The Prague Post - Milan-Sanremo: la Primavera, selon Matthews

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Milan-Sanremo: la Primavera, selon Matthews
Milan-Sanremo: la Primavera, selon Matthews / Photo: Marco BERTORELLO - AFP

Milan-Sanremo: la Primavera, selon Matthews

En tête "à 25 mètres de l'arrivée" l'an dernier avant de perdre ses lunettes et la course, Michael Matthews, coureur en activité comptant le plus de Top 10 sur Milan-Sanremo et grand copain de Tadej Pogacar livre les clés d'une course où "tout est possible".

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Samedi encore, l'Australien de 34 ans figurera parmi les principaux favoris de la Primavera où il tourne autour de la victoire avec trois podiums et six places dans les dix premiers.

Le puncheur-sprinteur de Jayco-AlUla avait approché le Graal de très près en 2024 lorsqu'il avait terminé deuxième derrière Jasper Philipsen après un sprint particulièrement rocambolesque qui le hante encore.

"Je pensais vraiment gagner. A 25 mètres de l'arrivée j'étais encore devant lorsque j'ai perdu mes lunettes. Elles ont rebondi sur ma roue avant et se sont envolées. Ca m'a déconcentré pendant une fraction de seconde et c'était fini. Philipsen était passé devant. Perdre un Monument à cause de ça, je ne pense pas que ce soit déjà arrivé dans le cyclisme. J'ai mis du temps à m'en remettre", a-t-il raconté ce mardi lors d'une visio-conférence avec quelques journalistes.

Sanremo est une course qui l'obsède autant qu'il l'adore.

"Elle est magnifique et me convient à merveille: très longue (289 km samedi, ndlr) avec un final difficile qui se joue généralement sur un sprint en petit comité. Et puis je la connais pas cœur", souligne Matthews.

Comme Pogacar, Bling (son surnom) habite depuis douze ans à Monaco, à trente kilomètres de Sanremo, et les deux coureurs, très proches, vont souvent rouler ensemble sur les routes italiennes. L'année dernière, ils avaient même partagé la voiture pour se rendre au départ à Milan.

- "Terriblement excitant" -

"Cet hiver j'ai dû faire le Poggio (la dernière ascension) vingt ou trente fois", dit-il.

Le caractère imprévisible de la Primavera ensorcelle le coureur australien.

"Lorsqu'on arrive à la Cipressa, puis au Poggio, après 260 kilomètres, c'est vraiment homme contre homme, raconte-t-il. Tout le monde souffre pour passer ces deux bosses et après, tout est possible. C'est ce qui m'attire année après année: ce sentiment que tout est possible, que la pièce peut tomber d'un côté comme de l'autre. C'est terriblement excitant. Milan-Sanremo est une classique à nulle autre pareille."

Matthews, qui a levé les bras sur les trois grands Tours, compte 42 victoires à son palmarès mais court toujours derrière une victoire dans un Monument, a vu la course changer au fil des ans.

"A ma première participation en 2011, c'était surtout une course pour sprinteurs. Et puis des grimpeurs, comme Nibali en 2018, ont réalisé qu'ils pouvaient gagner en rendant la course difficile. L'année où Alaphilippe gagne (en 2019), Quick-Step imprime un rythme infernal dans le Poggio", se souvient-il.

- Le Poggio, juge de paix -

Le Poggio, bosse de 3,6 km à 3,8% de moyenne, dont le sommet se trouve à 5,6 km de l'arrivée, est un des endroits les plus sacrés du cyclisme, juge de paix ultime de la Primavera.

"Dans le Poggio, des millions de scénarios vous passent par la tête. Que faire ? Où produire votre effort ? Quelle roue prendre ? Qui d'autre est là ? Que s'est-il passé avant dans la course ? Chaque micro décision devient cruciale. Il s'agit de prendre la bonne au bon moment", énumère Matthews.

Après le sommet, la descente sinueuse et dangereuse vers Sanremo, longue de quatre kilomètres, offre une deuxième occasion de faire la différence. Le casse-cou slovène Matej Mohoric y avait creusé un avantage décisif en 2022 en prenant absolument tous les risques, assis sur sa selle télescopique, avant de s'imposer au bout de la longue ligne droite sur la Via Roma.

Pogacar rêve d'y triompher enfin, mais pour Matthews la Primavera est "sans doute la course la plus difficile à gagner" pour le Slovène, "parce qu'elle n'est tout simplement pas assez sélective".

"Si j'ai des tuyaux à lui donner ? Non, je les garde pour moi, affirme l'Australien. Moi aussi je rêve de gagner cette course. L'année dernière j'avais tout bien fait, j'ai seulement été battu par le gars le plus rapide de la planète. Là, je me sens bien, je suis confiant. J'espère que cette année sera la bonne pour moi."

C.Zeman--TPP