The Prague Post - Intelligence artificielle: l'UE tente de finaliser une législation historique

EUR -
AED 4.244024
AFN 76.755434
ALL 96.607675
AMD 442.45621
ANG 2.068542
AOA 1059.704958
ARS 1640.970031
AUD 1.769969
AWG 2.088786
AZN 1.959084
BAM 1.955938
BBD 2.329285
BDT 141.200607
BGN 1.955888
BHD 0.435663
BIF 3406.341149
BMD 1.155622
BND 1.506807
BOB 8.021088
BRL 6.113469
BSD 1.156492
BTN 102.518024
BWP 15.47623
BYN 3.942513
BYR 22650.1875
BZD 2.325885
CAD 1.621667
CDF 2482.275646
CHF 0.930172
CLF 0.02763
CLP 1083.904055
CNY 8.227624
CNH 8.233666
COP 4337.880705
CRC 580.641106
CUC 1.155622
CUP 30.623978
CVE 110.27901
CZK 24.284004
DJF 205.936361
DKK 7.467045
DOP 74.345263
DZD 150.828152
EGP 54.612394
ERN 17.334327
ETB 177.584535
FJD 2.634234
FKP 0.87839
GBP 0.877597
GEL 3.125904
GGP 0.87839
GHS 12.652607
GIP 0.87839
GMD 84.360249
GNF 10038.623808
GTQ 8.865126
GYD 241.960739
HKD 8.983567
HNL 30.426891
HRK 7.534886
HTG 151.410719
HUF 383.681452
IDR 19296.573004
ILS 3.738725
IMP 0.87839
INR 102.471701
IQD 1515.007254
IRR 48651.678365
ISK 146.209468
JEP 0.87839
JMD 186.144789
JOD 0.819328
JPY 178.292219
KES 149.352386
KGS 101.059237
KHR 4644.328791
KMF 486.517244
KPW 1040.061897
KRW 1692.246649
KWD 0.354926
KYD 0.963777
KZT 605.878135
LAK 25111.995084
LBP 103562.827803
LKR 351.667939
LRD 211.646888
LSL 19.875479
LTL 3.41225
LVL 0.699024
LYD 6.310501
MAD 10.707053
MDL 19.63156
MGA 5195.412762
MKD 61.534623
MMK 2426.445414
MNT 4137.818663
MOP 9.259256
MRU 45.923251
MUR 52.997331
MVR 17.802284
MWK 2005.359321
MXN 21.251943
MYR 4.806807
MZN 73.913153
NAD 19.875479
NGN 1659.817439
NIO 42.553381
NOK 11.716289
NPR 164.019612
NZD 2.04801
OMR 0.444322
PAB 1.156482
PEN 3.903293
PGK 4.882388
PHP 68.075311
PKR 326.994279
PLN 4.236525
PYG 8192.650885
QAR 4.215336
RON 5.084622
RSD 117.192733
RUB 93.889447
RWF 1680.933546
SAR 4.334163
SBD 9.511452
SCR 15.723433
SDG 693.939169
SEK 11.004224
SGD 1.50574
SHP 0.867016
SLE 26.805995
SLL 24232.811026
SOS 659.752416
SRD 44.487397
STD 23919.038301
STN 24.501947
SVC 10.118804
SYP 12777.524964
SZL 19.869579
THB 37.43084
TJS 10.715261
TMT 4.056233
TND 3.414234
TOP 2.706586
TRY 48.808725
TTD 7.844623
TWD 35.797116
TZS 2837.748927
UAH 48.628363
UGX 4059.515724
USD 1.155622
UYU 46.015846
UZS 13895.043806
VES 263.705935
VND 30400.942987
VUV 141.585147
WST 3.259881
XAF 656.009118
XAG 0.022771
XAU 0.000279
XCD 3.123126
XCG 2.084248
XDR 0.815865
XOF 656.009118
XPF 119.331742
YER 275.61842
ZAR 19.826421
ZMK 10401.984546
ZMW 26.165079
ZWL 372.109752
  • AEX

    10.2700

    961.08

    +1.08%

  • BEL20

    58.4800

    4972.78

    +1.19%

  • PX1

    104.9500

    8055.51

    +1.32%

  • ISEQ

    282.2900

    12294.83

    +2.35%

  • OSEBX

    7.8400

    1607.11

    +0.49%

  • PSI20

    127.7200

    8314.75

    +1.56%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    87.5100

    4157.61

    +2.15%

  • N150

    53.2000

    3672.19

    +1.47%

Intelligence artificielle: l'UE tente de finaliser une législation historique
Intelligence artificielle: l'UE tente de finaliser une législation historique / Photo: Stefani Reynolds - AFP/Archives

Intelligence artificielle: l'UE tente de finaliser une législation historique

Le Parlement européen et les Etats membres de l'UE tentent mercredi de trouver un accord sur un texte sans équivalent pour réguler l'intelligence artificielle (IA), après des mois de négociations difficiles sur la prise en compte du phénomène ChatGPT.

Taille du texte:

L'Union européenne veut être la première au monde à se doter d'un cadre juridique complet pour limiter les dérives de l'IA tout en sécurisant l'innovation.

Les négociateurs se réunissent à Bruxelles à partir de 15H00 (14H00 GMT) et les discussions devraient se poursuivre tard dans la soirée, voire dans la nuit.

Selon plusieurs sources, un accord reste incertain et une nouvelle réunion en janvier pourrait être nécessaire en cas d'échec.

Le processus législatif, lancé en avril 2021 par une proposition de la Commission, a été percuté en fin d'année dernière par l'apparition de ChatGPT, le générateur de textes de la société californienne OpenAI, capable de rédiger des dissertations, des poèmes ou des traductions en quelques secondes.

Il a été rapidement suivi par les concurrents Bard (Google) et Llama (Meta). Ces applications ainsi que les générateurs d'images comme Dall-E (également développé par OpenAI) ou Midjourney ont révélé au grand public leur potentiel immense. Mais aussi certains risques.

La diffusion sur les réseaux sociaux de fausses images, plus vraies que nature, a par exemple alerté sur le danger de manipulation de l'opinion.

Ce phénomène des IA génératives a été intégré dans les négociations en cours, à la demande des eurodéputés qui insistent sur une approche éthique et un strict encadrement.

Mais le compromis est difficile à trouver avec les Etats membres qui craignent qu'une régulation excessive tue dans l'oeuf leurs champions naissants, comme Aleph Alpha en Allemagne et Mistal AI en France, en rendant prohibitifs les coûts de développement.

- Plus de transparence -

"L'Allemagne, la France et l'Italie ne veulent pas de régulation spécifique sur les IA génératives et bloquent leur prise en compte dans la législation", résume l'eurodéputé conservateur Axel Voss qui souhaite imposer plus de "transparence" sur les algorithmes et les bases de données géantes au coeur de ces systèmes.

Le texte discuté mercredi prévoit notamment des règles pour s'assurer de la qualité des données utilisées dans la mise au point des algorithmes et vérifier qu'ils ne violent pas la législation sur les droits d'auteur.

Ces contraintes seraient renforcées pour les seuls systèmes dépassant des seuils de puissance de calcul et de nombre d'entreprises utilisatrices.

De quoi inquiéter les lobbies de la tech (BSA, CCIA), pour qui le traitement spécifique imposé aux IA génératives remet en cause les principes de "neutralité technologique" et d'approche "basée sur les risques" qui ont inspiré la proposition initiale de la Commission.

Ces principes sont ceux des réglementations existantes en matière de sécurité des produits qui imposent des contrôles reposant d'abord sur les entreprises.

Outre les chapitres sur les IA génératives, le cœur du projet consiste en effet pour les autres applications en une liste de règles imposées aux seuls systèmes jugés à "haut risque".

Il s'agirait des applications utilisées dans des domaines sensibles comme les infrastructures critiques, l'éducation, les ressources humaines, le maintien de l'ordre ou la gestion des migrations... Mais, là aussi, le Parlement et les pays membres s'opposent sur la définition du champ d'application.

Les systèmes seraient soumis à une série d'obligations comme celles de prévoir un contrôle humain sur la machine, l'établissement d'une documentation technique, ou encore la mise en place d'un système de gestion du risque.

La législation prévoit un encadrement particulier des systèmes d'IA qui interagissent avec les humains. Elle les obligera à informer l'utilisateur qu'il est en relation avec une machine et contraindra les applications générant des images à préciser qu'elles ont été créées artificiellement.

Les interdictions seront rares. Elles concerneront les applications contraires aux valeurs européennes comme les systèmes de notation citoyenne ou de surveillance de masse utilisés en Chine.

Les eurodéputés veulent y ajouter l'interdiction des systèmes de reconnaissance des émotions. Ils veulent aussi supprimer les dérogations autorisant l'identification biométrique à distance des personnes dans les lieux publics par les forces de l'ordre, un autre point de friction avec les Etats membres.

X.Vanek--TPP