The Prague Post - Avec l'annonce du retrait russe, l'avenir flottant de la Station spatiale internationale

EUR -
AED 4.17109
AFN 81.765177
ALL 98.224485
AMD 442.279087
ANG 2.046719
AOA 1039.093855
ARS 1357.073848
AUD 1.750072
AWG 2.044119
AZN 1.928373
BAM 1.96062
BBD 2.292496
BDT 137.94911
BGN 1.957176
BHD 0.428054
BIF 3330.210374
BMD 1.135622
BND 1.464558
BOB 7.8746
BRL 6.471224
BSD 1.135421
BTN 95.778397
BWP 15.396322
BYN 3.715781
BYR 22258.183573
BZD 2.280777
CAD 1.564682
CDF 3260.369863
CHF 0.933818
CLF 0.027789
CLP 1066.394274
CNY 8.195839
CNH 8.189132
COP 4888.453567
CRC 574.427245
CUC 1.135622
CUP 30.093973
CVE 110.536724
CZK 24.943364
DJF 201.82235
DKK 7.461556
DOP 66.824269
DZD 150.457433
EGP 57.534339
ERN 17.034324
ETB 151.576681
FJD 2.55719
FKP 0.855016
GBP 0.849865
GEL 3.111293
GGP 0.855016
GHS 15.300083
GIP 0.855016
GMD 81.195962
GNF 9834.174592
GTQ 8.740833
GYD 237.551275
HKD 8.802663
HNL 29.486484
HRK 7.53224
HTG 148.400682
HUF 404.761695
IDR 18655.537575
ILS 4.103171
IMP 0.855016
INR 95.78338
IQD 1487.356253
IRR 47809.669763
ISK 146.710893
JEP 0.855016
JMD 179.919411
JOD 0.805386
JPY 161.973412
KES 146.665913
KGS 99.309739
KHR 4547.358613
KMF 493.428838
KPW 1022.039946
KRW 1564.71608
KWD 0.348023
KYD 0.946255
KZT 584.231605
LAK 24551.108762
LBP 101678.487824
LKR 340.059417
LRD 227.085225
LSL 20.729279
LTL 3.353195
LVL 0.686926
LYD 6.219535
MAD 10.489702
MDL 19.455425
MGA 5000.446325
MKD 61.489621
MMK 2384.430331
MNT 4059.729226
MOP 9.063159
MRU 44.928444
MUR 51.545699
MVR 17.489683
MWK 1968.800429
MXN 22.339492
MYR 4.806525
MZN 72.623252
NAD 20.728455
NGN 1824.319258
NIO 41.784371
NOK 11.681833
NPR 153.244758
NZD 1.892814
OMR 0.437208
PAB 1.135426
PEN 4.161395
PGK 4.640407
PHP 62.925365
PKR 319.398208
PLN 4.277148
PYG 9090.346096
QAR 4.143459
RON 5.093254
RSD 117.13487
RUB 92.552869
RWF 1612.313116
SAR 4.259749
SBD 9.503276
SCR 16.808849
SDG 681.874699
SEK 10.873861
SGD 1.463026
SHP 0.89242
SLE 25.835396
SLL 23813.398929
SOS 648.912313
SRD 41.847965
STD 23505.074534
SVC 9.934421
SYP 14765.297176
SZL 20.731785
THB 37.083704
TJS 11.780021
TMT 3.974676
TND 3.406409
TOP 2.659742
TRY 43.834433
TTD 7.695154
TWD 33.997673
TZS 3063.338954
UAH 47.043544
UGX 4153.209514
USD 1.135622
UYU 47.627919
UZS 14690.370923
VES 100.630191
VND 29484.711694
VUV 137.073711
WST 3.141433
XAF 657.599584
XAG 0.034277
XAU 0.000333
XCD 3.069074
XDR 0.819532
XOF 657.599584
XPF 119.331742
YER 277.715932
ZAR 20.627715
ZMK 10222.021017
ZMW 30.685377
ZWL 365.669695
  • AEX

    -0.9000

    895.58

    -0.1%

  • BEL20

    -51.0400

    4465.65

    -1.13%

  • PX1

    -30.9100

    7696.92

    -0.4%

  • ISEQ

    -2.1400

    10676.02

    -0.02%

  • OSEBX

    -5.9100

    1508.97

    -0.39%

  • PSI20

    9.1000

    7008.54

    +0.13%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -52.6900

    2874.47

    -1.8%

  • N150

    3.4700

    3474.46

    +0.1%

Avec l'annonce du retrait russe, l'avenir flottant de la Station spatiale internationale
Avec l'annonce du retrait russe, l'avenir flottant de la Station spatiale internationale / Photo: HO - NASA/AFP/Archives

Avec l'annonce du retrait russe, l'avenir flottant de la Station spatiale internationale

Il n'a jamais été question que la Station spatiale internationale soit éternelle. Sa fin de carrière est même prévue avec fracas, par un ultime plongeon dans l'Océan.

Taille du texte:

Mais après plus de deux décennies de coopération pour faire voler cet immense laboratoire, Russes et Américains ne semblent plus d'accord sur la date de sa mise à la retraite.

La Nasa, comme l'agence spatiale européenne, martèle vouloir poursuivre ses opérations jusqu'en 2030. Mais le patron de l'Agence spatiale Roscosmos a lui annoncé cette semaine que la Russie se retirerait du programme "après 2024".

Les tensions diplomatiques depuis l'invasion russe en Ukraine ne sont pas étrangères à l'annonce -- même si Moscou avait déjà laissé entendre être sur le départ.

Et entre 2024 et 2030 s'inscrit désormais un énorme point d'interrogation.

Première inconnue: la Russie n'a pas encore dit quand elle envisageait précisément d'abandonner le vaisseau.

Un retrait dès 2024 signifierait pour elle un programme spatial civil cloué au sol, sans nulle part où envoyer ses cosmonautes. Moscou a bien annoncé vouloir construire sa propre station, mais celle-ci ne sera pas prête avant de nombreuses années.

"Il est certainement possible de les imaginer rester un peu plus longtemps", a avancé auprès de l'AFP Scott Pace, directeur de l'Institut de politique spatiale à l'Université George Washington, déjà rassuré que Moscou respecte son engagement préalable et ne parte pas avant 2024, comme certains le craignaient.

- Modules à louer? -

Outre la date, la manière reste aussi à déterminer.

La Russie n'a pas encore formellement notifié sa volonté de retrait, et de nombreuses discussions sur la transition s'annoncent. Elles devraient avoir lieu dans le cadre du "multilateral control board", un organe réunissant tous les partenaires (Etats-Unis, Russie, Europe, Japon, Canada).

Jusqu'où iront les Russes?

Partir signifie-t-il seulement arrêter d'envoyer des cosmonautes, et ne plus fournir le soutien du centre de contrôle des vols russe (TSUP, l'équivalent de Houston aux Etats-Unis)?

Ou voudront-ils également démonter leur segment de la station?

L'ISS "n'est pas vraiment conçue pour être démantelée", a rappelé Scott Pace. "Elle peut l'être, mais c'est au moins aussi dur que de l'assembler."

Selon l'expert, un accord de location pourrait être mis en place: les partenaires occidentaux rémunéreraient la Russie pour l'utilisation de ses locaux -- dont, détail important, le second et seul autre W.C. de la station.

Un tel accord pourrait intéresser Moscou, qui a perdu les revenus générés par la location de places à bord de ses fusées Soyouz pour les astronautes de la Nasa, transportés depuis 2020 par SpaceX.

- Défis techniques -

Sur le plan technique, faire voler l'ISS sans les Russes ni leur segment sera difficile, mais probablement possible.

Les vaisseaux de SpaceX peuvent assurer l'acheminement d'astronautes et le ravitaillement (en nourriture, carburant...). Et la capsule de Boeing, Starliner, devrait bientôt offrir un deuxième "taxi" vers l'ISS, avec un premier test habité prévu d'ici la fin de l'année.

Le plus gros problème concerne le maintien en orbite de la station.

Elle a tendance à se rapprocher de la Terre, et environ tous les trois mois il faut la "remonter", en utilisant un système de propulsion.

Actuellement, ces poussées sont surtout réalisées par les moteurs des vaisseaux russes de ravitaillement Progress amarrés à la station et, dans une moindre mesure, par des moteurs situés sur le module russe Zvezda.

Un début de solution a récemment été esquissé, grâce à un test réussi pour réajuster l'altitude de la station à l'aide du vaisseau de l'entreprise américaine Northrop Grumman, Cygnus. Celui-ci, qui transporte des cargaisons jusqu'à la station depuis 2013, a subi des modifications dans ce but.

Mais sa puissance seule ne suffira pas, et ne règle pas une autre question: celle des corrections de l'orientation de la station, dont il est aussi nécessaire d'empêcher la rotation sur elle-même. Une telle manoeuvre réclame une deuxième source de propulsion.

Les vaisseaux de SpaceX ou de Boeing pourraient donc être également mis à contribution.

Tous ces efforts doivent garantir l'avenir de l'ISS jusqu'à ce que des stations privées puissent assurer le relais. La Nasa a déjà investi dans pas moins de quatre projets.

Tant d'obstination pour perdurer jusqu'en 2030 est-il bien nécessaire? "Peut-être n'est-ce pas la bonne stratégie pour les Etats-Unis", a avancé l'astronome Jonathan McDowell. Selon lui, le retrait russe pourrait aussi servir d'excuse aux Américains pour se retirer plus tôt et investir leur argent ailleurs. Notamment dans le programme de retour sur la Lune.

D.Kovar--TPP