The Prague Post - Dans le nord de la Syrie, les maisons à coupole en voie de disparaître

EUR -
AED 4.266484
AFN 75.513158
ALL 96.299612
AMD 444.50316
ANG 2.079488
AOA 1065.312655
ARS 1670.011321
AUD 1.762518
AWG 2.091127
AZN 1.974069
BAM 1.951981
BBD 2.339752
BDT 142.012144
BGN 1.957167
BHD 0.43798
BIF 3444.550161
BMD 1.161737
BND 1.504276
BOB 8.027225
BRL 6.225284
BSD 1.161742
BTN 102.40995
BWP 15.462746
BYN 3.959205
BYR 22770.044912
BZD 2.336429
CAD 1.61902
CDF 2586.026974
CHF 0.928303
CLF 0.027849
CLP 1092.509388
CNY 8.247229
CNH 8.241449
COP 4504.63516
CRC 582.467884
CUC 1.161737
CUP 30.78603
CVE 110.277913
CZK 24.366303
DJF 206.464126
DKK 7.467907
DOP 74.585676
DZD 150.985901
EGP 54.955159
ERN 17.426055
ETB 178.762255
FJD 2.627267
FKP 0.875019
GBP 0.879673
GEL 3.165714
GGP 0.875019
GHS 12.633875
GIP 0.875019
GMD 84.217285
GNF 10081.553484
GTQ 8.898704
GYD 243.048644
HKD 9.026754
HNL 30.518648
HRK 7.534916
HTG 152.004556
HUF 388.843244
IDR 19320.847802
ILS 3.777359
IMP 0.875019
INR 102.648175
IQD 1521.875451
IRR 48865.56404
ISK 144.009025
JEP 0.875019
JMD 185.64677
JOD 0.823663
JPY 176.870391
KES 150.214673
KGS 101.593934
KHR 4670.182459
KMF 491.414608
KPW 1045.557944
KRW 1649.683999
KWD 0.356467
KYD 0.968106
KZT 614.066467
LAK 25209.692824
LBP 104126.595121
LKR 353.687986
LRD 213.120823
LSL 19.877139
LTL 3.430307
LVL 0.702723
LYD 6.314022
MAD 10.707146
MDL 19.743371
MGA 5245.241925
MKD 61.626245
MMK 2438.976928
MNT 4173.766473
MOP 9.298407
MRU 46.568205
MUR 52.870711
MVR 17.785824
MWK 2017.349201
MXN 21.453972
MYR 4.875227
MZN 74.246412
NAD 19.876734
NGN 1688.87516
NIO 42.6941
NOK 11.626085
NPR 163.855522
NZD 2.01036
OMR 0.44669
PAB 1.161747
PEN 3.938865
PGK 4.920246
PHP 68.280506
PKR 326.389538
PLN 4.242361
PYG 8251.89015
QAR 4.229932
RON 5.085039
RSD 117.234318
RUB 92.939759
RWF 1685.099497
SAR 4.356679
SBD 9.561783
SCR 15.986348
SDG 698.788218
SEK 10.915793
SGD 1.505524
SHP 0.871604
SLE 26.894497
SLL 24361.043166
SOS 698.7874
SRD 44.894175
STD 24045.610058
STN 24.803085
SVC 10.165111
SYP 12847.062403
SZL 19.877361
THB 37.650151
TJS 10.69935
TMT 4.077697
TND 3.410886
TOP 2.720904
TRY 48.798658
TTD 7.868706
TWD 35.626404
TZS 2857.70919
UAH 48.852706
UGX 4027.17257
USD 1.161737
UYU 46.299412
UZS 13946.652273
VES 254.828576
VND 30587.373086
VUV 141.466534
WST 3.247761
XAF 654.68452
XAG 0.024512
XAU 0.000296
XCD 3.139652
XCG 2.093731
XDR 0.813735
XOF 654.636171
XPF 119.331742
YER 277.248728
ZAR 19.959594
ZMK 10457.02848
ZMW 25.528491
ZWL 374.078835
  • AEX

    0.7800

    975.35

    +0.08%

  • BEL20

    23.7500

    4972.19

    +0.48%

  • PX1

    -15.6100

    8200.88

    -0.19%

  • ISEQ

    42.4600

    11836.47

    +0.36%

  • OSEBX

    1.6400

    1639.8

    +0.1%

  • PSI20

    36.7300

    8385.55

    +0.44%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    29.0300

    4006.08

    +0.73%

  • N150

    8.9900

    3753.14

    +0.24%

Dans le nord de la Syrie, les maisons à coupole en voie de disparaître
Dans le nord de la Syrie, les maisons à coupole en voie de disparaître / Photo: - - AFP

Dans le nord de la Syrie, les maisons à coupole en voie de disparaître

Dans le nord de la Syrie, les maisons en terre traditionnelles aux gracieuses coupoles sont en voie de disparition, victimes elles aussi d'une guerre qui a poussé leurs habitants à l'exode.

Taille du texte:

"Notre village comptait 3.000 à 3.500 habitants et quelque 200 maisons en terre. Mais en raison de la guerre et du terrorisme, les habitants sont partis", explique Mahmoud al-Mheilej devant les maisons ocres abandonnées de son village.

Oum Amouda Kabira est l'un des quelques villages de la province d'Alep à abriter cet habitat traditionnel millénaire.

La région a eu son lot de combats depuis que la guerre a commencé en 2012, et a été contrôlée par les jihadistes avant que l'armée régulière ne reprenne le dessus.

La guerre a fait un demi-million de morts et des millions de Syriens sont des réfugiés dans les pays voisins ou des déplacés dans leur propre pays.

"Aujourd'hui, nous ne sommes pas plus de 200 à être revenus", ajoute ce cinquantenaire au visage brûlé par le soleil.

Il erre dans les maisons désertes, la sienne et celles de ses proches, montrant les murs qui se fissurent et les plafonds qui manquent de s'écrouler.

Cet instituteur vit désormais dans une maison en béton toute proche des habitations traditionnelles, construites en terre crue mêlée à de la paille.

Ce matériau friable doit être entretenu régulièrement, "au moins tous les deux ans en raison du vent et de la pluie", pour durer.

"Les maisons sont en train de disparaître, regardez dans quel mauvais état elles sont", déplore ce père de neuf enfants.

Dans le village voisin de Haqla, Jamal Al Ali, assis sur une natte, prend son petit-déjeuner avec sa nombreuse famille devant une maison en béton.

Lui aussi a abandonné, à contrecoeur, sa maison à coupole.

"Nous sommes nés ici et avons toujours vécu ici (...) Ces maisons en terre sont mille fois meilleures" que les autres, explique-t-il, "il y fait bon en hiver et frais en été".

"Mais il n'y a plus d'eau, plus d'électricité. Les maisons en terre s'effritent, et il n'y a personne pour les réparer".

- Savoir-faire ancestral -

Du fait de l'exode provoqué par la guerre, la région a perdu ses maçons traditionnels et leur savoir-faire transmis depuis des générations.

Issa Khodr, un fonctionnaire de 58 ans, qui a fui la guerre pour se réfugier au Liban voisin, est l'une des rares personnes qui savent encore bâtir de telles maisons.

"J'ai moi-même appris ce métier à l'âge de 14 ans, car dans nos villages, chaque fois que quelqu'un voulait bâtir une maison en terre, tous les autres habitants l'aidaient", affirme-t-il à l'AFP depuis la plaine de la Békaa, frontalière de la Syrie.

"Aujourd'hui, en raison de la guerre, les maisons sont en train de disparaître et notre métier aussi", dit-il.

C'est dans la Békaa où se concentrent une grande partie des réfugiés syriens qu'une ONG libanaise, Arcenciel, a eu recours à ses services pour recréer ces maisons traditionnelles.

"C'est une architecture vernaculaire écologique, construite avec un seul matériau, la brique de terre crue, recyclable à souhait, isolante et qui filtre les odeurs", explique à l'AFP l'architecte libanais Fadlallah Dagher, qui a collaboré au projet.

"On suppose que cette technique est née au néolithique, il y a environ 8.000 ans, et s'est répandue dans le nord-est syrien et en Anatolie", ajoute-t-il.

Il souligne que "ces maisons en pain de sucre sont construites sans aucun échafaudage, car dans le nord de la Syrie il n'y a pas beaucoup d'arbres et donc peu de bois de construction".

L'architecte indique que le but de l'atelier vise à apprendre aux réfugiés syriens cette technique, "dans l'idée que, lorsqu'ils rentreraient dans leur pays dévasté, sans ressources, ils pourraient construire eux-mêmes leurs maisons".

N.Kratochvil--TPP