The Prague Post - Plus de 24h d'attente pour un dernier salut à Elizabeth II, Charles III ovationné à Cardiff

EUR -
AED 4.299841
AFN 79.91575
ALL 97.255677
AMD 447.136882
ANG 2.095514
AOA 1073.642023
ARS 1657.867463
AUD 1.772117
AWG 2.107476
AZN 1.967158
BAM 1.95687
BBD 2.357709
BDT 142.497926
BGN 1.957149
BHD 0.441394
BIF 3493.28049
BMD 1.17082
BND 1.502628
BOB 8.089286
BRL 6.360486
BSD 1.1706
BTN 103.163654
BWP 15.687311
BYN 3.962732
BYR 22948.077325
BZD 2.354367
CAD 1.622605
CDF 3361.425074
CHF 0.933688
CLF 0.028816
CLP 1130.485478
CNY 8.337996
CNH 8.336803
COP 4592.601057
CRC 590.420354
CUC 1.17082
CUP 31.026737
CVE 110.325332
CZK 24.387135
DJF 208.461328
DKK 7.465537
DOP 74.470725
DZD 152.05556
EGP 56.336238
ERN 17.562304
ETB 168.423873
FJD 2.65987
FKP 0.86523
GBP 0.865107
GEL 3.149019
GGP 0.86523
GHS 14.281566
GIP 0.86523
GMD 84.932
GNF 10150.550903
GTQ 8.972907
GYD 244.920799
HKD 9.119812
HNL 30.674775
HRK 7.537395
HTG 153.127663
HUF 393.364025
IDR 19302.260081
ILS 3.901817
IMP 0.86523
INR 103.177957
IQD 1533.638682
IRR 49262.263533
ISK 143.004509
JEP 0.86523
JMD 187.432499
JOD 0.83011
JPY 172.673157
KES 151.234785
KGS 102.388068
KHR 4691.465388
KMF 492.321805
KPW 1053.753483
KRW 1626.263512
KWD 0.357732
KYD 0.975517
KZT 630.544047
LAK 25376.576916
LBP 104831.237001
LKR 353.533332
LRD 222.417831
LSL 20.574852
LTL 3.457128
LVL 0.708217
LYD 6.329461
MAD 10.567079
MDL 19.491326
MGA 5202.578456
MKD 61.563667
MMK 2458.089099
MNT 4211.926953
MOP 9.392476
MRU 46.814601
MUR 53.269833
MVR 18.042718
MWK 2029.875378
MXN 21.810842
MYR 4.935061
MZN 74.809474
NAD 20.574852
NGN 1765.105535
NIO 43.083561
NOK 11.620403
NPR 165.064972
NZD 1.970127
OMR 0.450189
PAB 1.17058
PEN 4.088836
PGK 4.964715
PHP 66.884864
PKR 332.29922
PLN 4.265351
PYG 8385.585719
QAR 4.267934
RON 5.075156
RSD 117.151125
RUB 99.43442
RWF 1696.298657
SAR 4.392508
SBD 9.628619
SCR 17.086528
SDG 703.663433
SEK 10.948844
SGD 1.501887
SHP 0.920081
SLE 27.367888
SLL 24551.51331
SOS 669.063025
SRD 45.92952
STD 24233.615747
STN 24.512567
SVC 10.243602
SYP 15222.697152
SZL 20.554065
THB 37.185531
TJS 11.109006
TMT 4.109579
TND 3.414267
TOP 2.742178
TRY 48.337204
TTD 7.945209
TWD 35.501592
TZS 2918.265302
UAH 48.298806
UGX 4109.106711
USD 1.17082
UYU 46.755569
UZS 14463.909695
VES 181.112788
VND 30903.801071
VUV 140.202135
WST 3.179822
XAF 656.30189
XAG 0.028434
XAU 0.000321
XCD 3.1642
XCG 2.109818
XDR 0.816585
XOF 656.315911
XPF 119.331742
YER 280.528097
ZAR 20.576465
ZMK 10538.791232
ZMW 28.299993
ZWL 377.00365
  • AEX

    -2.4500

    905.21

    -0.27%

  • BEL20

    -9.6100

    4796.93

    -0.2%

  • PX1

    20.1500

    7769.54

    +0.26%

  • ISEQ

    46.8200

    11466.43

    +0.41%

  • OSEBX

    8.7000

    1649.79

    +0.53%

  • PSI20

    16.9100

    7704.27

    +0.22%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    30.2000

    3625.76

    +0.84%

  • N150

    4.3700

    3644.13

    +0.12%

Plus de 24h d'attente pour un dernier salut à Elizabeth II, Charles III ovationné à Cardiff
Plus de 24h d'attente pour un dernier salut à Elizabeth II, Charles III ovationné à Cardiff / Photo: LOIC VENANCE - AFP

Plus de 24h d'attente pour un dernier salut à Elizabeth II, Charles III ovationné à Cardiff

L'interminable queue pour se recueillir devant le cercueil d'Elizabeth II ne cessait de s'allonger vendredi à Londres, avec plus de 24 heures d'attente, pendant que Charles III était ovationné à Cardiff où il a achevé sa tournée de nouveau roi dans le pays.

Taille du texte:

Preuve de l'immense émotion suscitée par la mort de la reine Elizabeth II le 8 septembre, les autorités avaient dû suspendre temporairement vendredi l'accès à la longue file d'attente qui s'est formée pour voir le cercueil de la monarque à Westminster Hall, la plus ancienne salle du Parlement britannique.

"Mes chevilles me font atrocement mal, mais c'est un petit sacrifice à faire", a confié à l'AFP Peter Stratford, 70 ans, se reposant brièvement après huit heures d'attente.

"Je n'aurais pas voulu manquer ça", a ajouté cet ancien pompier qui était intervenu lors d'un important incendie au château de Windsor en 1992, où Elizabeth II sera inhumée lundi.

- David Beckham -

Comme des milliers d'anonymes, l'ex-star du football David Beckham a attendu patiemment, plus de 12 heures depuis 02H00 du matin, vêtu de sombre. Devant la dépouille, il a sobrement incliné la tête et essuyé une larme.

"C'est très émouvant, et le silence et l'atmosphère dans la salle sont très difficiles à expliquer, mais nous sommes tous là pour dire merci à Sa Majesté d'avoir été si gentille, attentionnée, réconfortante à travers les années", a-t-il dit à sa sortie, pris d'assaut par les journalistes.

"Elle a été notre reine et l'héritage qu'elle laisse est incroyable", a-t-il ajouté.

Ceux qui auront la chance de parvenir dans l'édifice au bon moment espéraient assister en fin de journée à la "veillée des princes", pendant laquelle les quatre enfants d'Elizabeth II - Charles, Anne, Andrew et Edward - viendront veiller un quart d'heure sur le cercueil de leur mère.

Pour l'occasion, Andrew, privé de titres militaires à la suite d'un scandale sexuel, a été autorisé à porter l'uniforme.

Huit des petits-enfants de la reine devraient faire de même samedi soir.

Ce moment solennel viendra clore pour le nouveau souverain une journée riche en émotion, durant laquelle il a été ovationné lors de la dernière étape de sa tournée dans les quatre nations constitutives du Royaume-Uni (Angleterre, Ecosse, Irlande du Nord et Pays de Galles).

"Long Live the King!" ("Longue vie au roi!"): pendant une vingtaine de minutes, l'ancien prince de Galles de 73 ans s'est offert un bain de foule, serrant de nombreuses mains.

Il est reparti avec la reine consort Camilla au son de l'hymne "God Save the King" entonné par le public, après avoir assisté à un service religieux et renouvelé sa promesse, dans un discours prononcé partiellement en gallois devant le Parlement, de suivre "l'exemple" de sa mère.

"C'était très émouvant de voir quelqu'un de si spécial pour le pays", a déclaré à l'AFP Ffion Driscoll, 14 ans, pleurant à chaudes larmes avec sa mère.

Mais si le roi a été acclamé par des spectateurs conquis, une poignée d'anti-monarchistes portant des pancartes avec "abolir la monarchie" ou "Démocratie maintenant", étaient réunis devant le château.

Hasard du calendrier, le 16 septembre est aussi le jour où le Pays de Galles célèbre le "prince rebelle" Owain Glyndwr, dernier prince de Galles effectivement Gallois, qui en 1400 s'était soulevé contre le roi d'Angleterre.

Une pétition protestant contre la transmission du titre de prince de Galles - pour certains un symbole d'oppression anglaise - au nouvel héritier du trône William plutôt qu'à un Gallois a recueilli près de 30.000 signatures.

De retour à Londres, Charles III a reçu des responsables religieux du pays au palais de Buckingham.

- 2.000 invités -

Le public pourra défiler jusqu'au petit matin lundi devant le cercueil d'Elizabeth II, drapé de l'étendard royal et orné de la couronne impériale, avant les funérailles d'Etat à 10h00 GMT, les premières depuis celles de Winston Churchill en 1965.

Ensuite, une procession accompagnera le cercueil jusqu'à l'Abbaye de Westminster où se tiendront les funérailles.

Des millions de personnes devraient suivre l'évènement devant leur télévision en cette journée fériée au Royaume-Uni.

Quelque 2.000 invités, dont plusieurs centaines de dirigeants du monde entier, de têtes couronnées, mais aussi d'anonymes décorés pour leur engagement associatif, assisteront à la cérémonie.

Joe Biden, Ursula von der Leyen, l'empereur du Japon, ou encore Emmanuel Macron sont attendus, tandis que le Pape se fera représenter. Les dirigeants de Russie, d'Afghanistan, de Birmanie, de Syrie et de Corée du Nord n'ont pas été conviés.

L'évènement représente un défi sécuritaire inédit pour le Royaume-Uni qui a déployé un dispositif impressionnant dans la capitale, avec de nombreux renforts venus de tout le pays.

"Ce sera le plus grand événement que la police londonienne" ait eu à encadrer, a déclaré vendredi le sous-commissaire adjoint Stuart Cundy, plus imposant encore que les Jeux olympiques de 2012.

Quelques heures plus tôt, l'agression de deux policiers, poignardés dans le centre de Londres, qui n'est pas considérée comme un acte terroriste par les autorités, a relevé d'un cran la tension.

- "Indépendance" -

De nombreux défis attendent Charles III, qu'on décrit souvent, à 73 ans, comme un roi de transition précédant son fils, le populaire William, mais aussi comme un modernisateur soucieux de réduire la voilure de la monarchie.

Entre les velléités d'indépendance de l'Ecosse, les tensions communautaires en Irlande du Nord, la crise économique et sociale dans le pays, mais aussi les tentations républicaines émergeant dans certains de ses 14 autres royaumes, il aura fort à faire pour incarner l'unité de la nation.

Ainsi, à quelques mètres de l'entrée du château, Zahra Ameri, 22 ans, qui travaille dans un magasin de thés, se dit déjà fatiguée par toute l'agitation autour de la venue du roi.

"J'espère que le Pays de Galles deviendra indépendant", dit-elle à l'AFP. "(Le roi) est juste une personne, (il n'est) pas vraiment important pour moi".

Les premiers pas de Charles III ont été plutôt jugés dignes, à l'exception de quelques gestes d'agacement publics très commentés sur internet, beaucoup attendant de voir comment il endossera le costume de sa mère, immensément respectée, et comment il gèrera les crises familiales.

P.Svatek--TPP