The Prague Post - En Afghanistan, la pluie après le séisme pour les survivants

EUR -
AED 4.277912
AFN 79.721865
ALL 97.026611
AMD 445.222107
ANG 2.084828
AOA 1068.16671
ARS 1585.671851
AUD 1.78699
AWG 2.099641
AZN 1.969683
BAM 1.956337
BBD 2.347644
BDT 141.848295
BGN 1.954512
BHD 0.439094
BIF 3477.553758
BMD 1.164849
BND 1.502512
BOB 8.054209
BRL 6.361011
BSD 1.16562
BTN 102.67516
BWP 16.7726
BYN 3.93688
BYR 22831.049672
BZD 2.344243
CAD 1.609752
CDF 3337.294273
CHF 0.938315
CLF 0.028795
CLP 1129.635924
CNY 8.31947
CNH 8.316455
COP 4664.05729
CRC 589.261612
CUC 1.164849
CUP 30.868511
CVE 110.294776
CZK 24.447337
DJF 207.566928
DKK 7.464548
DOP 73.480153
DZD 151.224266
EGP 56.548787
ERN 17.472742
ETB 166.734729
FJD 2.65635
FKP 0.866148
GBP 0.866724
GEL 3.139303
GGP 0.866148
GHS 14.045852
GIP 0.866148
GMD 83.868956
GNF 10103.727692
GTQ 8.939452
GYD 243.756853
HKD 9.08395
HNL 30.538375
HRK 7.537972
HTG 152.461814
HUF 393.151803
IDR 19156.532009
ILS 3.919072
IMP 0.866148
INR 102.640886
IQD 1527.018802
IRR 49011.041858
ISK 143.602722
JEP 0.866148
JMD 186.621183
JOD 0.825839
JPY 172.78736
KES 150.592004
KGS 101.866393
KHR 4674.281974
KMF 492.14932
KPW 1048.339398
KRW 1623.013879
KWD 0.356281
KYD 0.971366
KZT 629.342604
LAK 25281.933854
LBP 104379.027121
LKR 352.03655
LRD 233.704096
LSL 20.721783
LTL 3.439498
LVL 0.704606
LYD 6.327708
MAD 10.593351
MDL 19.535358
MGA 5201.42655
MKD 61.54688
MMK 2445.476685
MNT 4189.667571
MOP 9.364068
MRU 46.527761
MUR 53.734316
MVR 17.950152
MWK 2021.154324
MXN 21.860981
MYR 4.921477
MZN 74.436098
NAD 20.721783
NGN 1775.067267
NIO 42.891764
NOK 11.752393
NPR 164.280056
NZD 1.988806
OMR 0.447878
PAB 1.16562
PEN 4.116729
PGK 4.939376
PHP 66.549042
PKR 330.813229
PLN 4.250949
PYG 8401.304152
QAR 4.260068
RON 5.07769
RSD 117.187413
RUB 94.587393
RWF 1688.363053
SAR 4.370505
SBD 9.579516
SCR 17.250843
SDG 699.487165
SEK 11.01477
SGD 1.501456
SHP 0.915389
SLE 27.129171
SLL 24426.308661
SOS 666.182708
SRD 45.256151
STD 24110.03227
STN 24.506721
SVC 10.198753
SYP 15145.308002
SZL 20.703678
THB 37.631043
TJS 11.044029
TMT 4.088622
TND 3.410635
TOP 2.728192
TRY 47.962449
TTD 7.905168
TWD 35.767279
TZS 2917.948184
UAH 48.165517
UGX 4100.124505
USD 1.164849
UYU 46.713012
UZS 14423.955932
VES 176.80539
VND 30740.377594
VUV 140.014668
WST 3.229449
XAF 656.136953
XAG 0.028423
XAU 0.000328
XCD 3.148064
XCG 2.100676
XDR 0.815037
XOF 656.134136
XPF 119.331742
YER 279.738837
ZAR 20.715446
ZMK 10485.04405
ZMW 27.735607
ZWL 375.081055
  • AEX

    7.1100

    895.38

    +0.8%

  • BEL20

    18.9500

    4756.99

    +0.4%

  • PX1

    -24.7000

    7694.77

    -0.32%

  • ISEQ

    -31.6300

    11266.24

    -0.28%

  • OSEBX

    9.7100

    1628.74

    +0.6%

  • PSI20

    74.1900

    7722.79

    +0.97%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    33.4600

    3412.88

    +0.99%

  • N150

    6.1200

    3608.6

    +0.17%

En Afghanistan, la pluie après le séisme pour les survivants
En Afghanistan, la pluie après le séisme pour les survivants / Photo: Wakil Kohsar - AFP

En Afghanistan, la pluie après le séisme pour les survivants

"Il pleut et on nous laisse vivre dehors", se lamente Khan Zaman Hanafi, un agriculteur de l'est de l'Afghanistan, quatre nuits et quatre jours après que la terre a grondé et emporté sa maison dans le village de Shelt.

Taille du texte:

Désormais dépourvus de tout et surtout d'un abri, l'Afghan et sa famille pensaient avoir connu le pire, jusqu'à l'arrivée de la pluie.

Shelt, et le village voisin de Mama Goul, "ont été oubliés par le gouvernement et les ONG", dit-il à l'AFP depuis le champ de maïs où il campe avec les siens, à distance de leur village dévasté, préférant fuir les décombres.

Ici, dans les vallées qui, avant le retour des talibans au pouvoir il y a quatre ans, étaient connues pour la contrebande et le passage de combattants de et vers le Pakistan, les maisons de terre battue sont construites à flanc de montagne, les unes au-dessus des autres.

Dimanche soir, quand la terre a tremblé, elles se sont effondrées dans un immense effet domino.

Kounar, province recouverte d'immenses forêts, a été la plus touchée par ce séisme de magnitude 6, l'un des plus meurtriers de l'histoire récente du pays.

- "C'est le chaos" -

"A Shelt, il y avait 350 maisons et 300 à Mama Goul et on a entendu dire que seules 68 tentes avaient été données", lâche Khan Zaman Hanafi, assurant n'en avoir jamais vu la couleur.

"Cet endroit est invivable mais on n'a pas d'autre choix", se lamente-t-il. "Nous sommes pauvres, nous voulons que le gouvernement et des ONG nous aident à construire des maisons".

Mais les autorités talibanes l'ont déjà dit: elles ne pourront pas gérer seules la catastrophe. En face, l'ONU et les ONG assurent ne pas pouvoir faire plus alors qu'elles peinent déjà à absorber la baisse drastique de l'aide internationale et le retour de millions de migrants expulsés des pays voisins.

Pour le moment, les autorités manient la pelleteuse sur les flancs escarpés de Kounar: les rares routes, sinueuses et déjà peu larges, doivent être dégagées au plus vite.

Khan Saeed Deshmash, lui, a pu éviter ces axes cahoteux. Il a été transféré avec une douzaine de membres de sa famille blessés de son village de Minjegale par hélicoptère vers un hôpital à Jalalabad, la capitale de la province voisine de Nangarhar.

Ce cultivateur de céréales de 47 ans a perdu six proches dans le séisme, mais aussi toutes ses vaches et ses moutons et, depuis, dit-il, "tout le monde est traumatisé et c'est le chaos, on n'arrive plus à réfléchir normalement".

- "Plus possible d'habiter ici" -

Il n'y a plus qu'une seule chose dont il est sûr, affirme-t-il: "ce n'est plus possible d'habiter dans ces villages, il y a encore des répliques, toutes les maisons sont détruites et il faut qu'on soit relogés ailleurs".

Abdul Alam Nezami, 35 ans, lui, veut bien imaginer rester dans son village de Massoud où il a hérité des champs de maïs de son père.

Mais il faudra lancer au plus vite de grands travaux pour réparer tout ce que les glissements de terrain et les éboulements qui ont suivi le séisme ont détruit dans un pays où déjà 41 des 48 millions d'Afghans vivent avec moins d'un dollar par jour.

Les travaux continuent pour déblayer les routes encombrées, mais il faut aussi reconstruire "les canaux d'irrigation et les réservoirs d'eau pour que les récoltes ne soient pas entièrement détruites", plaide Abdul Alam Nezami.

Pour le moment, il survit sous une tente, forcé à la promiscuité et à l'inconfort.

"Ils n'ont donné qu'une seule tente pour deux ou trois familles et certaines d'entre elles fuient quand il pleut", lance-t-il.

A Mazar Dara aussi, les bâches tirées des gravats pour bricoler des abris "sont trouées" et "ne nous sauvent pas de la pluie", témoigne Zahir Khan Safi, agriculteur de 48 ans.

"On les garde pour les enfants", dit-il, mais ceux-ci se retrouvent avec des vêtements mouillés, "et n'ont pas de vêtements de rechange".

Z.Marek--TPP