The Prague Post - Paolo Barilla, ancien pilote automobile devenu roi des tortellini

EUR -
AED 4.304872
AFN 79.965899
ALL 97.125019
AMD 446.577098
ANG 2.097965
AOA 1074.898555
ARS 1598.611316
AUD 1.789603
AWG 2.112872
AZN 1.997376
BAM 1.9557
BBD 2.354679
BDT 142.282703
BGN 1.957991
BHD 0.440777
BIF 3488.121114
BMD 1.17219
BND 1.504223
BOB 8.078586
BRL 6.347648
BSD 1.16914
BTN 103.189708
BWP 15.718194
BYN 3.950497
BYR 22974.921746
BZD 2.351279
CAD 1.621549
CDF 3370.046344
CHF 0.936053
CLF 0.028827
CLP 1136.571712
CNY 8.361055
CNH 8.352961
COP 4662.360894
CRC 592.369621
CUC 1.17219
CUP 31.063032
CVE 110.259345
CZK 24.39269
DJF 208.189323
DKK 7.468144
DOP 73.936208
DZD 152.0892
EGP 56.894082
ERN 17.582848
ETB 167.236523
FJD 2.640714
FKP 0.865674
GBP 0.867775
GEL 3.169438
GGP 0.865674
GHS 14.146275
GIP 0.865674
GMD 83.816091
GNF 10133.480311
GTQ 8.96654
GYD 244.597456
HKD 9.138514
HNL 30.630429
HRK 7.536951
HTG 152.802164
HUF 393.047445
IDR 19198.94647
ILS 3.922435
IMP 0.865674
INR 103.371328
IQD 1531.621452
IRR 49319.889825
ISK 143.183447
JEP 0.865674
JMD 187.070406
JOD 0.831129
JPY 172.786696
KES 151.282242
KGS 102.508456
KHR 4687.759591
KMF 492.910294
KPW 1055.010338
KRW 1625.245717
KWD 0.358128
KYD 0.97425
KZT 628.297778
LAK 25364.699188
LBP 104693.130882
LKR 353.011896
LRD 234.407979
LSL 20.66744
LTL 3.461172
LVL 0.709046
LYD 6.346675
MAD 10.625055
MDL 19.622994
MGA 5199.733335
MKD 61.536844
MMK 2461.015377
MNT 4215.456348
MOP 9.396018
MRU 46.869596
MUR 54.003232
MVR 18.063889
MWK 2027.196037
MXN 21.937773
MYR 4.9511
MZN 74.907305
NAD 20.66744
NGN 1793.450927
NIO 43.027793
NOK 11.779692
NPR 165.103533
NZD 1.989123
OMR 0.450307
PAB 1.16914
PEN 4.118089
PGK 4.87975
PHP 66.467508
PKR 331.750386
PLN 4.251254
PYG 8426.567849
QAR 4.273081
RON 5.078166
RSD 117.173991
RUB 95.15882
RWF 1693.413154
SAR 4.395986
SBD 9.639882
SCR 17.321412
SDG 703.904335
SEK 11.01308
SGD 1.506503
SHP 0.921157
SLE 27.25385
SLL 24580.233414
SOS 668.165734
SRD 45.571817
STD 24261.963978
STN 24.498744
SVC 10.229475
SYP 15240.810434
SZL 20.66094
THB 37.604284
TJS 11.048033
TMT 4.114386
TND 3.419025
TOP 2.74539
TRY 48.297158
TTD 7.934593
TWD 35.778991
TZS 2928.649806
UAH 48.191829
UGX 4112.789078
USD 1.17219
UYU 46.837598
UZS 14540.254313
VES 178.912011
VND 30945.812964
VUV 140.990019
WST 3.253432
XAF 655.923361
XAG 0.028581
XAU 0.000327
XCD 3.167902
XCG 2.106992
XDR 0.815758
XOF 655.923361
XPF 119.331742
YER 281.446998
ZAR 20.617273
ZMK 10551.119794
ZMW 27.912569
ZWL 377.444665
  • AEX

    -1.5300

    898.68

    -0.17%

  • BEL20

    23.7300

    4768.82

    +0.5%

  • PX1

    -23.8700

    7674.78

    -0.31%

  • ISEQ

    60.7300

    11306.31

    +0.54%

  • OSEBX

    -3.9100

    1625.88

    -0.24%

  • PSI20

    -44.1700

    7704.26

    -0.57%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    61.3000

    3564.32

    +1.75%

  • N150

    -1.8000

    3606.39

    -0.05%

Paolo Barilla, ancien pilote automobile devenu roi des tortellini
Paolo Barilla, ancien pilote automobile devenu roi des tortellini / Photo: Philippe Lopez - AFP

Paolo Barilla, ancien pilote automobile devenu roi des tortellini

Aux tortellini al dente, il a d'abord préféré les virages serrés: Paolo Barilla incarne un destin singulier qui l'a mené des circuits de Formule 1 à la vice-présidence du géant italien des pâtes dont il porte le nom.

Taille du texte:

Son rêve était "de gagner en F1". A 64 ans, le fils cadet de la dynastie Barilla renoue ce week-end avec ses aspirations d'enfant sur le légendaire circuit italien de Monza, à quelques kilomètres de Milan.

"Ce circuit est l'endroit qui m'a toujours fait rêver", raconte l'homme d'affaires dans un entretien à l'AFP en marge du Grand Prix d'Italie disputé dimanche.

Son premier souvenir ? "Quand on nous a emmenés, mon frère Luca et moi, pour voir les 1.000 km de Monza en avril 1974". Il avait 13 ans à l'époque.

"Il pleuvait, mais ce fut une journée magique". Quelques semaines plus tard, il y retourna pour voir son premier GP de F1, "où les deux Ferrari de Niki Lauda et Clay Regazzoni, qui menaient la course, ont toutes les deux dû abandonner", se souvient encore le jeune garçon de l'époque. "Ça a été très dur à vivre".

Car comme tout tifosi, Paolo Barilla est un supporter inconditionnel de la célèbre Scuderia.

Ses pilotes préférés quand il était enfant ? "Tous ceux engagés avec Ferrari". Une évidence pour celui dont le père connaissait personnellement Enzo Ferrari.

- Vainqueur des 24 Heures du Mans -

C'est en 1975, quand il à 14 ans, que l'adolescent débute en karting - passage obligé pour espérer pouvoir gravir les échelons de la monoplace. Il devient dès l'année suivante champion d'Italie.

Durant ces jeunes années, il côtoie notamment un certain Ayrton Senna, future légende de la F1, fraîchement arrivé à Parme pour faire ses gammes. "Il était incroyable, il a tout simplement établi une nouvelle norme en matière de pilotage, de course et de performance", se rappelle Barilla.

Passé par les catégories de promotion jusqu'à atteindre en 1982 la F2, l'antichambre de la F1, Barilla choisit de s'arrêter là pour le moment, la faute à de mauvais résultats.

"J'avais la possibilité de rester en Formule 2 mais je n'avais pas d'équipe compétitive, j'ai donc dû prendre une décision". Exit la catégorie reine du sport auto, il part en endurance auto, où il remporte en 1985 les 24 Heures du Mans au volant d'une Porsche 956 avec l'équipe Joest Racing. "C'était un moment magique, inattendu et magnifique".

"Mais moi, je voulais faire de la F1 !", rappelle-t-il encore. Le jeune homme devra attendre 1989 pour enfin atteindre son rêve, avec Minardi (aujourd'hui Racing Bulls).

Pour son deuxième GP seulement, Barilla s'offre aux Etats-Unis le futur champion du monde Nigel Mansell en qualifications. "Par hasard, je me suis retrouvé à partir devant lui alors qu'il pilotait une Ferrari", savoure-t-il toujours 35 ans plus tard.

Mais avec Senna, Alain Prost ou Nelson Piquet, l'ancien pilote doit faire face à un "défi" qui s'est avéré "difficile et intense" - et à l'issue duquel il ne marque aucun point après neuf départs de GP.

Conscient de ses limites, l'Italien jette l'éponge en cours de saison. Direction l'entreprise familiale.

- Transition "difficile" -

"Je n'avais aucun intérêt à rester en Formule 1 en tant que commentateur ou professionnel", lance-t-il. "Je voulais être pilote, c'est tout".

"A part ça, mon souhait était de travailler avec mes frères" dans le giron familial, - une nouvelle aventure qui commença au début des années 1990. D'abord employé dans la multinationale fondée par son père, il en devient le vice-président à la mort de ce dernier, au côté de ses frères Luca et Guido (devenu président du groupe).

Un changement radial de vie qui a été "difficile" à vivre pour Paolo Barilla: dans le sport auto "on vit d'adrénaline, d'attentes, d'émotions tandis que dans le monde des affaires, le processus est plus lent".

Redevenu simple fan de sport auto, l'entrepreneur a retrouvé de sa superbe sur les circuits du monde en devenant cette année partenaire de la F1. Une autre manière pour Paolo Barilla de toucher du bout du doigt son rêve.

G.Turek--TPP