The Prague Post - Les papillons peuvent polliniser les fleurs grâce à l'électricité

EUR -
AED 4.249839
AFN 76.690527
ALL 96.625466
AMD 442.587621
ANG 2.071378
AOA 1061.157827
ARS 1639.782469
AUD 1.771133
AWG 2.088757
AZN 1.968816
BAM 1.955304
BBD 2.327309
BDT 141.03419
BGN 1.956592
BHD 0.43621
BIF 3402.935951
BMD 1.157206
BND 1.504818
BOB 7.99597
BRL 6.188964
BSD 1.155507
BTN 102.415995
BWP 15.514061
BYN 3.9381
BYR 22681.240944
BZD 2.32391
CAD 1.621269
CDF 2487.993167
CHF 0.93248
CLF 0.02779
CLP 1090.192506
CNY 8.238556
CNH 8.241298
COP 4374.586487
CRC 580.152692
CUC 1.157206
CUP 30.665964
CVE 110.237009
CZK 24.293461
DJF 205.767753
DKK 7.467677
DOP 74.241149
DZD 150.95809
EGP 54.643969
ERN 17.358093
ETB 178.375808
FJD 2.637283
FKP 0.879595
GBP 0.878395
GEL 3.130232
GGP 0.879595
GHS 12.635792
GIP 0.879595
GMD 84.476126
GNF 10030.45314
GTQ 8.854752
GYD 241.748617
HKD 8.994813
HNL 30.382286
HRK 7.530867
HTG 153.800948
HUF 383.181629
IDR 19284.840834
ILS 3.744557
IMP 0.879595
INR 102.628739
IQD 1513.715648
IRR 48718.379796
ISK 146.409892
JEP 0.879595
JMD 185.462909
JOD 0.820441
JPY 178.404159
KES 149.513543
KGS 101.1973
KHR 4650.819098
KMF 487.183627
KPW 1041.487823
KRW 1681.697942
KWD 0.355344
KYD 0.962955
KZT 606.605975
LAK 25088.629678
LBP 103475.626222
LKR 352.200572
LRD 210.996425
LSL 20.015818
LTL 3.416928
LVL 0.699983
LYD 6.309398
MAD 10.71118
MDL 19.700998
MGA 5193.681258
MKD 61.624645
MMK 2429.772074
MNT 4143.49162
MOP 9.25645
MRU 45.771378
MUR 53.069759
MVR 17.826748
MWK 2003.691237
MXN 21.279519
MYR 4.81628
MZN 74.003683
NAD 20.015818
NGN 1661.771269
NIO 42.519204
NOK 11.671576
NPR 163.865392
NZD 2.048932
OMR 0.444938
PAB 1.155607
PEN 3.89951
PGK 4.878761
PHP 68.250824
PKR 326.736837
PLN 4.236196
PYG 8175.924029
QAR 4.211431
RON 5.084998
RSD 117.178264
RUB 93.729219
RWF 1678.973687
SAR 4.340191
SBD 9.524492
SCR 16.065363
SDG 694.905242
SEK 10.988719
SGD 1.50729
SHP 0.868204
SLE 26.845335
SLL 24266.03425
SOS 660.332333
SRD 44.667013
STD 23951.831342
STN 24.493781
SVC 10.110433
SYP 12795.042972
SZL 20.022916
THB 37.439049
TJS 10.665292
TMT 4.061794
TND 3.415633
TOP 2.710297
TRY 48.869745
TTD 7.833011
TWD 35.843534
TZS 2841.759271
UAH 48.453297
UGX 4043.973184
USD 1.157206
UYU 46.018315
UZS 13935.461609
VES 264.067513
VND 30437.415303
VUV 141.779261
WST 3.26435
XAF 655.790486
XAG 0.023188
XAU 0.000284
XCD 3.127407
XCG 2.082471
XDR 0.815593
XOF 655.790486
XPF 119.331742
YER 275.972532
ZAR 19.908291
ZMK 10416.24477
ZMW 26.143362
ZWL 372.619915
  • AEX

    14.2600

    965.06

    +1.5%

  • BEL20

    59.4700

    4974.14

    +1.21%

  • PX1

    110.5100

    8061

    +1.39%

  • ISEQ

    249.8700

    12262.8

    +2.08%

  • OSEBX

    12.1500

    1611.41

    +0.76%

  • PSI20

    118.7100

    8305.27

    +1.45%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -30.3400

    4069.97

    -0.74%

  • N150

    66.2200

    3684.89

    +1.83%

Les papillons peuvent polliniser les fleurs grâce à l'électricité
Les papillons peuvent polliniser les fleurs grâce à l'électricité / Photo: Adnan Beci - AFP/Archives

Les papillons peuvent polliniser les fleurs grâce à l'électricité

Les papillons ne se contentent pas de convoiter le nectar des fleurs, mais peuvent aider leur pollinisation grâce à une charge d'électricité statique qu'ils emmagasinent en volant, selon une étude parue mercredi.

Taille du texte:

Les lépidoptères, c'est-à-dire les papillons de jour et de nuit, font partie des insectes pollinisateurs, transportant le pollen d'une plante à fleurs vers une autre pour sa reproduction.

Un rôle minimisé par certaines études qui en ont fait avant tout un "parasite", plus assoiffé de nectar qu'autre chose, remarque le biologiste Sam England, à l'Institut allemand Leibniz de science de l'évolution et de la biodiversité.

L'étude qu'il signe dans la revue Interface de la Royal Society britannique est la première à mesurer leur capacité de pollinisation grâce à l'électricité dont l'animal se charge en volant.

Les principaux pollinisateurs, comme le bourdon ou l'abeille, ont longtemps été réputés collecter le pollen et le libérer par contact avec les organes reproducteurs des fleurs.

C'est seulement à partir des années 1980 que les biologistes ont supposé que des forces électrostatiques pouvaient aussi jouer un rôle dans ce processus indispensable à la reproduction sexuée des plantes à fleurs.

"C'est quelque chose qui n'a pas été exploré en détails en termes d'écologie", constate auprès de l'AFP Sam England.

L'idée est qu'en volant, le corps de l'insecte accumule une charge électrique positive, produite par le frottement des ailes avec l'air. Or "une bonne proportion du pollen de fleurs est chargé négativement", poursuit le biologiste.

Des charges opposées s’attirant, ce pollen serait dirigé naturellement vers l’abdomen de l'insecte pollinisateur. Il prendrait alors une charge positive pendant son transport jusqu'à une autre fleur. Où il serait naturellement attiré par le champ électrique négatif de cette fleur.

- Pollinisation "sans contact" -

"On a montré que les abeilles accumulent ainsi des charges électriques conséquentes", selon lui, mais "personne ne l'avait quantifié pour les papillons".

Pour son étude, tirée de sa thèse de doctorat à l'Université britannique de Bristol, Sam England a mesuré la charge électrique nette de onze espèces de papillons, natifs de cinq continents. A l'aide notamment d'un picoampèremètre, -un instrument mesurant des charges électriques infimes-, disposé à la sortie d'un tunnel dans lequel chaque papillon volait au moins 30 secondes.

Résultat: "la plupart des lépidoptères accumulaient une charge électrique positive" selon le chercheur, qui a utilisé ensuite un logiciel de simulation numérique pour modéliser le champ électrique établi entre l'insecte et la fleur, ainsi que son action sur le pollen.

L'étude conclut qu'en moyenne, la charge électrique de l'insecte fournit une force électrostatique suffisante pour soulever une centaine de grains de pollens sur 6 millimètres de hauteur en moins d'une seconde, jusqu'à l'abdomen du papillon.

Le tout débouchant sur une pollinisation "sans contact" entre la fleur et l'insecte.

L'étude a constaté que la capacité de charge des papillons variait singulièrement entre espèces. Le chercheur émet l'hypothèse que cela ait un lien avec la pression de l'évolution. "Ce sont des spéculations à ce stade, mais il existe des corrélations avec différents facteurs écologiques", selon Sam England.

"Certains animaux pourraient trouver un bénéfice à être de bons pollinisateurs", avec une charge électrique élevée, "car cela voudrait dire qu'il y aura plus de plantes dont ils se nourrissent".

Inversement d'autres pourraient avoir intérêt à porter une charge électrique plus faible. Car l'accumulation de pollen pourrait les ralentir, et les rendre plus vulnérables à des attaques de prédateurs.

"On a aussi découvert récemment que des animaux peuvent en détecter d'autres grâce à la charge électrique qu'ils véhiculent", comme avec des chenilles prévenues ainsi de la proximité d'une guêpe.

Le but alors serait d'être pour certains insectes d'être "électriquement invisibles ou camouflés", imagine le chercheur.

C.Zeman--TPP