The Prague Post - Une étude controversée sur les singes ravive le débat autour des essais sur les animaux

EUR -
AED 4.298028
AFN 80.302845
ALL 97.121819
AMD 449.23393
ANG 2.094636
AOA 1073.192353
ARS 1657.172308
AUD 1.772206
AWG 2.106593
AZN 1.988464
BAM 1.956827
BBD 2.368674
BDT 143.125141
BGN 1.955211
BHD 0.441233
BIF 3509.302365
BMD 1.170329
BND 1.506116
BOB 8.126232
BRL 6.357579
BSD 1.176038
BTN 103.60495
BWP 15.686369
BYN 3.978589
BYR 22938.456758
BZD 2.365272
CAD 1.620919
CDF 3360.015679
CHF 0.933191
CLF 0.028853
CLP 1131.907665
CNY 8.334505
CNH 8.330392
COP 4591.787505
CRC 593.821906
CUC 1.170329
CUP 31.01373
CVE 110.322448
CZK 24.385744
DJF 209.422632
DKK 7.465497
DOP 74.740516
DZD 151.990451
EGP 56.391503
ERN 17.554941
ETB 168.383279
FJD 2.658759
FKP 0.864867
GBP 0.864914
GEL 3.148384
GGP 0.864867
GHS 14.347471
GIP 0.864867
GMD 84.853107
GNF 10197.528
GTQ 9.012693
GYD 245.928062
HKD 9.116825
HNL 30.804699
HRK 7.537317
HTG 153.883419
HUF 393.846864
IDR 19288.842958
ILS 3.903101
IMP 0.864867
INR 103.087528
IQD 1540.61541
IRR 49241.610713
ISK 143.412652
JEP 0.864867
JMD 188.182012
JOD 0.829752
JPY 172.630028
KES 151.147886
KGS 102.345695
KHR 4714.515418
KMF 492.125371
KPW 1053.311716
KRW 1625.300803
KWD 0.357594
KYD 0.980019
KZT 631.043996
LAK 25511.17546
LBP 105312.389317
LKR 355.093391
LRD 234.021862
LSL 20.542309
LTL 3.455679
LVL 0.707921
LYD 6.346413
MAD 10.577008
MDL 19.492233
MGA 5202.820408
MKD 61.572589
MMK 2457.05859
MNT 4210.161178
MOP 9.432292
MRU 46.724329
MUR 53.253275
MVR 18.034488
MWK 2039.305492
MXN 21.82056
MYR 4.938204
MZN 74.786624
NAD 20.542573
NGN 1769.304819
NIO 43.273458
NOK 11.62181
NPR 165.771864
NZD 1.9695
OMR 0.449994
PAB 1.176012
PEN 4.128067
PGK 4.98566
PHP 66.831078
PKR 333.82131
PLN 4.260169
PYG 8423.530342
QAR 4.286532
RON 5.074312
RSD 117.147608
RUB 99.416901
RWF 1704.123792
SAR 4.390431
SBD 9.624582
SCR 17.079254
SDG 703.368253
SEK 10.944383
SGD 1.501784
SHP 0.919695
SLE 27.356489
SLL 24541.220532
SOS 672.064321
SRD 45.910262
STD 24223.456241
STN 24.513079
SVC 10.290446
SYP 15216.315311
SZL 20.534956
THB 37.210629
TJS 11.066263
TMT 4.107856
TND 3.420681
TOP 2.741026
TRY 48.317053
TTD 7.980121
TWD 35.469757
TZS 2919.786962
UAH 48.431354
UGX 4119.144965
USD 1.170329
UYU 46.994471
UZS 14628.742632
VES 181.036853
VND 30889.674881
VUV 140.143358
WST 3.178489
XAF 656.312782
XAG 0.028489
XAU 0.000321
XCD 3.162874
XCG 2.119522
XDR 0.816242
XOF 656.309977
XPF 119.331742
YER 280.412514
ZAR 20.551918
ZMK 10534.373871
ZMW 28.195164
ZWL 376.845598
  • AEX

    0.3600

    908.01

    +0.04%

  • BEL20

    17.3000

    4823.72

    +0.36%

  • PX1

    34.1000

    7783.57

    +0.44%

  • ISEQ

    38.8300

    11458.42

    +0.34%

  • OSEBX

    9.3500

    1650.52

    +0.57%

  • PSI20

    16.9100

    7704.25

    +0.22%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    30.2000

    3625.76

    +0.84%

  • N150

    6.1900

    3646.17

    +0.17%

Une étude controversée sur les singes ravive le débat autour des essais sur les animaux
Une étude controversée sur les singes ravive le débat autour des essais sur les animaux / Photo: Indranil MUKHERJEE - AFP

Une étude controversée sur les singes ravive le débat autour des essais sur les animaux

Les mères singes séparées de leurs nouveaux-nés trouvent parfois du réconfort avec des peluches. Cette découverte, issue d'une étude de l'université Harvard, a déclenché une vive controverse et relancé le débat éthique autour des essais sur les animaux.

Taille du texte:

L'article de la neuroscientifique Margaret Livingstone, "Eléments déclencheurs de l'amour maternel", était passé quasi inaperçu lors de sa publication dans la revue "Proceedings of the National Academy of Sciences" (PNAS) en septembre.

Mais, une fois partagée sur les réseaux sociaux, l'étude a reçu une pluie de critiques et 250 scientifiques ont signé une lettre pour demander à la revue sa rétractation.

Des associations défendant les droits des animaux ont rappelé les travaux passés de Margaret Livingstone, qui avait notamment suturé temporairement les paupières de bébés singes pour étudier l'impact sur leurs facultés cognitives.

"Nous ne pouvons pas demander aux singes leur consentement, mais nous pouvons arrêter d'utiliser, de publier et, dans ce cas, de promouvoir activement des méthodes cruelles qui, nous le savons, causent une souffrance extrême", a écrit Catherine Hobaiter, primatologue de l'université écossaise de St Andrews.

La scientifique, co-autrice de la lettre à PNAS, a expliqué à l'AFP attendre une réponse de la revue avant de faire d'autres commentaires.

Harvard et Margaret Livingstone, de leur côté, ont fermement défendu l'étude.

Ses observations "peuvent aider les scientifiques à comprendre le lien maternel chez les humains", ce qui pourrait notamment aider à mieux accompagner les femmes après une fausse-couche ou l'accouchement d'un enfant mort-né, a déclaré la faculté de médecine de Harvard dans un communiqué.

Dans un texte distinct, Margaret Livingstone a dit avoir "rejoint les rangs des scientifiques ciblés et diabolisés par les opposants à la recherche animale, qui veulent interdire sur tous les animaux des recherches pouvant sauver des vies".

Elle a précisé n'avoir pas cherché, au départ, à étudier le lien maternel, faisant cette découverte dans le cadre d'une autre recherche.

Argument auquel les critiques répondent que la chercheuse a tout de même séparé intentionnellement des mères de leurs enfants, et que ses observations sur le réconfort tiré des peluches ne font pas avancer la science.

- Alzheimer -

De tels travaux attirent régulièrement l'ire d'associations comme Peta (People for the Ethical Treatment of Animals), hostile à toute forme d'essai sur les animaux.

Mais, de façon notable, cette controverse a provoqué de vives réactions au sein de la communauté scientifique, a déclaré Alan McElligott, chercheur à l'université municipale de Hong Kong.

Margaret Livingstone semble avoir reproduit une étude menée par Harry Harlow, célèbre psychologue américain, a-t-il dit à l'AFP. Ses travaux, vus comme révolutionnaires au milieu du 20e siècle, pourraient aussi avoir contribué à la montée du mouvement pour la cause animale.

Pour certains scientifiques interrogés, le cas est représentatif d'un problème plus large dans la recherche animale: des études discutables continuent à être publiées dans des revues prestigieuses.

Alan McElligott a cité un article de 2020, très critiqué, qui vantait l'efficacité de certains pièges afin de capturer jaguars et pumas pour des études scientifiques.

Plus récemment, des expériences sur les ouistitis comprenant des opérations chirurgicales ont aussi créé la polémique.

L'équipe de l'université d'Amherst Massachusetts à l'origine de ces travaux a affirmé qu'étudier ces petits singes, dont les capacités cognitives déclinent en fin de vie, est essentiel pour mieux comprendre la maladie d'Alzheimer chez l'homme.

Mais pour le camp adverse, les résultats sont rarement applicables d'une espèce à l'autre.

- Poules aux oeufs d'or -

Concernant les essais médicamenteux sur les animaux, il est clair que le vent tourne.

En septembre, le Sénat américain a voté une loi prévoyant de mettre fin à l'obligation de test sur les animaux avant tout essai humain pour les médicaments expérimentaux.

L'immense majorité des médicaments qui réussissent les tests sur les animaux ne passent pas l'étape des essais humains, tandis que des nouvelles technologies permettent d'éviter cette étape.

Pour les opposants, les importantes subventions accordées aux universités et instituts -- 15 milliards de dollars par an, selon l'association White Coat Waste Project -- perpétuent un système dans lequel les animaux sont vus comme des ressources pour laboratoire.

"Ceux qui mènent des expériences sur les animaux sont les poules aux oeufs d'or de ces institutions, parce qu'ils rapportent plus d'argent", a déclaré la primatologue Lisa Engel-Jones, qui travaille désormais pour Peta.

"Il y a une incitation financière à continuer ce qu'on fait et chercher à publier le maximum d'articles", a ajouté Emily Trunnell, neuroscientifique qui a mené des expériences sur des rongeurs et travaille elle aussi pour Peta.

La plupart des scientifiques ne partagent pas la position de Peta pour l'arrêt total de ces expérimentations, préférant une approche plus mesurée pour réduire l'utilisation des tests sur les animaux.

M.Soucek--TPP