The Prague Post - Canicule: en Bretagne, branle-bas de combat pour rafraîchir truies et vaches

EUR -
AED 4.27537
AFN 79.792174
ALL 97.44751
AMD 445.304733
ANG 2.08359
AOA 1067.53308
ARS 1602.837264
AUD 1.788165
AWG 2.098395
AZN 1.978587
BAM 1.945378
BBD 2.347822
BDT 141.750576
BGN 1.955557
BHD 0.438837
BIF 3477.539338
BMD 1.164158
BND 1.496178
BOB 8.054778
BRL 6.340817
BSD 1.16565
BTN 102.773189
BWP 15.466657
BYN 3.929116
BYR 22817.498084
BZD 2.34442
CAD 1.603389
CDF 3336.47715
CHF 0.936716
CLF 0.028731
CLP 1127.114752
CNY 8.301374
CNH 8.320022
COP 4674.211049
CRC 589.340101
CUC 1.164158
CUP 30.850189
CVE 109.675065
CZK 24.45838
DJF 207.586969
DKK 7.46377
DOP 73.257213
DZD 151.140301
EGP 56.485189
ERN 17.462371
ETB 165.404143
FJD 2.633313
FKP 0.86938
GBP 0.868444
GEL 3.13743
GGP 0.86938
GHS 13.871387
GIP 0.86938
GMD 83.243997
GNF 10102.831059
GTQ 8.93494
GYD 243.778729
HKD 9.087785
HNL 30.520357
HRK 7.531408
HTG 152.412799
HUF 396.364406
IDR 19120.772355
ILS 3.948236
IMP 0.86938
INR 102.654236
IQD 1527.111994
IRR 48981.950257
ISK 143.401333
JEP 0.86938
JMD 186.758645
JOD 0.825416
JPY 172.833821
KES 150.351175
KGS 101.733797
KHR 4671.950131
KMF 491.274481
KPW 1047.739445
KRW 1622.434674
KWD 0.356058
KYD 0.971387
KZT 627.771345
LAK 25289.296282
LBP 104387.948679
LKR 351.95141
LRD 233.722819
LSL 20.489552
LTL 3.437456
LVL 0.704187
LYD 6.301214
MAD 10.479964
MDL 19.385974
MGA 5140.438211
MKD 61.211536
MMK 2444.342831
MNT 4186.077617
MOP 9.362103
MRU 46.463872
MUR 53.376521
MVR 17.927352
MWK 2021.361945
MXN 21.841375
MYR 4.923807
MZN 74.380248
NAD 20.489552
NGN 1783.804802
NIO 42.899797
NOK 11.646075
NPR 164.440311
NZD 1.988534
OMR 0.447624
PAB 1.165645
PEN 4.117207
PGK 4.935537
PHP 66.973842
PKR 330.458462
PLN 4.266505
PYG 8419.890742
QAR 4.251133
RON 5.076661
RSD 117.125936
RUB 93.803675
RWF 1688.546422
SAR 4.368553
SBD 9.558109
SCR 16.951496
SDG 699.073138
SEK 10.99868
SGD 1.499936
SHP 0.914845
SLE 27.113138
SLL 24411.810192
SOS 666.227847
SRD 44.965575
STD 24095.72153
STN 24.369337
SVC 10.200308
SYP 15136.238871
SZL 20.49511
THB 37.666913
TJS 10.910951
TMT 4.086195
TND 3.398022
TOP 2.726572
TRY 47.915145
TTD 7.912541
TWD 35.726879
TZS 2913.264862
UAH 48.258549
UGX 4133.764734
USD 1.164158
UYU 46.629782
UZS 14525.057763
VES 171.013271
VND 30669.744236
VUV 139.148034
WST 3.106084
XAF 652.458674
XAG 0.028844
XAU 0.000335
XCD 3.146195
XCG 2.100836
XDR 0.811449
XOF 652.458674
XPF 119.331742
YER 279.398251
ZAR 20.604203
ZMK 10478.864476
ZMW 27.541448
ZWL 374.858422
  • AEX

    -4.9300

    891.33

    -0.55%

  • BEL20

    -34.0800

    4765.77

    -0.71%

  • PX1

    3.0800

    7710.82

    +0.04%

  • ISEQ

    -83.8000

    11240.57

    -0.74%

  • OSEBX

    -5.9300

    1641.11

    -0.36%

  • PSI20

    -71.8600

    7738.67

    -0.92%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.3800

    3380.54

    +0.1%

  • N150

    -43.1300

    3643.3

    -1.17%

Canicule: en Bretagne, branle-bas de combat pour rafraîchir truies et vaches
Canicule: en Bretagne, branle-bas de combat pour rafraîchir truies et vaches / Photo: DAMIEN MEYER - AFP

Canicule: en Bretagne, branle-bas de combat pour rafraîchir truies et vaches

Alors que le mercure frôle les 35 degrés, Lydia s’inquiète pour sa soixantaine de truies qui s'apprêtent à mettre bas: l'éleveuse bretonne a activé un goutte-à-goutte sur leur nuque et dévié l'irrigation de ses champs pour arroser le toit de la porcherie.

Taille du texte:

"C'est complètement inédit, on est en Bretagne quoi!", s'exclame l'éleveuse qui, avec son mari Philippe, élève quelque 3.200 porcs à Kerfourn (Morbihan).

L'eau, qui normalement irrigue ses cultures de blé, colza et maïs, est aspergée non stop sur le toit en plein cagnard.

"La chaleur n’est jamais bonne pour les cochons parce qu'ils ne transpirent pas. Donc, leur température corporelle monte comme une cocotte minute, ils ventilent et ils peuvent en mourir", explique Lydia, 50 ans, qui ne souhaite pas donner son nom de famille.

Mais le risque est double aujourd’hui pour ses 65 truies qui doivent mettre bas entre dimanche et mercredi "car elles pourraient avoir leurs petits plus tôt que prévu", ce qui n'est jamais souhaitable, selon l’éleveuse qui s'occupe au total de 350 truies.

Elle parcourt les couloirs de la maternité: toutes allongées, certaines ventilent déjà "mais difficile de savoir si c'est le travail qui commence ou si c’est la chaleur", affirme l’éleveuse.

A la mi-journée la température frôle les 30 degrés: elle décide d'activer le système de goutte-à-goutte. "Chaque heure, 2 litres d'eau gouttent délicatement sur la nuque", explique Lydia en caressant sa truie.

- 16 litres par jour -

Cette éleveuse conventionnelle est également vigilante sur la consommation d'eau de ses truies pour qu'elles puissent produire assez de lait.

"Normalement, je leur donne 16 litres d'eau par jour; là, j'aimerais qu'elles en boivent au moins 25", explique Lydia, qui avait déjà connu un épisode de chaleur similaire il y a deux ans.

"Ce qui pose problème, c'est que les températures baissent de moins en moins la nuit. Donc, je n'arrive pas à faire baisser la température du bâtiment", assure l'éleveuse qui, malgré la chaleur et sa combinaison complète, garde le sourire.

-Bicarbonate pour ses vaches-

A 70 kilomètres de là, près de Pipriac (Ille-et-Vilaine), Gaëllic Le Roux, 40 ans, est aussi sur le pont.

Cet éleveur de 70 vaches laitières, qui cultive 80 hectares de blé, de maïs et de colza pour les nourrir, a commencé mercredi à ajouter du bicarbonate de soude dans leur portion de maïs, herbe et colza.

L'objectif: préparer les vaches à la chaleur et faciliter leur digestion.

Par de telles températures, il utilise également un brumisateur artisanal: deux asperseurs sur un tuyau d'arrosage suspendu au-dessus de ses vaches qui passent à la traite, collées les unes aux autres.

M. Le Roux a mis en place ce système D avec sa femme Léna dès qu’ils ont repris cette exploitation, il y a 11 ans: "on vient du Finistère nous donc c’est des températures qu'on n'avait jamais vues !"

"Quand il fait aussi chaud, les vaches produisent moins de lait", explique Léna Le Roux, 35 ans, casquette mouillée sur la tête.

"Des pics de chaleur comme ça, ça va, mais faut pas que ça dure plus longtemps", poursuit l'éleveuse.

Ce qui inquiète son mari, c'est surtout la sécheresse: "elle est bien partie pour arriver cet été et, si jamais les rendements du maïs que je cultive sont mauvais, je ne sais pas comment je vais pouvoir nourrir les vaches l'année prochaine!" s’exclame Gaëllic Le Roux.

D.Dvorak--TPP