The Prague Post - A 48 années lumière seulement, une possible planète océanique

EUR -
AED 4.272621
AFN 80.512354
ALL 97.7276
AMD 447.553579
ANG 2.081892
AOA 1066.713342
ARS 1495.388576
AUD 1.786243
AWG 2.093875
AZN 1.971538
BAM 1.958247
BBD 2.353273
BDT 141.486829
BGN 1.958087
BHD 0.43853
BIF 3473.445599
BMD 1.163264
BND 1.496015
BOB 8.053065
BRL 6.492643
BSD 1.165522
BTN 100.331099
BWP 15.648432
BYN 3.814247
BYR 22799.971261
BZD 2.341137
CAD 1.595905
CDF 3357.180163
CHF 0.932054
CLF 0.029219
CLP 1121.258526
CNY 8.34985
CNH 8.352985
COP 4678.367981
CRC 588.064185
CUC 1.163264
CUP 30.826492
CVE 110.401556
CZK 24.62749
DJF 207.340719
DKK 7.464303
DOP 70.37949
DZD 151.604468
EGP 57.408353
ERN 17.448958
ETB 161.936275
FJD 2.622404
FKP 0.867192
GBP 0.866602
GEL 3.152749
GGP 0.867192
GHS 12.150185
GIP 0.867192
GMD 83.177806
GNF 10112.943369
GTQ 8.948068
GYD 243.834743
HKD 9.130929
HNL 30.503172
HRK 7.53318
HTG 153.025855
HUF 399.046216
IDR 18992.37606
ILS 3.915255
IMP 0.867192
INR 100.342555
IQD 1526.780348
IRR 48987.953335
ISK 142.406885
JEP 0.867192
JMD 186.383355
JOD 0.824718
JPY 172.426529
KES 150.572558
KGS 101.727493
KHR 4670.978299
KMF 492.413584
KPW 1046.937467
KRW 1617.460655
KWD 0.355494
KYD 0.971277
KZT 621.336602
LAK 25134.385102
LBP 104430.752203
LKR 351.614912
LRD 233.669025
LSL 20.635689
LTL 3.434816
LVL 0.703647
LYD 6.339277
MAD 10.538571
MDL 19.825886
MGA 5186.772218
MKD 61.571583
MMK 2442.517683
MNT 4171.296336
MOP 9.421973
MRU 46.361939
MUR 53.149361
MVR 17.914722
MWK 2021.038812
MXN 21.762802
MYR 4.9311
MZN 74.402794
NAD 20.636222
NGN 1781.562181
NIO 42.8949
NOK 11.823734
NPR 160.533704
NZD 1.952915
OMR 0.447283
PAB 1.165457
PEN 4.148485
PGK 4.826135
PHP 66.477063
PKR 331.940605
PLN 4.243244
PYG 9020.778168
QAR 4.237441
RON 5.071251
RSD 117.118526
RUB 91.429123
RWF 1684.19901
SAR 4.363282
SBD 9.653748
SCR 17.081588
SDG 698.54081
SEK 11.242334
SGD 1.493745
SHP 0.914143
SLE 26.642362
SLL 24393.065681
SOS 666.069668
SRD 43.282711
STD 24077.212864
STN 24.531186
SVC 10.198403
SYP 15124.587964
SZL 20.631939
THB 37.660666
TJS 11.217375
TMT 4.083056
TND 3.426138
TOP 2.724478
TRY 46.981205
TTD 7.912399
TWD 34.275571
TZS 3036.118923
UAH 48.674853
UGX 4176.219413
USD 1.163264
UYU 46.968095
UZS 14752.945433
VES 136.061153
VND 30419.349412
VUV 139.346893
WST 3.079045
XAF 656.814584
XAG 0.030331
XAU 0.000345
XCD 3.143779
XCG 2.100561
XDR 0.816867
XOF 656.814584
XPF 119.331742
YER 280.404394
ZAR 20.567063
ZMK 10470.76772
ZMW 26.836039
ZWL 374.570482
  • AEX

    -1.3700

    910.49

    -0.15%

  • BEL20

    17.7200

    4562.21

    +0.39%

  • PX1

    -14.8600

    7807.58

    -0.19%

  • ISEQ

    193.8900

    11337.16

    +1.74%

  • OSEBX

    -5.1700

    1611.76

    -0.32%

  • PSI20

    19.1800

    7693.18

    +0.25%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    7.9600

    2575.77

    +0.31%

  • N150

    14.0400

    3709.88

    +0.38%

A 48 années lumière seulement, une possible planète océanique
A 48 années lumière seulement, une possible planète océanique / Photo: Handout - NASA/AFP

A 48 années lumière seulement, une possible planète océanique

Un astre dans le collimateur des astronomes depuis des années pourrait être la première planète océanique détectée en dehors du système solaire, grâce au télescope spatial James Webb, selon une étude parue dans Astrophysical Journal Letters.

Taille du texte:

LHS 1140b est scrutée sous toutes les coutures depuis sa découverte à 48 années lumière de la Terre, dans la constellation de la Baleine en 2017. Enrichissant le catalogue de quelques milliers d'exoplanètes, ces astres en orbite autour d'une autre étoile que notre Soleil.

Une poignée seulement est dite potentiellement "habitable", c'est-à-dire susceptible d'abriter une forme de vie sur une planète rocheuse située ni trop près ou trop loin de son étoile.

"Avec des conditions de température et de pression à la surface qui permettraient à de l'eau d'être liquide et de le demeurer", explique à l'AFP le doctorant en astrophysique Charles Cadieux, de l'Institut canadien Trottier de recherche sur les exoplanètes.

Son étude, menée par une équipe de l'Université de Montréal, confirme d'abord que LHS 1140b est une super-Terre, avec une masse d'environ 5,6 fois celle de notre planète bleue, et non une mini-Neptune.

De premières observations la plaçaient pile entre ces deux types d'exoplanètes. Avec une densité telle qu'il pouvait s'agir d'une mini-Neptune, une boule de roche avec une atmosphère très épaisse de gaz d'hydrogène et d'hélium. Ou bien d'une super Terre, voire "une planète océanique avec un coeur de roche un peu plus petit, mais compensé par une enveloppe d'eau", explique M. Cadieux.

Le télescope spatial James Webb a permis de trancher, en observant l'atmosphère de la planète à la faveur de son passage devant son étoile. Avec une "absence de signaux suggérant la présence d'hydrogène ou d'hélium", qui exclut le scénario d'une mini-Neptune.

- "De grandes quantités d'eau" -

La densité de LHS 1140b implique que "la planète ait en fait de grandes quantités d'eau", selon Martin Turbet, co-auteur de l'étude et chercheur CNRS au Laboratoire de Météorologie Dynamique.

Des quantités phénoménales même, puisque si l'eau des océans sur Terre représente seulement 0,02% de sa masse, elle représenterait 10% à 20% de celle de LHS 1140b. Reste à savoir sous quelle forme.

Et c'est là que la question de l'atmosphère de la planète revient. "On n'a pas de démonstration directe qu'elle ait une atmosphère", prévient M. Turbet, "mais des éléments vont en ce sens".

Premier atout, LHS 1140b est chauffée doucement par les rayons de son étoile, une naine rouge, avec des "températures attendues à la surface qui doivent être assez comparables aux températures qu'il y a sur Terre ou sur Mars", explique-t-il à l'AFP.

Selon que son éventuelle atmosphère contient peu ou beaucoup de gaz à effet de serre, comme du dioxyde de carbone, la surface d'eau y sera glacée ou pas. Elle pourrait même abriter un océan liquide sur une partie de la planète exposée aux rayons de son étoile.

A moins que cet océan soit tapi sous une couche de glace, un "petit peu comme pour les lunes glacées Ganymède, Encelade ou Europe, qui orbitent autour des planètes géantes du système solaire, Jupiter et Saturne", selon M. Turbet.

D'où l'importance d'observations supplémentaires. Pour confirmer par exemple les observations des spectromètres du James Webb indiquant "peut-être la présence d'azote", explique Charles Cadieux. Un gaz omniprésent, avec l'oxygène, dans l'air que les humains respirent sur Terre.

L'équipe de Montréal milite pour obtenir d'autres observations de LHS 1140b avec le James Webb, à raison de quelques heures par an.

"Nous avons besoin d'au moins un an pour confirmer que LHS 1140b a une atmosphère, et sans doute deux ou trois de plus pour détecter du dioxyde de carbone", estime l'astrophysicien René Doyon, co-auteur de l'étude cité dans un communiqué de son Université de Montréal.

Quant à aller s'abreuver à cette source, inutile d'en rêver. Elle se trouve à environ 450.000 milliards de kilomètres.

C.Sramek--TPP