The Prague Post - Bahla, une oasis omanaise hantée par des croyances surnaturelles

EUR -
AED 4.2462
AFN 76.794946
ALL 96.666855
AMD 442.68398
ANG 2.069607
AOA 1060.25077
ARS 1641.800666
AUD 1.77348
AWG 2.089862
AZN 1.971566
BAM 1.956945
BBD 2.330484
BDT 141.273295
BGN 1.956804
BHD 0.435861
BIF 3408.09468
BMD 1.156217
BND 1.507582
BOB 8.025218
BRL 6.118927
BSD 1.157087
BTN 102.570799
BWP 15.484196
BYN 3.944543
BYR 22661.84746
BZD 2.327082
CAD 1.622675
CDF 2899.210221
CHF 0.929777
CLF 0.027631
CLP 1083.947145
CNY 8.231858
CNH 8.236935
COP 4337.546977
CRC 580.940011
CUC 1.156217
CUP 30.639743
CVE 110.33578
CZK 24.285154
DJF 206.042374
DKK 7.467067
DOP 74.383535
DZD 150.877085
EGP 54.633782
ERN 17.343251
ETB 177.675953
FJD 2.638026
FKP 0.8789
GBP 0.87791
GEL 3.127544
GGP 0.8789
GHS 12.659121
GIP 0.8789
GMD 84.956634
GNF 10041.742315
GTQ 8.86969
GYD 242.085296
HKD 8.98718
HNL 30.478202
HRK 7.535872
HTG 151.488663
HUF 383.621103
IDR 19289.625812
ILS 3.731788
IMP 0.8789
INR 102.537345
IQD 1514.643886
IRR 48691.181729
ISK 146.203832
JEP 0.8789
JMD 186.240613
JOD 0.819792
JPY 178.225047
KES 149.417726
KGS 101.110861
KHR 4647.991278
KMF 486.76715
KPW 1040.570089
KRW 1692.574072
KWD 0.355039
KYD 0.964273
KZT 606.190032
LAK 25124.922344
LBP 103539.205887
LKR 351.848972
LRD 211.75584
LSL 19.885711
LTL 3.414008
LVL 0.699384
LYD 6.31375
MAD 10.712565
MDL 19.641666
MGA 5198.087279
MKD 61.5663
MMK 2427.531794
MNT 4140.312854
MOP 9.264022
MRU 46.074988
MUR 53.058968
MVR 17.811508
MWK 2007.191895
MXN 21.259818
MYR 4.798883
MZN 73.9403
NAD 19.885711
NGN 1660.683779
NIO 42.496722
NOK 11.710764
NPR 164.104046
NZD 2.051357
OMR 0.444561
PAB 1.157077
PEN 3.892407
PGK 4.884901
PHP 68.23124
PKR 324.983582
PLN 4.23643
PYG 8196.868333
QAR 4.209746
RON 5.084119
RSD 117.182437
RUB 93.943826
RWF 1681.798864
SAR 4.336575
SBD 9.524187
SCR 16.427166
SDG 694.320649
SEK 11.00287
SGD 1.506076
SHP 0.867462
SLE 26.824554
SLL 24245.285696
SOS 660.782542
SRD 44.510292
STD 23931.351445
STN 24.51456
SVC 10.124013
SYP 12783.933691
SZL 19.879807
THB 37.475869
TJS 10.720777
TMT 4.046758
TND 3.415991
TOP 2.70798
TRY 48.829084
TTD 7.848662
TWD 35.840415
TZS 2842.094417
UAH 48.653397
UGX 4061.605499
USD 1.156217
UYU 46.039534
UZS 13902.196756
VES 266.859322
VND 30420.061564
VUV 141.515361
WST 3.264265
XAF 656.346821
XAG 0.022745
XAU 0.00028
XCD 3.124734
XCG 2.08532
XDR 0.816285
XOF 657.308837
XPF 119.331742
YER 275.75273
ZAR 19.845994
ZMK 10407.335008
ZMW 26.178548
ZWL 372.301308
  • AEX

    10.2700

    961.08

    +1.08%

  • BEL20

    58.4800

    4972.78

    +1.19%

  • PX1

    104.9500

    8055.51

    +1.32%

  • ISEQ

    282.2900

    12294.83

    +2.35%

  • OSEBX

    7.8400

    1607.11

    +0.49%

  • PSI20

    127.7200

    8314.75

    +1.56%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    87.5100

    4157.61

    +2.15%

  • N150

    53.2000

    3672.19

    +1.47%

Bahla, une oasis omanaise hantée par des croyances surnaturelles
Bahla, une oasis omanaise hantée par des croyances surnaturelles / Photo: Karim SAHIB - AFP

Bahla, une oasis omanaise hantée par des croyances surnaturelles

En plein désert d'Oman, se dresse Bahla', une oasis hantée par des croyances magiques, où se racontent encore des histoires de hyènes mangeuses de chameaux et d'hommes transformés en ânes.

Taille du texte:

Les plus superstitieux évitent cette ville aux allures de cité abandonnée, située à quelque 200 kilomètres de Mascate, la capitale du sultanat du Golfe, et connue pour abriter des "djinns", des créatures surnaturelles issues de la mythologie arabe préislamique et mentionnées plus tard dans le Coran.

Ici, on croit fermement à ces esprits vivant auprès des hommes. "Les djinns font partie des créations de Dieu (...) ce n'est donc pas étrange", explique Hamad Al Rabaani, guide touristique dans le fort médiéval de Bahla', classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

L'histoire de la ville est façonnée par des mythes populaires, comme celui selon lequel le rempart de 13 kilomètres qui l'entoure aurait été construit en une seule nuit par des forces surnaturelles.

"La légende parle de deux sœurs, toutes deux djinns, dont l'une a construit le mur pour se protéger (...) et l'autre a créé un système d'irrigation pour l'agriculture", raconte M. Rabaani, 55 ans.

- "On ne voit jamais" -

Les djinns sont très présents dans la culture arabe mais rares sont les villes qui y sont aussi associées que Bahla', où l'on raconte "des histoires d'hommes qui se transforment soudainement en ânes et autres animaux", poursuit-il.

Le guide cite le cas d'une vieille femme qui entendait souvent quelqu'un traire sa vache après minuit. "On entend mais on ne voit jamais, car on ne pourrait pas le supporter", dit-il.

Dans le vieux souk, où règne le silence après les prières de la mi-journée, certains habitants refusent d'aborder le sujet, tandis que d'autres comme Mohammad al-Hashemi, évoquent volontiers leurs souvenirs d'enfance.

A 70 ans, il affirme avoir été bercé par les histoires de hyènes cracheuses de flammes, parcourant le désert à la recherche de chameaux à manger. "On nous disait de ne pas sortir après le coucher du soleil à cause de la magie".

- "Des histoires" -

Selon Ali A Olomi, professeur d'histoire islamique à l'université Loyola Marymount de Los Angeles, la tradition orale et des textes anciens témoignent de l'étendue de ces croyances dans les confins de la péninsule arabique, surtout à Oman et au Yémen voisin.

Ces deux pays ont la réputation "d'être non seulement des lieux d'une grande importance historique, mais aussi des terres de djinns", rappelle-t-il.

"A Bahla', on raconte des histoires de flammes et d'incendies fantômes, de folles tempêtes dans le désert et même d'édifices construits par des forces surnaturelles", affirme ce spécialiste de l'ésotérisme islamique et de l'astrologie.

Le fait que la localité ait longtemps été isolée, entourée de désert et des spectaculaires montagnes de Hajar, n'est pas étranger à ces croyances.

"C'est l'histoire d'un peuple qui vit dans une région reculée, ayant peu de contacts avec d'autres humains, et qui ressent intensément la présence de la nature qui l'entoure", dit Ali A Olomi.

Bahla' compte aussi des sceptiques, comme Mazen Al Khaterri, un professeur de mathématiques de 24 ans.

"Ce ne sont que des histoires racontées par nos grands-parents" dit-il, assis dans un café du centre-ville. "Nous ne savons pas si elles sont vraies ou fausses".

Mais la réputation de la ville est difficile à défaire, jusque dans la capitale où les jeunes en ont souvent entendu parler.

"Ma famille ne me laisserait jamais y aller", affirme Hassan, un trentenaire de Mascate, qui n'a pas souhaité donner son nom. "Les rumeurs disent que c'est une ville de djinns, et qu'ils y vivent en toute liberté".

A.Stransky--TPP