The Prague Post - COP15: place aux ministres pour sortir le "pacte pour la nature" de l'impasse

EUR -
AED 4.311204
AFN 80.381975
ALL 97.235478
AMD 448.806015
ANG 2.100955
AOA 1076.479775
ARS 1503.531432
AUD 1.789076
AWG 2.115395
AZN 1.993835
BAM 1.951495
BBD 2.362887
BDT 143.064369
BGN 1.951718
BHD 0.442436
BIF 3488.14498
BMD 1.173915
BND 1.499466
BOB 8.08616
BRL 6.53143
BSD 1.170218
BTN 101.285542
BWP 15.712335
BYN 3.829751
BYR 23008.735815
BZD 2.350714
CAD 1.608387
CDF 3391.44029
CHF 0.934903
CLF 0.028352
CLP 1112.247196
CNY 8.398175
CNH 8.416003
COP 4772.504852
CRC 591.195696
CUC 1.173915
CUP 31.10875
CVE 110.021332
CZK 24.550205
DJF 208.390247
DKK 7.463505
DOP 71.003351
DZD 152.007704
EGP 57.367234
ERN 17.608726
ETB 162.856803
FJD 2.633915
FKP 0.873325
GBP 0.874291
GEL 3.181326
GGP 0.873325
GHS 12.228916
GIP 0.873325
GMD 84.521845
GNF 10155.50827
GTQ 8.982107
GYD 244.839831
HKD 9.214083
HNL 30.643394
HRK 7.530901
HTG 153.568579
HUF 396.251539
IDR 19191.163934
ILS 3.935591
IMP 0.873325
INR 101.555274
IQD 1533.017835
IRR 49436.482658
ISK 142.208218
JEP 0.873325
JMD 186.66817
JOD 0.832283
JPY 173.678452
KES 151.198341
KGS 102.476195
KHR 4687.578339
KMF 491.281966
KPW 1056.523584
KRW 1619.498177
KWD 0.358184
KYD 0.975248
KZT 637.693113
LAK 25227.343094
LBP 104854.867769
LKR 353.091006
LRD 234.632351
LSL 20.769777
LTL 3.466266
LVL 0.710089
LYD 6.317063
MAD 10.523583
MDL 19.683574
MGA 5168.596971
MKD 61.541132
MMK 2464.556021
MNT 4211.727725
MOP 9.461725
MRU 46.704959
MUR 53.272507
MVR 18.0797
MWK 2029.2231
MXN 21.766262
MYR 4.957397
MZN 75.083567
NAD 20.769777
NGN 1792.06324
NIO 43.064257
NOK 11.927683
NPR 162.056469
NZD 1.954363
OMR 0.451371
PAB 1.170218
PEN 4.144856
PGK 4.850258
PHP 67.091622
PKR 331.621173
PLN 4.24787
PYG 8765.66108
QAR 4.265753
RON 5.069783
RSD 117.164984
RUB 93.048026
RWF 1691.56804
SAR 4.40359
SBD 9.725998
SCR 16.58427
SDG 704.932155
SEK 11.186049
SGD 1.503991
SHP 0.922513
SLE 26.941374
SLL 24616.417168
SOS 668.82443
SRD 43.039834
STD 24297.672292
STN 24.445859
SVC 10.23941
SYP 15262.995914
SZL 20.762194
THB 37.979084
TJS 11.175943
TMT 4.120442
TND 3.416434
TOP 2.749428
TRY 47.599293
TTD 7.957444
TWD 34.634606
TZS 3003.008606
UAH 48.931347
UGX 4195.743294
USD 1.173915
UYU 46.876182
UZS 14807.331864
VES 141.190758
VND 30721.357974
VUV 139.22388
WST 3.215339
XAF 654.513005
XAG 0.030647
XAU 0.000351
XCD 3.172565
XCG 2.109047
XDR 0.814004
XOF 654.513005
XPF 119.331742
YER 282.854367
ZAR 20.83629
ZMK 10566.644055
ZMW 27.29578
ZWL 378.000181
  • AEX

    6.3400

    911.73

    +0.7%

  • BEL20

    35.4900

    4644.96

    +0.77%

  • PX1

    62.6800

    7897.13

    +0.8%

  • ISEQ

    147.1200

    11731.42

    +1.27%

  • OSEBX

    10.1700

    1624.77

    +0.63%

  • PSI20

    18.5000

    7725.58

    +0.24%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    53.0600

    2860.38

    +1.89%

  • N150

    30.4100

    3738.48

    +0.82%

COP15: place aux ministres pour sortir le "pacte pour la nature" de l'impasse
COP15: place aux ministres pour sortir le "pacte pour la nature" de l'impasse / Photo: Lars Hagberg - AFP

COP15: place aux ministres pour sortir le "pacte pour la nature" de l'impasse

L'espoir de sceller un "pacte de paix avec la nature" lors du sommet de l'ONU sur la biodiversité à Montréal repose désormais sur les ministres du monde entier, chargés de sortir les négociations de l'impasse à partir de jeudi.

Taille du texte:

Les jours sont comptés, car de profondes divisions doivent encore être comblées, notamment sur la question de savoir combien les pays riches paieront aux pays en développement pour les aider à préserver les écosystèmes et s'il convient de créer un nouveau fonds dédié à cet effet.

En l'absence des chefs d'Etats ou de gouvernement, plus d'une centaine de ministres de l'Environnement se retrouvent de jeudi à samedi, pour conclure ces négociations qui visent à stopper la destruction de la planète et de ses ressources.

Pour y parvenir, les 196 membres de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB) doivent approuver d'ici le 19 décembre un "cadre mondial pour la biodiversité".

Son contenu: une vingtaine d'objectifs dont la protection de 30% des terres et des mers, la réduction de moitié des pesticides et la restauration des millions d'hectares de sols dégradés...

Mais le succès reste plus incertain que jamais: les pays en développement ont tiré mercredi un premier coup de semonce en interrompant pendant une demi-journée tous les échanges techniques parallèles.

En cause? L'absence de signal positif des pays riches sur leur demande de garanties financières en contrepartie de leur approbation d'objectifs de transition écologique.

Des dizaines de nations, emmenées par le Brésil, l'Inde, l'Indonésie et les pays d'Afrique réclament des "subventions financières d'au moins 100 milliards de dollars par an". Soit environ dix fois les montants d'aides actuels entre le Nord et le Sud pour la biodiversité. Et autant que ceux promis pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Les pays du Sud veulent aussi la création d'un fonds mondial biodiversité, autre parallèle avec les négociations sur le climat, où ils ont obtenu en novembre un mécanisme inédit de compensation de leurs dommages climatiques.

Mais les pays du Nord assurent ne pas pouvoir décupler l'aide publique et préfèrent encourager une réforme des flux financiers existants, privés, philanthropiques ou multilatéraux.

- "Au bord de la rupture" -

Une réunion de crise des chefs de délégation, organisée mercredi par la présidence chinoise, a temporairement apaisé les esprits.

"Le groupe africain veut parvenir à un accord avec de l'argent en face, d'autres pays en développement aussi, mais le Brésil se sert de la question financière pour faire dérailler le processus", accuse un négociateur occidental.

Selon lui, la délégation du Brésil reste aux mains des équipes du président sortant Jair Bolsonaro, soutien d'une agro-industrie hostile à la réduction des pesticides.

Mais des pays du Sud jugés ambitieux écologiquement ont aussi tapé du poing sur la table: "malgré nos efforts, nous sommes profondément préoccupés par le manque d'engagement clair sur la mobilisation des ressources", a déclaré le représentant de la Colombie lors de la réunion de crise.

L'attitude du Nord "a conduit les négociations au bord de la rupture totale", s'est alarmé mercredi Innocent Maloba, expert de l'ONG WWF International. "Les pays développés, avec leur rôle éminent dans la crise de la biodiversité compte tenu de leur niveau de consommation, ont le devoir de soutenir les pays en développement, c'est leur propre intérêt".

Mais les besoins sont immenses: le coût d'une transition économique capable de sauvegarder la nature a été estimé à environ 900 milliards de dollars par an, un quart pour la conservation des aires protégées et 75% pour verdir l'économie.

Or, le monde dépense "environ 130-140 milliards de dollars par an pour la biodiversité, essentiellement dans des fonds publics dépensés au sein des pays riches alors que très peu d'argent va vers le sud", explique Gilles Kleitz, de l'Agence française de développement.

Le fondateur malaisien de l'IPBES, le "Giec de la biodiversité", a prévenu les ministres mercredi: "Ce qui manque ici, c'est de la volonté politique et un consensus sincère sur ce qui doit être fait", a lancé Zakri Abdul Hamid.

W.Urban--TPP