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Avec six joueurs cadres buteurs mardi lors de la démonstration à Leverkusen en Ligue des champions (7-2), dont les revenants Ousmane Dembélé et Désiré Doué, le PSG a commencé à tourner la page sans encombres après l'hécatombe des blessures... alors même qu'il manquait encore trois titulaires.
"Ce début de saison a été très bizarre et très difficile pour nous. On a surmonté ce moment", a reconnu mardi soir Luis Enrique, évoquant les multiples blessures qui ont touché l'effectif parisien depuis le mois de septembre.
Et pour ouvrir cette nouvelle séquence de la saison parisienne, rien de mieux qu'un doublé de Désiré Doué en sept minutes et un but du Ballon d'or Ousmane Dembélé, trois minutes après son entrée en jeu.
Sur la pelouse de la BayArena, l'effectif n'était toutefois pas encore au complet car il manquait toujours trois joueurs titulaires de la finale de mai dernier contre l'Inter Milan (5-0): Marquinhos, sur le banc mais qui n'est pas entré en jeu, Joao Neves et Fabian Ruiz, qui n'ont pas fait le voyage en Allemagne.
Vainqueurs de l'Atalanta Bergame (4-0) en septembre et sur le terrain du FC Barcelone (2-1) le 1er octobre avec une équipe B et des buts de Senny Mayulu et Gonçalo Ramos, d'ordinaire remplaçants, les Parisiens ont mardi marqué leur sept buts avec six joueurs titulaires en finale: Willian Pacho (7e), Désiré Doué (41, 45+3e), Khvicha Kvaratskhelia (44e), Nuno Mendes (50e), Ousmane Dembélé (66e) et Vitinha (90e).
- "Vitinha, notre maestro" -
Avec le retour des deux attaquants français blessés depuis six semaines et de "Kvara", absent aussi à Barcelone, les joueurs de Luis Enrique ont pris la tête provisoirement du classement européen et marqué les esprits.
La fin de la première période assez folle et une grande partie de la seconde ont rappelé à toute l'Europe l'étendue du talent du champion d'Europe avec ses revenants, sachant que son trio offensif de la finale de la Ligue des champions n'a pas encore rejoué ensemble.
"On a gagné les trois matches, on a neuf points. Il faut continuer et il faut enchaîner les buts aussi, c'est important pour la fin", a rappelé Nuno Mendes, de plus en plus libre et qui continue de briller, lui qui a réussi à éviter les blessures, comme seulement trois autres cadres: Vitinha, Achraf Hakimi et Willian Pacho.
Malgré la cadence, ces quatre cadres ont tenu leur rang lors des pépins physiques multiples qui ont touché le reste de l'équipe.
Mardi soir, Vitinha (passeur et buteur comme Mendes et "Kvara") a encore éclaboussé la rencontre par ses inspirations, donnant le rythme à son équipe, aux côtés de Senny Mayulu et Warren Zaïre-Emery, de nouveau convaincant. "Il contrôle le match et le ballon aux moments les plus importants, il contrôle tout ce que nous devons faire", a commenté Luis Enrique. "Vitinha, c'est notre maestro", a glissé aussi Ousmane Dembélé.
- Zabarnyi, seule ombre -
Face à Leverkusen, invaincu depuis deux mois mais qui faisait face à de nombreuses absences, tous les joueurs titulaires ont été au rendez-vous, hormis Illya Zabarnyi, aligné en défense centrale à la place de Marquinhos.
L'Ukrainien n'a pas marqué de points en concédant deux pénalties coup sur coup (24e, 37e, un seul transformé) pour deux fautes dans la surface (de la main et sur Christian Kofane). Paris a été alors bousculé quelques minutes au moment de l'égalisation (1-1, 38e), avant que le rouleau compresseur ne se mette en route.
Malgré cette seule ombre au tableau, le message est clair: "Nous cherchons à encore tout gagner cette saison. On a de la confiance de l'année dernière. Notre objectif est réel et vrai", a insisté Luis Enrique, avant le choc face au Bayern Munich le 4 novembre au Parc des princes.
Il restera ensuite quatre matches: contre Tottenham (26 novembre), à Bilbao (10 décembre), au Sporting (20 janvier) et face à Newcastle (28 janvier).
L.Bartos--TPP