The Prague Post - Des députés veulent alerter sur la montée préoccupante du chemsex

EUR -
AED 4.322933
AFN 79.450909
ALL 96.940103
AMD 451.3617
ANG 2.107497
AOA 1079.408084
ARS 1707.909579
AUD 1.786338
AWG 1.655308
AZN 1.995044
BAM 1.954626
BBD 2.369936
BDT 143.260874
BGN 1.955947
BHD 0.443809
BIF 3512.464022
BMD 1.177108
BND 1.509925
BOB 8.148169
BRL 6.301877
BSD 1.176673
BTN 103.834843
BWP 15.641336
BYN 3.987336
BYR 23071.310857
BZD 2.366538
CAD 1.625756
CDF 3324.152228
CHF 0.934388
CLF 0.028701
CLP 1125.809877
CNY 8.373237
CNH 8.377446
COP 4539.256869
CRC 593.133519
CUC 1.177108
CUP 31.193354
CVE 110.186154
CZK 24.248007
DJF 209.540531
DKK 7.463145
DOP 72.944929
DZD 152.587224
EGP 56.782336
ERN 17.656615
ETB 169.680559
FJD 2.651198
FKP 0.872721
GBP 0.87209
GEL 3.176137
GGP 0.872721
GHS 14.353729
GIP 0.872721
GMD 87.10594
GNF 10209.082369
GTQ 9.012551
GYD 246.15386
HKD 9.145268
HNL 30.859932
HRK 7.53396
HTG 154.150648
HUF 388.83164
IDR 19521.095189
ILS 3.944127
IMP 0.872721
INR 103.94632
IQD 1541.493387
IRR 49512.118779
ISK 142.594845
JEP 0.872721
JMD 188.693411
JOD 0.834572
JPY 174.017693
KES 152.078173
KGS 102.937666
KHR 4727.099332
KMF 492.030718
KPW 1059.399068
KRW 1638.969887
KWD 0.359406
KYD 0.980623
KZT 640.515126
LAK 25485.011266
LBP 105372.193356
LKR 355.956112
LRD 210.040222
LSL 20.340932
LTL 3.475693
LVL 0.71202
LYD 6.346079
MAD 10.618302
MDL 19.626873
MGA 5196.789044
MKD 61.502
MMK 2471.948436
MNT 4231.64617
MOP 9.41916
MRU 46.843057
MUR 53.616882
MVR 18.007005
MWK 2040.339329
MXN 21.669423
MYR 4.946795
MZN 75.218562
NAD 20.341277
NGN 1757.33964
NIO 43.304899
NOK 11.700344
NPR 166.135349
NZD 2.008731
OMR 0.452589
PAB 1.176558
PEN 4.116639
PGK 4.998911
PHP 67.058691
PKR 333.913984
PLN 4.255091
PYG 8378.822951
QAR 4.28963
RON 5.075698
RSD 117.163408
RUB 98.408696
RWF 1706.145818
SAR 4.415025
SBD 9.648586
SCR 17.716342
SDG 708.032255
SEK 11.03515
SGD 1.510189
SHP 0.925022
SLE 27.422172
SLL 24683.364162
SOS 672.48449
SRD 44.843684
STD 24363.752753
STN 24.484871
SVC 10.295945
SYP 15304.688258
SZL 20.333437
THB 37.443472
TJS 11.014122
TMT 4.119877
TND 3.427947
TOP 2.756902
TRY 48.699152
TTD 7.980205
TWD 35.613369
TZS 2904.50926
UAH 48.68272
UGX 4120.051814
USD 1.177108
UYU 46.946407
UZS 14532.021055
VES 192.389831
VND 31096.242581
VUV 141.187758
WST 3.147344
XAF 655.551952
XAG 0.026884
XAU 0.000316
XCD 3.181193
XCG 2.120753
XDR 0.815296
XOF 655.551952
XPF 119.331742
YER 281.858314
ZAR 20.415044
ZMK 10595.37519
ZMW 27.975715
ZWL 379.028198
  • AEX

    0.7400

    930.62

    +0.08%

  • BEL20

    -1.4100

    4707.56

    -0.03%

  • PX1

    -23.5600

    7830.11

    -0.3%

  • ISEQ

    -57.0000

    11120.12

    -0.51%

  • OSEBX

    -4.1100

    1641.51

    -0.25%

  • PSI20

    14.6400

    7719.11

    +0.19%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    27.6100

    3522.41

    +0.79%

  • N150

    -0.3700

    3659.43

    -0.01%

Des députés veulent alerter sur la montée préoccupante du chemsex
Des députés veulent alerter sur la montée préoccupante du chemsex / Photo: JUAN PABLO PINO - AFP

Des députés veulent alerter sur la montée préoccupante du chemsex

Des députés de tous bords veulent alerter sur l'inquiétant essor du chemsex, une pratique dangereuse et addictive consistant à consommer certaines drogues afin d'intensifier ses rapports sexuels, en votant lundi un texte pour demander à l'Etat une "stratégie nationale de prévention".

Taille du texte:

L'affaire de l'humoriste Pierre Palmade, qui a provoqué en février 2023 un grave accident après plusieurs jours de chemsex, a contribué à faire sortir de l'ombre cette pratique, dont un rapport de 2022 remis au ministère de la Santé estimait qu'elle concernait entre 100.000 et 200.000 personnes a minima en France.

Le chemsex "est encore trop peu connu" des Français alors qu'il "s'agit d'un enjeu de santé publique, voire de sécurité", alerte la députée macroniste Brigitte Liso, à l'initiative de la proposition de résolution débattue dans l'hémicycle.

"C'est un sujet délicat", explique-t-elle, il parle "à la fois de sexualité - voire d'homosexualité - et de drogue", c'est-à-dire de "l'intime et de l'illicite".

Le chemsex touche principalement des hommes ayant des rapports avec des hommes.

Le texte, signé par 124 parlementaires issus de tous les groupes politiques (exceptés LFI et le RN, non-sollicités par Brigitte Liso) réclame à l'exécutif un état des lieux épidémiologique précis et une stratégie de prévention (accompagnement des associations, campagnes de sensibilisation, formation des professionnels de santé...).

"La pratique du chemsex s'installe au sein de publics de plus en plus jeunes, venus de tous milieux et de tous les territoires", alerte Mme Liso, soulignant la facilité avec laquelle il est possible de se procurer les substances et la diffusion de ces pratiques via les applications de rencontre.

Outre l'addiction, les risques sont multiples: la baisse de la vigilance peut mener à des rapports non protégés (avec des risques de contaminations) ou à des pratiques violentes; agressions sexuelles. Sans oublier les comas ou décès par overdose.

"Il faut envoyer un signal", plaide le député socialiste Arthur Delaporte, cosignataire du texte et président du groupe d'étude VIH/Sida à l'Assemblée.

- "Vague" à venir -

"Les faits divers émaillent l'actualité", avance l'élu. Pour preuve, il tape dans un moteur de recherche "chemsex" sur son téléphone et lit un article tout juste publié: "L'ancien directeur adjoint d'une prison décédé dans la nuit de jeudi à vendredi".

"Ca peut toucher tout le monde", souligne-t-il.

Y compris un député. Le 17 octobre dernier, l'élu insoumis Andy Kerbrat était pris en flagrant délit d'achat de stupéfiants à Paris, plus précisément de 3-MMC.

Dans un article de Médiapart, qui révélait qu'il aurait pioché dans son avance de frais de mandat pour acheter de la drogue, l'élu avouait se débattre avec une grave addiction développée dans le cadre de pratiques liées au chemsex.

Le député, depuis en arrêt maladie, était d'ailleurs le seul co-signataire LFI d'une proposition de résolution, quasi-identique, qui devait être débattue dans l'hémicycle mi-juin 2024, avant la dissolution.

Le sujet est revenu entre les murs du Palais Bourbon en octobre, lors de l'examen du projet de loi de finances.

Mme Liso avait réussi à faire voter en commission une enveloppe de 300.000 euros pour la prévention du chemsex, mais le gouvernement n'a pas repris sa disposition dans le texte adopté.

La proposition de résolution discutée lundi, qui n'est pas contraignante pour l'Etat, devrait être adoptée très largement, peut-être à l'unanimité.

Le groupe de La France insoumise y apportera son soutien.

"Il est plus que nécessaire que l'Etat investisse massivement et rapidement dans un plan de prévention", explique l'élue Ségolène Amiot, disant redouter "une vague" à laquelle les pouvoirs publics ne sont pas prêts à répondre, "les services d'addictologie étant déjà saturés".

Cette ancienne militante associative alerte sur une expansion de la pratique chez les hétérosexuels, qui ne bénéficient pas du maillage associatif de prévention et de réductions des risques tissé par la communauté LGBT+, et alors que l'Etat a, selon elle, "abandonné" depuis des années les politiques de prévention.

De l'autre côté du spectre, le Rassemblement national (RN) approuve également le texte. "J'espère qu'il sera adopté à l'unanimité", dit le député RN Thierry Frappé. "Il faut en parler, faire connaître ce problème" qui "n'est plus anecdotique".

P.Benes--TPP