The Prague Post - Paludisme: une espèce invasive de moustique gagne du terrain en Afrique

EUR -
AED 4.246353
AFN 76.994693
ALL 96.791207
AMD 444.958285
ANG 2.070164
AOA 1060.286554
ARS 1643.604042
AUD 1.763029
AWG 2.084152
AZN 1.963636
BAM 1.956936
BBD 2.34153
BDT 141.582184
BGN 1.95553
BHD 0.435982
BIF 3408.065068
BMD 1.156256
BND 1.506081
BOB 8.033629
BRL 6.219041
BSD 1.162635
BTN 103.179908
BWP 15.445634
BYN 3.95228
BYR 22662.620977
BZD 2.338228
CAD 1.621395
CDF 2766.332834
CHF 0.932584
CLF 0.028029
CLP 1099.553179
CNY 8.242372
CNH 8.25386
COP 4497.408695
CRC 585.042129
CUC 1.156256
CUP 30.640789
CVE 110.826852
CZK 24.373997
DJF 205.489914
DKK 7.467033
DOP 73.017566
DZD 150.78043
EGP 54.992467
ERN 17.343843
ETB 170.605362
FJD 2.622562
FKP 0.863501
GBP 0.869447
GEL 3.1449
GGP 0.863501
GHS 14.395572
GIP 0.863501
GMD 83.250096
GNF 10030.522023
GTQ 8.908171
GYD 243.221183
HKD 8.998437
HNL 30.512218
HRK 7.533127
HTG 152.116984
HUF 391.290962
IDR 19174.196105
ILS 3.771825
IMP 0.863501
INR 102.751687
IQD 1522.984047
IRR 48634.987697
ISK 141.59493
JEP 0.863501
JMD 187.138339
JOD 0.819774
JPY 177.034963
KES 149.392405
KGS 101.111248
KHR 4644.681415
KMF 490.253085
KPW 1040.642344
KRW 1644.577671
KWD 0.354694
KYD 0.968754
KZT 629.229807
LAK 25217.073946
LBP 104108.58292
LKR 351.90427
LRD 212.171417
LSL 19.880384
LTL 3.414125
LVL 0.699408
LYD 6.322998
MAD 10.614516
MDL 19.711783
MGA 5203.290362
MKD 61.598281
MMK 2427.517653
MNT 4158.8098
MOP 9.316808
MRU 46.258051
MUR 52.261019
MVR 17.6857
MWK 2015.774699
MXN 21.261042
MYR 4.882872
MZN 73.827246
NAD 19.879868
NGN 1709.176483
NIO 42.786316
NOK 11.642737
NPR 165.088254
NZD 2.011626
OMR 0.444579
PAB 1.16257
PEN 4.004625
PGK 4.880833
PHP 67.577387
PKR 329.309343
PLN 4.258272
PYG 8134.968353
QAR 4.249167
RON 5.097009
RSD 117.149585
RUB 93.863566
RWF 1686.966773
SAR 4.336013
SBD 9.56427
SCR 16.476238
SDG 695.481438
SEK 11.026284
SGD 1.50278
SHP 0.908636
SLE 26.842439
SLL 24246.118042
SOS 664.420154
SRD 44.375377
STD 23932.168295
STN 24.51423
SVC 10.171816
SYP 15033.729894
SZL 19.876569
THB 37.926611
TJS 10.829186
TMT 4.058459
TND 3.417984
TOP 2.708064
TRY 48.361227
TTD 7.888545
TWD 35.379359
TZS 2838.609204
UAH 48.271625
UGX 3993.318002
USD 1.156256
UYU 46.416944
UZS 14034.146404
VES 218.547246
VND 30464.4595
VUV 140.271962
WST 3.215411
XAF 656.372065
XAG 0.023442
XAU 0.00029
XCD 3.12484
XCG 2.095198
XDR 0.816316
XOF 656.391946
XPF 119.331742
YER 276.344523
ZAR 19.88367
ZMK 10407.688677
ZMW 26.594242
ZWL 372.314016
  • AEX

    -2.2100

    958.4

    -0.23%

  • BEL20

    19.2700

    4959.53

    +0.39%

  • PX1

    -18.5400

    8041.36

    -0.23%

  • ISEQ

    -104.2700

    11744.69

    -0.88%

  • OSEBX

    0.8300

    1653.12

    +0.05%

  • PSI20

    80.6800

    8229.95

    +0.99%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    52.6000

    3920.56

    +1.36%

  • N150

    13.0600

    3744.24

    +0.35%

Paludisme: une espèce invasive de moustique gagne du terrain en Afrique
Paludisme: une espèce invasive de moustique gagne du terrain en Afrique / Photo: Badru KATUMBA - AFP/Archives

Paludisme: une espèce invasive de moustique gagne du terrain en Afrique

De nouvelles données font apparaître la propagation en Afrique d'une espèce invasive de moustique vecteur du paludisme venue d'Asie, faisant peser une menace potentielle sur des dizaines de millions de citadins, alertent des chercheurs mardi.

Taille du texte:

Causé par cinq espèces de parasites transmis par les piqûres de moustiques infectés, le paludisme (ou malaria) reste un fléau, notamment pour les enfants africains, malgré l'arrivée récente d'un vaccin. Il se manifeste par de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, puis par des cycles de frissons, fièvre et sueurs.

En Afrique, où sont survenus plus de 95% des 627.000 décès mondiaux de paludisme en 2020, la maladie se répand surtout en zones rurales, via les moustiques Anopheles gambiae, dominants sur ce continent.

Or, une autre espèce, Anopheles stephensi, longtemps principal vecteur de la malaria dans les villes indiennes et iraniennes, peut se reproduire dans des réservoirs d'eau urbains et donc prospérer lors des saisons sèches. Elle est également résistante aux insecticides courants.

Si ce moustique se déployait largement en Afrique, plus de 126 millions de personnes dans 44 villes seraient à risque de paludisme, selon une modélisation de 2020.

A Djibouti, premier pays africain à avoir détecté Anopheles stephensi en 2012 alors qu'il était sur le point d'éradiquer le paludisme avec seulement 27 cas cette année-là, la malaria est repartie en flèche depuis l'arrivée de ce pathogène. Quelque 73.000 cas y ont été comptabilisés en 2020, selon l'Organisation mondiale de la santé.

Et une épidémie de paludisme dans l'Ethiopie voisine a été causée par le même moustique, selon une étude non revue par des pairs, présentée mardi lors de la réunion annuelle de la Société américaine de médecine tropicale et d'hygiène à Seattle (Etats-Unis).

A Dire Dawa, deuxième ville d'Ethiopie, située dans l'est, sur la ligne ferroviaire entre Addis-Abeba et Djibouti, 205 cas de paludisme avaient été enregistrés en 2019. Cette année, plus de 2.400 cas l'ont été rien qu'entre janvier et mai.

Or cette épidémie s'est produite pendant la saison sèche, lorsque le paludisme est traditionnellement rare.

Face à l'envolée des cas, des chercheurs "se sont empressés d'enquêter", a raconté à l'AFP l'un d'eux, Fitsum Girma Tadesse, biologiste moléculaire à l'institut de recherche Armauer Hansen d'Addis-Abeba. Ils ont rapidement déterminé que "les moustiques Anopheles stephensi sont responsables de la hausse des contaminations".

- "Menace majeure" -

Ces moustiques porteurs de la malaria ont aussi été découverts dans des réservoirs d'eau voisins.

La prédilection de cette espèce pour les réservoirs d'eau ouverts, fréquents dans les villes africaines, "la rend unique", a souligné Fitsum Girma Tadesse.

Le Soudan semble aussi touché. Selon d'autres données préliminaires présentées à Seattle, des moustiques Anopheles stephensi ont été identifiés dans 64% des 60 sites de tests, répartis dans neuf régions.

"Dans certains cas, jusqu'à 94% des ménages ont des moustiques stephensi" à proximité, a déclaré Hmooda Kafy, entomologiste médical et chef du département de gestion des vecteurs au ministère soudanais de la Santé, dans un communiqué.

Ces découvertes interviennent après que l'Institut nigérian de recherche médicale a confirmé pour la première fois, en juillet, la présence d'Anopheles stephensi en Afrique de l'Ouest.

Pour Sarah Zohdy, du Centre américain de contrôle des maladies, c'était "surprenant" alors que l'attention était sur la Corne de l'Afrique.

Depuis quelques mois, la menace d'Anopheles stephensi en Afrique n'est plus "potentielle" mais avérée, a noté cette experte en écologie des maladies, qui travaille avec l'Initiative présidentielle des Etats-Unis contre le paludisme, partenaire de l'étude éthiopienne.

"Les preuves existent maintenant pour suggérer que le monde doit agir contre ce phénomène", a-t-elle insisté, appelant aussi à une surveillance accrue pour savoir exactement jusqu'où l'Anopheles stephensi s'est propagé à travers le continent africain. Il aurait été repéré en Somalie, selon l'OMS, qui a lancé en septembre une initiative pour contrer sa propagation en Afrique.

Comme il peut prospérer dans les réservoirs d'eau urbains, "on passe d'une maladie saisonnière à une maladie qui peut persister toute l'année", ce qui représente "une menace majeure" pour les progrès contre le paludisme, selon la chercheuse.

Les décès du paludisme ont reculé de plus de moitié entre le début du siècle et 2017 - principalement grâce aux moustiquaires imprégnées d'insecticide, aux tests et aux médicaments –, avant que la pandémie de Covid-19 n'interrompe ce déclin.

E.Soukup--TPP