The Prague Post - Mondial des clubs: John Textor, l'apôtre de la multipropriété aux plusieurs facettes

EUR -
AED 4.214534
AFN 81.48306
ALL 97.262734
AMD 441.20022
ANG 2.05385
AOA 1051.242388
ARS 1310.810929
AUD 1.772506
AWG 2.065759
AZN 1.955719
BAM 1.951615
BBD 2.316204
BDT 140.289185
BGN 1.957428
BHD 0.433009
BIF 3375.221481
BMD 1.147644
BND 1.474039
BOB 7.943897
BRL 6.304237
BSD 1.147175
BTN 99.139444
BWP 15.481276
BYN 3.754165
BYR 22493.82558
BZD 2.304329
CAD 1.573426
CDF 3301.772585
CHF 0.93634
CLF 0.02821
CLP 1082.527425
CNY 8.250872
CNH 8.250759
COP 4671.164222
CRC 579.058353
CUC 1.147644
CUP 30.41257
CVE 110.317312
CZK 24.810877
DJF 203.959725
DKK 7.459044
DOP 68.112276
DZD 149.87269
EGP 58.074816
ERN 17.214662
ETB 154.701768
FJD 2.588972
FKP 0.852032
GBP 0.854949
GEL 3.121612
GGP 0.852032
GHS 11.820528
GIP 0.852032
GMD 82.059344
GNF 9934.007367
GTQ 8.810032
GYD 239.913475
HKD 9.008886
HNL 30.010686
HRK 7.535443
HTG 150.447403
HUF 402.955098
IDR 18845.52217
ILS 3.996906
IMP 0.852032
INR 99.572305
IQD 1503.413853
IRR 48344.510298
ISK 143.398334
JEP 0.852032
JMD 182.398891
JOD 0.813685
JPY 166.765393
KES 148.218496
KGS 100.361926
KHR 4613.529137
KMF 490.614968
KPW 1032.888918
KRW 1579.686156
KWD 0.351558
KYD 0.95605
KZT 595.982065
LAK 24760.422646
LBP 102828.916629
LKR 344.644
LRD 229.127023
LSL 20.566269
LTL 3.388695
LVL 0.694199
LYD 6.220346
MAD 10.510702
MDL 19.645474
MGA 5078.325008
MKD 61.525305
MMK 2409.140757
MNT 4114.934664
MOP 9.273515
MRU 45.584601
MUR 52.608133
MVR 17.679476
MWK 1992.31022
MXN 21.889465
MYR 4.887834
MZN 73.39184
NAD 20.566234
NGN 1776.174466
NIO 42.176325
NOK 11.528739
NPR 158.617883
NZD 1.917903
OMR 0.441284
PAB 1.14715
PEN 4.127506
PGK 4.729728
PHP 65.725947
PKR 325.414718
PLN 4.276409
PYG 9155.647212
QAR 4.177994
RON 5.031618
RSD 117.208988
RUB 90.121523
RWF 1635.392931
SAR 4.305936
SBD 9.587838
SCR 16.268247
SDG 689.162099
SEK 11.057195
SGD 1.477064
SHP 0.901868
SLE 25.821295
SLL 24065.528466
SOS 655.877377
SRD 44.585647
STD 23753.917074
SVC 10.037477
SYP 14921.966758
SZL 20.589016
THB 37.631829
TJS 11.52858
TMT 4.016755
TND 3.368905
TOP 2.6879
TRY 45.407103
TTD 7.77756
TWD 33.976583
TZS 2989.612909
UAH 47.828843
UGX 4131.105873
USD 1.147644
UYU 46.869908
UZS 14586.55737
VES 117.698599
VND 29979.334628
VUV 137.789095
WST 3.034085
XAF 654.553473
XAG 0.031586
XAU 0.000341
XCD 3.101565
XDR 0.814054
XOF 651.291538
XPF 119.331742
YER 278.536991
ZAR 20.710323
ZMK 10330.177696
ZMW 27.502866
ZWL 369.540952
  • AEX

    -4.3100

    912.79

    -0.47%

  • BEL20

    -6.6400

    4419.19

    -0.15%

  • PX1

    -71.2000

    7585.2

    -0.93%

  • ISEQ

    -167.5300

    11229.09

    -1.47%

  • OSEBX

    1.9700

    1639.62

    +0.12%

  • PSI20

    4.4300

    7393.02

    +0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    1.4900

    2479.58

    +0.06%

  • N150

    -22.9200

    3558.55

    -0.64%

Mondial des clubs: John Textor, l'apôtre de la multipropriété aux plusieurs facettes
Mondial des clubs: John Textor, l'apôtre de la multipropriété aux plusieurs facettes / Photo: JUAN MABROMATA - AFP

Mondial des clubs: John Textor, l'apôtre de la multipropriété aux plusieurs facettes

Le businessman américain John Textor, dont le club brésilien Botafogo affronte le Paris SG lors du Mondial des clubs jeudi à Los Angeles, jouit de perceptions très différentes d'un continent à l'autre, entre reconnaissance, méfiance et ressentiment.

Taille du texte:

. Au Brésil, le sauveur

Via Eagle Football Holdings, dont il est actionnaire majoritaire, John Textor possède Botafogo depuis 2022. Et Il a ramené ce club historique sur le devant de la scène avec le gain d'une première Copa Libertadores, s'ajoutant au titre de champion national en 2024.

"Aussi longtemps que cet homme existera, je le remercierai", dit à l'AFP Francisco Correia un supporter de Botafogo reconnaissable à son costume de Zorro.

"Je priais Dieu pour voir un repreneur à Botafogo, pour que le club ne disparaisse pas", ajoute Correia, dont l'équipe souffrait de problèmes financiers importants avant l'arrivée de l'Américain.

. En Europe, des supporters en colère

A Lyon, transformé depuis son arrivée en 2022 (vente de l'Arena, de la section féminine, réorganisation), les Bad Gones pointent leurs critiques au bout d'une saison 2024-2025 encore décevante (6e de L1) sans retour en Ligue des champions et avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, brandie par la DNCG pour ses finances bancales.

"Les historiques virés, l'empire vendu, les valeurs bafouées la formation insultée, que reste-t-il de l'OL", s'est interrogé le plus important groupe d'ultras, dénonçant les "1.000 promesses" de Textor.

A Molenbeek (Belgique), l'Américain a récemment débaptisé le RWDM (Rarcing White Daring Molenbeek) en Daring Brussels et modifié le logo du club.

"Notre identité était, est et restera à jamais le RWDM. Face à ce mépris flagrant, nous annonçons la mise en sommeil de notre groupe", a indiqué le principal groupe Brussels Power 2005.

"Le despotisme de John Textor et son mépris des supporters ont largement dépassé les limites. Notre groupe ne cautionnera pas ces décisions d'un ego surdimensionné", a écrit un autre groupe de fans, le BB85.

Les supporters de Crystal Palace, dont Eagle Football détient 45% de l'actionnariat, avaient tancé l'Américain en 2024 pour sa propension à posséder des parts majoritaires dans plusieurs clubs. Or voilà le club londonien, vainqueur de la dernière Cup, menacé de ne pas pouvoir disputer la Ligue Europa la saison prochaine en raison de la présence de l'OL, selon le règlement sur la multipropriété de l'UEFA.

. Aux Etats-Unis, terrain hostile

Avant le football, John Textor a connu des débuts mouvementés d'investisseur en capital-risque aux Etats-Unis, où il compte de nombreux détracteurs.

Après un premier joli coup dans l'internet grandissant des années 1990, le Floridien a connu pas mal d'échecs avec sa marque de snowboard Sims, sa société de réalité virtuelle Jester ou encore dans son site de vente de produits pour nourrissons (Baby Universe).

Sa chute la plus spectaculaire a été la banqueroute de Digital Domain, société productrice d'effets spéciaux (récompensée pour le vieillissement de Brad Pitt dans L'Etrange Histoire de Benjamin Button), malgré 135 millions de dollars d'argent public reçus en Floride pour monter un studio de 280 employés, fermé brutalement, et une école de cinéma, jamais lancée.

Ancien investisseur déçu devenu élu local, Carl Domino avait donné l'alerte deux ans avant la catastrophe: "c'est un beau parleur (...) pourquoi donner de l'argent public à un homme qui n'a rien réussi, à part mener ses affaires à la faillite?", s'interrogeait-il auprès du Palm Beach Post.

L'Etat de Floride attaquera ensuite Textor pour "fraude", l'accusant d'avoir masqué les dettes de sa société et d'avoir usé de méthodes de lobbying illégal. Un "procès politique", rétorqua l'Américain, dont le management fut finalement mis hors de cause par la justice.

Des investisseurs accusent par ailleurs Textor, qui avait lancé l'entreprise en bourse dix mois avant la banqueroute, d'en avoir manipulé le cours et de les avoir trompés avec des comptes frauduleux.

Attaqué en justice par plusieurs anciens partenaires, Textor rebondit dans le secteur des hologrammes, où il brille avec un show sur Michael Jackson en 2014. Mais il doit mener un rude combat juridique autour des brevets avec un concurrent, Alki David, qui le traite de "sociopathe".

Textor, à la tête d'une myriade de sociétés aux actionnariats entremêlés, multiplie créations et fusions, s'octroyant de juteux bonus, et réussit parfois des introductions en bourse comme avec fuboTV (streaming) en 2020.

"John est un chat, il retombe toujours sur ses pattes", se désole le créateur de Digital Domain Scott Ross, qui mène depuis des années bataille contre Textor, l'accusant par exemple sur ses réseaux sociaux de "s'y connaître en corruption".

S.Janousek--TPP