The Prague Post - Dépistage du VIH: du mieux en 2021, mais un retard dû au Covid pas encore rattrapé

EUR -
AED 4.320459
AFN 80.55459
ALL 97.444284
AMD 449.769792
ANG 2.105467
AOA 1078.79174
ARS 1492.750644
AUD 1.788712
AWG 2.119938
AZN 2.006607
BAM 1.955685
BBD 2.367961
BDT 143.371589
BGN 1.955685
BHD 0.442074
BIF 3495.635509
BMD 1.176436
BND 1.502686
BOB 8.103525
BRL 6.542749
BSD 1.172731
BTN 101.503046
BWP 15.746076
BYN 3.837975
BYR 23058.145349
BZD 2.355762
CAD 1.611488
CDF 3398.723533
CHF 0.935084
CLF 0.028454
CLP 1114.635663
CNY 8.416191
CNH 8.430076
COP 4782.753448
CRC 592.465244
CUC 1.176436
CUP 31.175554
CVE 110.257595
CZK 24.548719
DJF 208.837749
DKK 7.463486
DOP 71.155826
DZD 152.17078
EGP 57.692558
ERN 17.64654
ETB 163.206526
FJD 2.638452
FKP 0.875201
GBP 0.875092
GEL 3.187744
GGP 0.875201
GHS 12.255177
GIP 0.875201
GMD 84.703676
GNF 10177.316462
GTQ 9.001395
GYD 245.365606
HKD 9.234299
HNL 30.709199
HRK 7.534959
HTG 153.898356
HUF 396.229505
IDR 19246.49275
ILS 3.944944
IMP 0.875201
INR 101.764713
IQD 1536.309876
IRR 49542.653233
ISK 142.19611
JEP 0.875201
JMD 187.069026
JOD 0.83409
JPY 173.808984
KES 151.521111
KGS 102.682963
KHR 4697.644562
KMF 492.364993
KPW 1058.792389
KRW 1622.536445
KWD 0.359201
KYD 0.977343
KZT 639.062511
LAK 25281.51692
LBP 105080.035729
LKR 353.849242
LRD 235.136206
LSL 20.814379
LTL 3.47371
LVL 0.711615
LYD 6.330629
MAD 10.546181
MDL 19.725843
MGA 5179.696145
MKD 61.556389
MMK 2469.84847
MNT 4220.772095
MOP 9.482044
MRU 46.805254
MUR 53.422145
MVR 18.108586
MWK 2033.580705
MXN 21.785354
MYR 4.966324
MZN 75.244803
NAD 20.814379
NGN 1796.911458
NIO 43.156735
NOK 11.920896
NPR 162.404473
NZD 1.953219
OMR 0.451863
PAB 1.172731
PEN 4.153756
PGK 4.860674
PHP 67.214474
PKR 332.333304
PLN 4.247523
PYG 8784.484679
QAR 4.274913
RON 5.067968
RSD 117.143128
RUB 93.032285
RWF 1695.200555
SAR 4.413402
SBD 9.746884
SCR 16.619884
SDG 706.442647
SEK 11.175307
SGD 1.506315
SHP 0.924494
SLE 26.999664
SLL 24669.279076
SOS 670.260681
SRD 43.132264
STD 24349.84972
STN 24.498355
SVC 10.261398
SYP 15295.772053
SZL 20.806779
THB 38.104224
TJS 11.199943
TMT 4.12929
TND 3.42377
TOP 2.755329
TRY 47.703773
TTD 7.974532
TWD 34.689541
TZS 3009.457377
UAH 49.036423
UGX 4204.753338
USD 1.176436
UYU 46.976845
UZS 14839.129498
VES 141.493955
VND 30757.918885
VUV 139.522853
WST 3.222244
XAF 655.918522
XAG 0.030822
XAU 0.000353
XCD 3.179377
XCG 2.113576
XDR 0.815752
XOF 655.918522
XPF 119.331742
YER 283.462572
ZAR 20.879972
ZMK 10589.334584
ZMW 27.354395
ZWL 378.811908
  • AEX

    -7.9500

    905.37

    -0.87%

  • BEL20

    -7.8500

    4609.47

    -0.17%

  • PX1

    16.4200

    7834.58

    +0.21%

  • ISEQ

    3.4700

    11584.58

    +0.03%

  • OSEBX

    -10.4000

    1614.53

    -0.64%

  • PSI20

    -30.1700

    7706.91

    -0.39%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    53.0600

    2860.38

    +1.89%

  • N150

    -13.0200

    3708.18

    -0.35%

Dépistage du VIH: du mieux en 2021, mais un retard dû au Covid pas encore rattrapé
Dépistage du VIH: du mieux en 2021, mais un retard dû au Covid pas encore rattrapé / Photo: STEPHANE DE SAKUTIN - POOL/AFP/Archives

Dépistage du VIH: du mieux en 2021, mais un retard dû au Covid pas encore rattrapé

Reparti en hausse en 2021, le dépistage du VIH n'a pas encore rattrapé le retard lié au Covid, une "perte de chance" pour certains malades, a constaté Santé publique France, deux jours avant la Journée mondiale de lutte contre le sida.

Taille du texte:

Avec 5,7 millions de sérologies du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) effectuées en laboratoires, le dépistage a recommencé à augmenter l'an passé, de 8%, selon le bilan annuel de l'agence sanitaire.

Le nombre de ces tests sanguins avait chuté de 13% entre 2019 et 2020, après six ans de hausse. Un effet collatéral de la crise sanitaire du Covid-19 qui avait inquiété les acteurs de la lutte contre le sida.

En 2021, le dépistage est bel et bien reparti. Mais il est resté "inférieur au niveau observé avant l'épidémie de Covid-19" (6,1 millions), a noté Santé publique France.

Or la détection tardive d'une séropositivité représente "une perte de chance" pour la santé de la personne atteinte, mais aussi un risque d'augmenter la propagation de la maladie.

En 2021, 29% des infections à VIH ont été découvertes à un stade avancé de l’infection, une proportion qui ne diminue pas depuis plusieurs années.

Or, "un dépistage précoce permet de bénéficier d'un traitement antirétroviral, de baisser la charge virale dans l'organisme et de ne plus transmettre le VIH à ses partenaires", a souligné Florence Lot, pilote de l'unité VIH/sida, hépatites B et C, IST à Santé publique France, lors d'un point presse.

Le nombre de découvertes de séropositivité s'est stabilisé en 2021, à 5.013 personnes. Il avait dégringolé entre 2019 et 2020 (-22%), avec la chute des dépistages mais aussi "possiblement" avec une moindre exposition au virus liée aux mesures de distanciation sociale et de fermeture de frontières.

Les hétérosexuels (hommes ou femmes) et les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) sont restés les catégories les plus touchées, représentant respectivement 51% et 44% des découvertes de séropositivité.

Face à de multiples "freins au dépistage", Santé publique France rediffuse une campagne de communication avec le slogan "Vivre avec le VIH, c’est d’abord vivre", pour mieux faire connaître l'effet préventif des antirétroviraux et lutter contre les discriminations.

- "Virus hypercomplexe" -

Outre le dépistage, la prophylaxie préexposition (PrEP), pilule préventive pour les personnes très exposées au VIH, reste en deçà des attentes.

"Le compte n'y est pas", a lancé Gilles Pialoux, vice-président de la Société française de lutte contre le sida, lors d'un autre point presse de l'ANRS/Maladies infectieuses émergentes, évoquant environ 40.000 utilisateurs en France.

La PrEP "n'a pas assez diffusé" au-delà des homosexuels, malgré la possibilité désormais de la prescrire en médecine de ville, selon ce chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Tenon (AP-HP).

Il a notamment pointé une proportion insuffisante de femmes ou de migrants dans les bénéficiaires de "ce traitement qui marche extrêmement bien" et "ne s'oppose pas au préservatif".

Au-delà, plus de quarante ans après la première alerte sur le sida, il n’existe toujours pas de vaccin.

Le VIH est "un virus vraiment hypercomplexe", pour lequel il est extrêmement difficile de trouver un vaccin qui pourrait fonctionner", a rappelé Michaela Müller-Trutwin (Institut Pasteur).

On ne guérit pas du VIH: les personnes séropositives doivent suivre un traitement à vie. "La trithérapie, très efficace, a transformé une maladie mortelle en infection chronique. Mais si on arrête le traitement, le virus rebondit en quelques semaines au même niveau", a souligné cette spécialiste.

De multiples études cherchent notamment à identifier de nouvelles molécules pour réguler le VIH dormant dans les cellules et à renforcer la réponse immunitaire des personnes vivant avec le VIH, selon elle.

"On espère toujours trouver un traitement curatif, on n'y est pas encore", a déploré Emmanuel Bodoignet, membre, pour AIDES, d'un groupe d'associations de lutte contre le sida.

En attendant, a-t-il noté, "les séropositifs souffrent toujours d'énormément de discriminations" et restent vulnérables à différentes pathologies, comme avec le Covid ou, plus récemment, la variole du singe.

Mais la recherche sur le sida continue et pourrait aussi, à terme, bénéficier de celles sur le Covid-19, et réciproquement, ont insisté les experts.

V.Nemec--TPP