bien moins contagieux que, par exemple, celui du Covid. Les cas tendent donc à progresser beaucoup plus lentement. Mais "plus il y a de cycles d'infection, plus (le) +monkeypox+ a de chances de se modifier et d'infecter davantage", pointe Carlos Maluquer de Motes.

Cet épisode est aussi une piqûre de rappel: les virus n'ont pas de frontières et la riposte doit être globale, insistent les défenseurs d'une approche combinant santé humaine, animale, environnementale ("One Health").

Dans les zones endémiques d'Afrique centrale et occidentale, l'épidémie, plus létale, découle majoritairement de contacts avec la faune, en milieu rural.

"La source africaine reste présente et, dans un contexte où il peut y avoir des mouvements de population, on peut avoir à tout moment de nouveaux cas exportés et une nouvelle vague épidémique", prévient Steve Ahuda Mundeke, chef du département virologie à l'Institut de recherche biomédicale de République démocratique du Congo et membre d'une équipe IRD/Inserm.

Ces derniers mois, "on a encore vu que les stratégies globales ne sont déployées que lorsque les pays du nord sont touchés --ce qui ne dédouane pas du tout les autorités sanitaires africaines", remarque-t-il.

"Les pays d'Afrique font partie intégrante de la réponse mondiale", assurait début octobre Rosamund Lewis, principale experte OMS pour la variole simienne, saluant leur engagement dans une meilleure surveillance (détection du virus) et dans des études sur les traitements et vaccins.

B.Svoboda--TPP