The Prague Post - La Banque interaméricaine de développement (BID) s'inquiète du mauvais fléchage des aides aux plus pauvres

EUR -
AED 4.238395
AFN 80.201668
ALL 96.871358
AMD 442.921665
ANG 2.065173
AOA 1058.145988
ARS 1490.303817
AUD 1.772088
AWG 2.079944
AZN 1.960984
BAM 1.951583
BBD 2.331912
BDT 141.890779
BGN 1.954795
BHD 0.434982
BIF 3395.414301
BMD 1.153922
BND 1.486903
BOB 7.981376
BRL 6.439142
BSD 1.154929
BTN 100.199829
BWP 15.634301
BYN 3.779296
BYR 22616.863317
BZD 2.320068
CAD 1.58925
CDF 3334.833647
CHF 0.930286
CLF 0.02825
CLP 1108.238249
CNY 8.281582
CNH 8.285751
COP 4777.75468
CRC 583.651487
CUC 1.153922
CUP 30.578922
CVE 110.719281
CZK 24.613645
DJF 205.074839
DKK 7.464136
DOP 70.388876
DZD 150.466766
EGP 56.133907
ERN 17.308824
ETB 159.008513
FJD 2.603705
FKP 0.861661
GBP 0.865176
GEL 3.11067
GGP 0.861661
GHS 12.114828
GIP 0.861661
GMD 83.082578
GNF 9988.345645
GTQ 8.862311
GYD 241.634157
HKD 9.058371
HNL 30.406122
HRK 7.531071
HTG 151.465338
HUF 399.783635
IDR 18899.851066
ILS 3.885721
IMP 0.861661
INR 100.466192
IQD 1511.637293
IRR 48594.524675
ISK 142.197953
JEP 0.861661
JMD 185.030185
JOD 0.818132
JPY 171.387939
KES 149.437054
KGS 100.75628
KHR 4638.764997
KMF 492.150068
KPW 1038.480807
KRW 1603.962301
KWD 0.352534
KYD 0.962474
KZT 627.341619
LAK 24895.8581
LBP 103333.679755
LKR 348.933582
LRD 231.938573
LSL 20.643536
LTL 3.407231
LVL 0.697996
LYD 6.243257
MAD 10.488568
MDL 19.709522
MGA 5111.873009
MKD 61.430455
MMK 2422.091607
MNT 4143.18211
MOP 9.338946
MRU 45.949281
MUR 52.376483
MVR 17.732137
MWK 2003.775291
MXN 21.630791
MYR 4.886279
MZN 73.805265
NAD 20.643381
NGN 1767.230112
NIO 42.406107
NOK 11.784661
NPR 160.323686
NZD 1.938369
OMR 0.44365
PAB 1.154994
PEN 4.205468
PGK 4.785888
PHP 66.201059
PKR 326.617435
PLN 4.280697
PYG 8650.757191
QAR 4.20114
RON 5.076568
RSD 117.179573
RUB 93.582341
RWF 1661.647101
SAR 4.328061
SBD 9.56035
SCR 16.322044
SDG 692.933042
SEK 11.141943
SGD 1.486453
SHP 0.906801
SLE 26.539961
SLL 24197.163499
SOS 659.485321
SRD 42.346856
STD 23883.847316
STN 24.751618
SVC 10.105602
SYP 15002.704861
SZL 20.643499
THB 37.353016
TJS 11.001486
TMT 4.050265
TND 3.34062
TOP 2.702605
TRY 46.814827
TTD 7.839231
TWD 34.234592
TZS 2965.578741
UAH 48.28376
UGX 4140.233152
USD 1.153922
UYU 46.212546
UZS 14539.412
VES 140.801225
VND 30261.593902
VUV 137.6663
WST 3.165667
XAF 654.593604
XAG 0.030212
XAU 0.000347
XCD 3.118531
XCG 2.081492
XDR 0.80014
XOF 645.042257
XPF 119.331742
YER 277.69129
ZAR 20.645848
ZMK 10386.67999
ZMW 26.536729
ZWL 371.562284
  • AEX

    1.9100

    909.99

    +0.21%

  • BEL20

    26.6500

    4620.96

    +0.58%

  • PX1

    56.1700

    7857.36

    +0.72%

  • ISEQ

    3.4900

    11626.82

    +0.03%

  • OSEBX

    8.4500

    1633.47

    +0.52%

  • PSI20

    14.5800

    7687.85

    +0.19%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    31.3800

    2937.39

    +1.08%

  • N150

    -1.8500

    3705.29

    -0.05%

La Banque interaméricaine de développement (BID) s'inquiète du mauvais fléchage des aides aux plus pauvres
La Banque interaméricaine de développement (BID) s'inquiète du mauvais fléchage des aides aux plus pauvres / Photo: Sergio Lima - AFP/Archives

La Banque interaméricaine de développement (BID) s'inquiète du mauvais fléchage des aides aux plus pauvres

La Banque interaméricaine de développement (BID) a ouvert jeudi à Panama son assemblée en s'inquiétant du mauvais fléchage des aides publiques destinées aux plus pauvres.

Taille du texte:

L'économiste de la BID Ana Maria Ibanez a souligné lors du premier séminaire de l'assemblée la nécessité d'identifier de manière précise les populations qui ont le plus besoin d'aides publiques.

"Aujourd'hui, 40% des plus pauvres ne sont pas sur la liste des programmes d'aide dans nos pays", a-t-elle déploré en relevant qu'en revanche "beaucoup de personnes qui ne sont pas pauvres reçoivent (l'aide) des programmes" publics.

Le Brésilien Ilan Goldfajn, qui a pris ses fonctions à la tête de la BID en janvier, avait souligné mercredi en conférence de presse que le "défi à relever" est de répondre "à beaucoup de demandes sociales avec peu de ressources".

- Coup de froid -

L'assemblée "annuelle" de la BID, se réunit après trois années de suspension pour cause de pandémie et en pleine tourmente après la faillite de trois banques aux Etats-Unis et les craintes de contagion.

La faillite en quelques heures de la banque californienne Silicon Valley Bank (SVB) et de deux autres banques américaines la semaine dernière a jeté un froid qui s'est répandu outre-Atlantique.

Avant de se reprendre jeudi, les cours des banques européennes ont cédé mercredi à un mouvement de panique, entraînés par la chute de jusqu'à 30% de l'action du géant bancaire Credit Suisse.

Le coup de froid sur le secteur bancaire peut avoir des conséquences négatives pour les économies d'Amérique latine en freinant l'octroi de prêts et en renchérissant leur coût, relèvent les experts.

Si le président de la BID n'a pas mentionné dans son discours d'ouverture les turbulences dans le secteur bancaire, il avait prédit la veille devant les journalistes que la "conjoncture" sera au menu de cette assemblée des 48 gouverneurs de banques centrales du continent américain.

- ressources limitées -

"Il y a toujours des questions conjoncturelles. Nous sommes dans un moment où le coût de l'argent est en hausse dans le monde (...) et le coût de l'argent a toujours un impact" sur les économies, avait relevé M. Goldfajn.

Créée en 1959, la BID, dont le siège est à Washington, est l'une des principales institutions de financement à long terme pour les pays d'Amérique latine et des Caraïbes.

Les Etats-Unis, l'Argentine et le Brésil disposent à eux trois de près de 53% des droits de vote.

Les gouverneurs du continent tiendront samedi et dimanche des réunions à huis clos après deux jours de séminaires avec des experts sur les thématiques de la sécurité alimentaire, des investissements nécessaires pour réduire la pauvreté, des infrastructures pour le développement, de la collaboration entre public et privé, de la protection de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique.

"Les citoyens veulent de meilleurs résultats, moins de pauvreté, plus d'égalité, plus d'éducation, plus de santé", mais "les pays ont des ressources limitées. Que ce soit en raison de la dette, du déficit public, (les ressources budgétaires) ne sont jamais infinies", a dit M. Goldfajn. "Il faut créer des ressources, mais pour cela il faut de la croissance", a-t-il fait valoir.

Les turbulences dans le secteur bancaire arrivent à un très mauvais moment pour l'Amérique latine et les Caraïbes. La dette totale de la région a explosé pour atteindre 5.800 milliards de dollars (contre 3.000 milliards en 2008), soit 117% du PIB de la région, s'inquiète la BID.

Au cours des 20 dernières années, la région a connu une croissance 12 fois inférieure à celle des pays asiatiques émergents, déplore le président de la BID. Ses économies se sont même contractées au cours des cinq années qui ont précédé la pandémie de coronavirus, alors que la croissance était de mise pratiquement partout ailleurs dans le monde, a-t-il souligné.

V.Nemec--TPP